[Porr'Ico] Farka’s Blood Church.

Dans un petit quartier pauvre de Porr’Ico se dresse une église impériale sans prétention. Seul bâtiment religieux du quartier l’église de Farka s’intègre bien dans l’architecture pauvre des alentours. Peu de symbole religieux et extravaguant se faisait voir sur et dans le petit bâtiment qui était pourtant là depuis des décennies, portant le nom de son fondateur qui, selon la légende, serait mort, tué par un aristocrate alors qu’il protégeait des travailleurs dans son église. Cette dernière a alors été nommée en son honneur.

Le quartier pauvre de la cité étant plutôt caché des riches et visiteurs, peu de gens fréquentent l’église en dehors de la petite population de l’endroit. Bien que beaucoup y allaient lors de l’accident avec son fondateur, un peu moins d’une cinquantaine d’ouvrier y vont régulièrement, les autres ne la fréquente plus, ou que rarement. Malgré cela, elle survit d’une façon ou une autre.

Aujourd’hui une vingtaine de personne était assis sur les bancs en bois du bâtiment. Un homme en toge beige se tenait debout sur une petite estrade récitant un passage d’un livre ouvert devant lui. Le sermon était donné par le prêtre principal de l’église, l’homme qui portait lui aussi le nom de Farka comme son fondateur, était chauve avec un visage plutôt doux et affectueux. La cérémonie touchant à sa fin, deux prêtres en tunique beige ramassèrent l’aumône.

Il se sentit alors appeler, répondant à la voix dans sa tête, il se dirigeant vers l’arrière du bâtiment en franchissant une porte. Devant lui se trouvait un corridor horizontal et quatre portes, deux devant lui et une à chaque extrémité. Celle l’extrémité gauche n’était qu’une salle de bain, a l’extrémité droite, un petit dortoir pour certains réfugier ou invité. Sur le mur du fond, la porte à sa droite menais à une bibliothèque contenant des centaines de livre et celle de gauche un bureau. C’est cette dernière qu’il franchit. La petite pièce était composé d’un lit, d’un bureau, d’une chaise et d’une petite bibliothèque, elle aussi contenant des livres mais aussi de vieux registre. Il s’en  approcha et tira 3 livres vers lui dans un ordre bien précis. Un petit grincement se fit entendre pour finalement voir une dalle de pierre dans le coin libre se glisser sous un mur, ouvrant un passage vers un escalier. Farka l’empruntant, descendant dans les sous-sols de l’église. Lorsqu’il fut assez bas, il tira une chaine sur le mur à sa droite, actionnant de nouveau le mécanisme et refermant le passage. Il continua à descendre quelque marche pour arriver au sous-sol. Le tout était très mal éclairer, de vielles ampoules et des fils parcouraient les plafonds.  Il continua son chemin, empruntant mainte porte et corridors. C’était un véritable labyrinthe, mais le prêtre le connaissait par cœur. C’était presque une véritable cité souterraine, la plupart des portes menaient vers des dortoirs ou d’autres portes, bien que la plupart était vide. Les autres allaient vers des entrepôts, garde-mangers, salons, salle de divertissement, salle de bain etc. Mais comme pour les dortoirs, ils étaient très peu utilisés, le nombre de personne vivant ici était relativement faible. Il arriva finalement dans une grande pièce rectangulaire, sur les côtés se trouvait d’autre salle mais beaucoup plus petite et basse, fermer par une porte en métal. Il y en avait en tout une douzaine.  Au fond, un trône ou était assis une énorme créature bouffis à quatre bras. Sa peau brune et son exosquelette vert forêt, héritage de la flotte-ruche Chimère, le rendant difficile à voir avec le peu de lumière. Mais Farka n’avait pas besoin de le voir, il le ressentait dans son corps et dans son esprit. Il n’avait pas réellement besoin de descendre jusqu’ici pour lui parler, mais le patriarche voulait l’avoir devant lui.

Père…

Il ressentit en lui le sentiment chaleureux de son créateur. D’autre de ses frères arrivèrent à ses côtés. Edkas et Elyas. Eux aussi étaient de la 4e génération, mais des trois, seul Elyas n’était pas un psyker. Les deux, à la base chauve, portaient une perruque coller à leur crane et avaient un visage très charismatique. Farka remarqua assis sur un banc, une coiffeuse et un tailleur, les deux avaient été hypnotisé et ramener à la cause du culte. En effet, Elyas et Edkas avaient enfilé des habits propres qui pourraient les faire passer pour des membres de la haute société. Ils étaient chacun flanqué de deux gardes du corps armés de pistolet laser. Les gardes étaient eux aussi des membres du culte, entrainé et équipé par les trois membres des forces de dépense planétaire qui avait eux aussi été intégré au culte. Farka refit un rapide compte des membres de la nuit verte… non donné au culte par ses membres humains, en raison de la couleur des spécimens pur. Il n’y avait que trente humains, dont moins de dix savaient se battre, les autres étaient marchand, ouvrier ou d’autre truc du même genre. Ils n’étaient que cinq de 4e génération avec seulement deux psyker. Les autres générations se trouvaient, eux aussi, en faible nombre, mais cela importait peu, car le nombre de spécimen pur commençait à augmenter…

L’un d’entre eux apparut dans ses couleurs et sa peau caméléonne, sortant d’un tunnel  à la droite du patriarche, tunnel qui menait à l’énorme réseau d’égout de la ville portuaire. Le stealer continua son chemin pour entrer dans l’une des petites pièces dont un humain venait d’ouvrir la porte, pour ensuite la refermer lorsque la créature fut à l’intérieur. Le message fut compris par tout le monde : Les égouts étaient libres, ceux de 3e génération patrouillaient encore. Deux sectaires s’approchèrent  d’Edkas et d’Elyas, leur donnant une bourse remplis d’argent. Puis ces derniers partirent, suivit de leurs garde respectif. Edkas se rendait à Angels bay alors qu’Élyas allais à Numéas.

Le prêtre Farka souri, après des mois de préparation, ils étaient prêts à bouger. Le culte se mettait en route.

Lucile ouvra sa boulangerie tôt le matin, comme à chaque jour. Ses quelques employés s’afférait devant leurs fours, préparant gâteau et pain. Quelque clients passèrent, puis entra une habitué.

-Bonjours Lucile!

-Bonjours Madame Salvanie! La même chose que d’habitude?

Elle asquescia, cette riche femme adorait la boutique. Comme plusieurs personne d’ailleurs… Cette popularité lui permettais de faire de nombreux profits, profits qui  allais généreusement a l’église du quartier pauvre, a son Culte caché et surtout, à la divinité qui les dirigeaient… Sa grande contribution la rendait fière, sa boulangerie étant dans un quartier plutôt riche. Sa cliente interrompit ses pensées :

-Vous avez entendu parlez de l’évènement de cette nuit?

-Hum…Non. Répondit-elle, le visage incrédule.

Madame Salvanie rapprocha son visage pour lui chuchoter à l’oreille :

-Des terroristes ont attaqué l’ambassade Xenos… Ils ont l’air paniqué… je ne connais pas les détails mais j’ai l’impression qu’ils ne resteront pas inactifs…

L’information se transmis en un instant via le lien psychique du culte. Farka, assis à une table dans les souterrains avec les deux derniers hybrides de 4e génération, Draken et Harnost, fronça les sourcils. Le culte au complet demeura silencieux pendant quelque minute, aucune parole verbale ou psychique ne fut échangée. Ce fut finalement le prêtre qui brisa le silence.

<<-Est-ce une bonne chose? >>

Draken qui était beaucoup plus impulsif et agressif fut le premier à répondre :

<< Pourquoi se serais une mauvaise chose? Nos ennemis s’entretuent!>>

<< Sauf que les Tau se sentiront menacés et que puisque c’est un acte de terrorisme, le gouverneur fera tout pour éloigner cet acte de lui-même…>>

Répondis Harnost avant d’être complété par Edkas.

<< Et les Tau deviendront plus sévère et tenteront surement de faire une répression sur cette ville. >>

Alors que le doute s’installait, le patriarche se joignit finalement à la conversation.

<<N’ayez crainte, même si des répressions sont à craindre, nous tourneront cela a notre avantage. Edkas et Elyas, continuez votre mission, Farka, continue de garder l’église et prépare toi a peut-être recevoir des Tau ou des impériaux… Draken, Harnost, il nous faut agrandir nos rangs…. Ne vous inquiétez pas mes fils, nous vaincrons. >>