Les Annales de la Compagnie Noire

"Depuis des siècles, les souvenirs de la Compagnie noire sont consignés dans les présentes annales. Depuis des siècles, la troupe se loue au plus offrant et les batailles qu'elle a livrées ont déjà rempli maints volumes. Jamais pourtant elle n'aura traversé de période aussi trouble. Entrée au service de la Dame et de ses sorciers, la Compagnie participe à l'une des plus sanglantes campagnes de son histoire. Les combats incessants, la magie noire qui empuantit l'air... bientôt les hommes tombent comme des mouches, et ceux qui restent debout se demandent s'ils ont choisi le bon camp. Ce sont des mercenaires dépravés, violents et ignares, sans foi ni loi, mais même eux peuvent avoir peur, très peur..."

Voilà. Pourquoi j'en parle ?
Parce que si vous aimez 40K, vous allez aimer ça.

Mine de rien de nombreux éléments sont là : les hommes qui se laissent ballotter par les éléments, la magie et les "démons" omniprésents, terrifiants, destructeurs, les héros qui n'en sont pas, les batailles sanglantes et brutales... C'est de la Dark Fantasy dans ce qui se fait de plus efficace, et pour moi l'une des meilleures sagas que j'ai pus lire.
Là-dedans on ne trouve pas de héros, pas de grands sentiments, juste le dur quotidien d'une bande de mercenaires traînés dans quelque chose de bien plus grand qu'eux. Auquel ils vont se retrouver mêlés, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Niveau style, c'est ultra efficace. Ecrit à la première personne, ça nous plonge dans l'ambiance qui est clairement le plus grand intérêt de cette lecture. C'est relativement simple à lire mais parfois assez difficile à suivre temporellement. On alterne les périodes hyper détaillées avec les ellipses de plusieurs mois, mais on s'y habitue et ça permet à l'histoire de ne jamais s'enliser dans ce qui aurait été inutile.
Ne vous attendez pas à de grandes batailles et des combats épiques: là-dedans la guerre est sale, pleine d'escarmouches, de coups tordus, de manipulations et de sorcellerie maléfique. Mais on se passionne pour le quotidien de ces brutes qui composent les rangs de la Compagnie, si délicieusement humains. L'un des gros avantages de cette série est qu'elle évite à la foi le manichéisme et le dépressif : oui c'est dur mais parfois ça marche.

A mon sens l'une des oeuvres majeures de la fantasy, qui définit à elle seule tout un style. J'ai rarement autant pris mon pied à la lecture.

La dernière fois que t'as parlé d'un bouquin ('fin... je crois que c'était toi je suis pas sur... L'Ange de la Nuit ça te parle?) j'ai bien aimé.

Du coup j'irais voir ce que ce truc donne une fois que j'aurais finis les 3-4 Black Library qui trainent chez moi.

L'Ange de la Nuit c'était Schultz je crois à l'origine. Mais j'ai commenté et appuyer son commentaire positif

Egalement, si tu as aimé l'Ange de la Nuit, l'auteur a commencé une deuxième série appelé "Le porteur de lumière", c'est moins dark fantasy et un peu plus high fantasy, mais on y retrouve le même esprit et je l'ai tout autant dévorée.

Mais y aussi clairement des points communs entre l'Ange de la Nuit et les Annales de la Compagnie Noire. L'Ange de la Nuit a plus d'héroïsme, mais on y retrouve un peu le même genre d'ambiance brutale.

C'était bien moi l'Ange de la nuit (content qu'on s'en souvienne ).

La série m’intéresse, faudra que je commande le bouquin.

J'aurais définitivement pas perdus mon temps

Tiens, je up parce que j'ai récemment finis la saga et... c'est tout bon quoi, jusqu'à la dernière ligne. C'est clairement l'une des conclusions les mieux faites que j'ai pus voir depuis longtemps, elle répond à toutes les questions, n'est pas trop fermée, pas trop abrupte...

Bref, mangez-en.

Les Annales de la Compagnie Noire a définitivement gagné sa place au panthéon de mes livres préférés. Sans aucun problème.

j'en suis au troisième tome actuellement mais j'ai fait une pause pour l'instant. Mais oui, je recommande aussi la lecture de la série.