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 Adepta Sororitas

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Arax, Inquisiteur
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Arax, Inquisiteur
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MessageSujet: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeMer 4 Nov 2009 - 12:40

Voici une courte histoire qui durera un prologue et quatre chapitres. Il met en scène (comme son nom ne le dit pas du tout) les fidèles Filles de l'Empereur, les Adepta Sororitas.
Enjoy.



Adepta Sororita





Prologue


La petite planète de Poroa dans l’Ultima Segmentum n’était pas d’une importance vitale. Peu peuplé par quelques colons ayant réussi à mettre en commun suffisamment pour quitter leur quotidien misérable, la planète était comptait un peu moins de deux millions d’habitants, principalement réunis sur un petit archipel d’iles agricoles. Pendant des siècles cette communauté vécut en paix et ce monde presque paradisiaque attira même un couvent de l’Adepta Sororitas issu de l’ordre de la Lame Écarlate.
Cependant la paix est fragile et les vies risquent toujours de basculer à tout instant.



George se releva difficilement, une grosse gerbe de blé entre les bras. Il la chargea sur le petit tracteur à chenilles avant de reprendre sa faux. Aussi loin que portait son regard, les champs d’or luisaient à la lueur du soleil, ne cedant que face à la forêt séculaire et à ses arbres acajou. Une douzaine d’autres jeunes hommes et femmes travaillaient dans cet immense champ, à récolter ce que l’Empereur, béni soit Son nom, faisait croitre de cette terre nourricière. Normalement une centaine de personnes auraient du s’activer ici mais une épidémie de grippe saisonnière avait cloué une bonne partie du village au lit avec une grosse fièvre. Selon le prêtre ce n’était rien de grave, une simple petite épreuve proposé par l’Empereur à Ses fidèles. George s’en contentait très bien.

Il aimait sa vie simple de paysan. Les jours et les mois s’égrainaient calmement dans un quotidien heureux. Cette année il allait fêter ses dix huit ans. Il serait vraiment un homme à présent ! Alors qu’il fauchait une nouvelle gerbe et que la sueur coulant sur son torse bronzé accrochait un rayon de lumière, il croisa le regard de Jarra, une jeune fille de son age. Il lui adressa un sourire auquel elle répondit en rougissant. La vie était vraiment belle !



George vit le village se profiler à l’horizon. Un assemblage d’une centaine de foyers blottis au milieu de la forêt. Lui et les autres jeunes gens étaient de retour après cette dure journée de labeur, les deux tracteurs chargés d’épis qui iraient alimenter le moulin de la ville. Dans le crépuscule, les feuilles rouges de la forêt prenaient une teinte magnifique et le jeune homme s’émerveilla une fois de plus de la beauté simple de la nature. En baissant les yeux il trouva la beauté complexe de l’humanité.

Jarra était resplendissante dans la flamme de sa jeunesse. Une chemise ouverte révélait ses petits seins qui depuis toujours rendait George fou. Un pantalon court exhibait ses jambes musclées par les heures passées à courir dans les bois. Ses grands yeux noirs attiraient le regard irrésistiblement et cachaient ainsi une bouche trop grande. Son visage était entouré par des cheveux blond coupés court, à la garçonne. George et elle se connaissaient depuis leur plus tendre enfance mais avec le temps leur relation était devenue plus complexe. Amis, amants, la frontière était mince.

Le groupe arriva devant le moulin du village, ses pales tournaient mollement dans la brise tardive. Ils laissèrent le fruit de leur moisson dans un grand hangar avant que chacun ne retourne vers chez lui. George trouva le temps d’attraper Jarra par le coude avant qu’elle ne s’éclipse, aussi insaisissable que le vent. Leurs regards se croisèrent, leurs corps frissonnèrent. D’une main il lui caressa les cheveux avant d’attirer son visage contre le sien. Un instant ils parcoururent chacun le corps de l’autre, redécouvrant avec délice un terrain pourtant déjà connu. Alors que le jeune homme commençait à s’avérer trop aventureux dans ses caresses, Jarra l’arrêta d’une légère poussée.

-Ma mère n’allait pas très bien ce matin, il ne faut pas que je lui cause de soucis, dit elle d’une voix ou se mellait tristesse et agacement. On se reverra demain.

Avant que George ne puisse réagir, elle l’embrassa fougueusement avant de s’éclipser en quelques instants dans les ténèbres grandissantes de cette fin de journée. Le paysan resta songeur quelques instants, goutant les dernières traces de ce baiser. A la fois il était tenté de la poursuivre, il savait qu’elle ne résisterait pas à leur envie commune mais il voulait aussi aller à son rythme pour une fois, afin de ne pas laisser leur relation dépérir comme à chaque fois.

Il prit donc le chemin de sa demeure. Le village lui semblait étrangement silencieux en cette nuit. Habituellement il y avait toujours quelques personnes animant les rues à cette heure-ci mais en ce jour elles restaient désertes. Le village tournait au ralenti depuis l’arrivée du premier infecté trois jours plus tot, mais la grippe ne durerait pas, elle passerait comme tout les cinq ou six ans avant de revenir quelques années plus tard. Cela faisait aussi partie du cycle de cette vie. Il vit enfin sa petite maison, dressée calmement au sommet d’une colline. George remonta le petit chemin y menant et ouvrit la porte.
Une odeur méphitique l’acceuillit. Il lui semblait que l’on avait plus aéré ce lieu depuis des semaines. Il ouvrit en grand les fenêtres mais en se rapprochant de la chambre de ses parents, il remarqua qu’elle était la source de cette infection. La porte tourna sur ses gonds, libérant une vague d’air vicié qui donna presque envie de vomir à George. Dans le lit il vit les formes immobiles de ses parents. Pressant un tissu sur son nez il avança, allumant la lumière. Son père réagit faiblement et se releva péniblement du lit.

George fut horrifié à cette vue, le visage de son père était couvert de plaques verdâtres et de plaies dégoulinant de pu. Il allait pourtant assez bien le matin même !

L’homme ravagé tenta d’ouvrir la bouche mais seul du sang en sortit. Le jeune homme n’osait toucher ses parents mais il devait faire quelque chose. Il sorti de la salle et prit le combiné téléphonique, appelant le medicae du village. Après une attente qui lui parut interminable la tonalité cessa soudain.

-Docteur ? commença George, d’une voix qui devint vite hystérique. Mes parents, docteur, ils vont mal, des plaques, du pu ! C’est horrible, et l’odeur ! Il faut…
-Le Medicae Gent est déjà en consultation répondit la voix d’une jeune femme. L’épidémie s’est aggravée, tous les habitants sains sont priés de quitter leur domicile et de rejoindre le Templum. Au revoir.

La communication cessa abruptement. George resta un instant immobile, espérant un rappel ou quoi que ce soit du genre mais rien ne vint. Tous devaient se réunir au Templum ? C’était assez logique, il ne voulait pas risquer le même sort que ses parents. Bien que se sentant coupable il cria à ses parents qu’il passait la nuit dehors, ne recevant qu’un grognement pour réponse, avant de quitter la maison, courant presque. Il ne voulait pas de cette horreur ! Il voulait retrouver une douce journée. A force qu’il courait et que ses forces le quittaient, George se convainquit que tout irait bien. Demain le medicae irait ausculter ses parents et d’ici quelques semaines ils se porteraient mieux.

Arrivant devant le Templum il fut surpris de ne rencontrer qu’une petite quarantaine de personne. Cette épidémie était vraiment grave. Ses soucis s’envolèrent pourtant à la vue de Jarra. Elle était en pleurs et il se dirigea droit vers elle la serrant dans ses bras.

-Ma mère est morte ! cracha-t-elle entre deux sanglots. Je suis arrivée à la maison et il y avait une odeur pestilentielle. Ma mère était étendue sur son lit. Son visage avait presque fondu ! Ses yeux [sanglot] ses yeux sont tombés de son visage [sanglot] juste devant moi ! Sous mon nez ! J’ai… j’ai couru, je l’ai laissée, je l’ai abandonnée !

Jarra ne put ajouter un mot et s’enfonça dans l’épaule réconfortante de George, pleurant à chaude larmes. George était lui aussi ébranlé. Si cette maladie était mortelle, alors peut être que ses parents aussi… il ne devait pas y penser. Il devait réconforter son amie, même si ce devait être d’une autre façon qu’il l’avait imaginé quelques heures plus tôt. Il passa donc sa soirée à lui décrire un futur radieux, où tous les tourments seraient bannis et où l’éclat du soleil ne l’abandonnerait jamais dans les ténèbres. Tout autour d’eux, d’autres groupes se formaient, tentant eux aussi de s'apporter un réconfort mutuel dans ce climat de désespoir. Les deux jeunes gens finirent par s’endormir, blottis l’un sur l’autre. Chacun portant à son compagnon un peu de chaleur dans cette nuit glaciale.




George fut réveillé par un étrange bourdonnement. Il était encore très profondément enfoui dans le sommeil mais ce son semblait perdurer et même s’amplifier avec le temps. Jarra ne réagit pas, de même que les autres assemblés. George pensa à une création de son imagination mais quand bien même fermait-il les yeux que le bourdonnement s’amplifiait. N’y tenant plus, il se dégagea lentement de l’étreinte de Jarra et se dirigea vers la sortie.

Dehors l’air était frais mais portait une très légère odeur désagréable, lui rappelant la chambre de ses parents en bien plus atténuée. Repenser ainsi à son père et sa mère lui rappela la situation, peut être étaient ils mort à l’heure qu’il était ? Il devait en avoir le cœur net, qu’importaient les risques. Il prit donc à nouveau le chemin de sa maison. La nuit était très sombre, d’épais nuages cachaient les étoiles. Mauvais présage ? Il n’aurait su le dire, mais c’en était bel et bien un.

En arrivant près de la maison, George trouva que le bourdonnement c’était fortement accentué. Il entra et fut prit à la gorge par une pestilence ignoble. Il ouvrit la porte de la chambre parentale et une volée de mouche grasse en sortit. Les silhouettes de ses parents étaient recouvertes par une couverture. Il s’en approcha alors qu’un horrible pressentiment se faisait sentir de plus en plus fort. Il empoigna la couverture et la retira d’un coup.
Le spectacle était répugnant. Une large plaie s’était ouverte en travers du ventre de son père et sa chemise était souillée par les viscères qui affluaient. Les visages des deux parents étaient ravagés, la mâchoire de sa mère s’étant détachée et reposant mollement sur sa poitrine maintenant. Pire que tout, une horde de mouche recouvrait chaque parcelle de peau exposée. Ces insectes étaient longs d’une dizaine de centimètres et déchiraient les vêtements en certains endroits pour festoyer de la chair qu’ils protégeaient. George vomit à cette vue horrible et tenta de chasser les mouches par de grand gestes.

C’est alors que quelqu’un le stoppa. Son père avait agrippé son bras de sa main nécrosée et il se levait maintenant, lentement. George était trop horrifié pour réagir à la vue de ce qu’il savait être un cadavre se redressant. Sa mère aussi commença à bouger et lorsque son père se tint sur ses deux pieds, ses viscères et boyaux se déversèrent, souillant les chaussures de George. S’en était trop ! Il se mit à vouloir fuir, plus ardemment que toute autre chose. Il tira sur cette main qui bien que morte lui verrouillait le bras dans un étau implacable. George ne voulait pas tenter de déserrer les doigts de son père, il ne voulait même pas toucher cette main… morte. Dans sa fuite vers l’avant il put soudain avancer mais il sentait toujours la pression sur son bras. Peu lui importait, il courut hors de la chambre. Refermant la porte derrière lui. Il remarqua alors l’avant bras qui était resté accroché au sien. Avec des hurlements hystériques il décrocha l’immonde chose avant de la jeter au loin. Le bourdonnement augmentait d’intensité. Il leva les yeux et vit une nuée de mouches géantes tourner au dessus de lui. Il sortit de sa maison, hululant de terreur. Il vit un nouveau groupe de silhouettes à la faible lueur de… il vit des flammes. Toute une partie du village brûlait.

Le monde était il devenu fou ? Les brasiers étaient encore loin mais semblaient se rapprocher dangereusement. Il se rua vers les quelques personnes qu’il avait vu mais compris son erreur quand des orbites vides se tournèrent vers lui. Ils étaient trois. L’un avait perdu un bras, l’autre le fixait de ses yeux absents tandis que avait une peau à la teinte répugnante. George se remit à courir, droit sur le Templum. Il trouva les quelques villageois regardant avec horreur les flammes se propager. Ils ne semblaient pas au courant de la véritable menace. Le paysan agita les bras et cria à plein poumon pour attirer leur attention.

-Morts ! Ils sont tous morts ! Et ils se relèvent ! hurlait-il.

Les autres villageois le regardèrent comme si il était fou, reculant même en voyant les taches infectes qui souillaient sa tenue. S’en rendant lui aussi compte, George jeta sa chemise avec un cri de terreur. Il vit Jarra s’approcher de lui pour le calmer mais le fléau aussi approchait. Les anciens habitants du village réduits à l’état de cadavres ambulants arrivèrent soudain. En masse. Les villageois ne crurent d’abord pas leurs yeux en voyant cette horde décatie foncer ainsi vers eux. Puis ils commencèrent à paniquer. Jarra courut se réfugier dans le Templum, suivie de George. Tout deux parvinrent à s’y faufiler juste avant que les portes ne soient fermées par des villageois terrifiés. Le pasteur en charge seul gardait à peu près son calme, hurlant des prières à la gloire de l’Empereur alors qu’il passait un instant dans le presbytère. Il en ressortit avec cinq fusils de chasse qu’il distribua aux quelques hommes restant. George ne se rendit compte qu’alors que beaucoup s’étaient retrouvés enfermés dehors. Leurs hurlements de terreur lui parurent soudain très clair au milieu des bourdonnements. Puis ce furent des cris de douleur, et plus rien.

Des poings tambourinaient contre la solide porte du bâtiment. Il n’y avait pour le moment rien à craindre de ce coté là. C’est alors que le bourdonnement se fit plus fort. Le vitrail de l’une des fenêtres fut soudain brisé et un torrent de mouches envahit la nef, le bruit de leurs milliers d’ailes étaient un véritable supplice. Elle se jetèrent sur le pasteur qui n’avait cessé de psalmodier à la gloire de l’Empereur. Avec horreur George vit les mouches entrer dans sa bouche, pénétrer ses oreilles, déchirer sa peau pour s’y engouffrer. Un millier de mouches avaient du pénétrer ce corps. Les chants avaient cessés et les bourdonnements également. Un silence encore plus effrayant que la cacophonie des mouches s’abattit sur les survivants. Tous virent avec horreur la peau du pasteur verdirent alors que sa panse se distendait. Des paquets de furoncles apparurent sur sa peau alors que ses deux yeux tombèrent avec un « ploc » écœurant, remplacés par un nouvel œil unique qui lui sortit du front. Enfin il enfonça une main dans son propre ventre, spectacle face auquel beaucoup rendirent le peu qu’ils avaient dans l’estomac, avant d’en ressortir une épée rouillée.

Ceux qui avaient reçut un fusil firent feu mais ne parvinrent qu’à faire voler quelques lambeaux de chair corrompu. Le démon s’avança d’abord lentement puis il se rua sur un groupe, abattant son épée pestilentielle. George vit avec horreur les corps de ceux qui avaient été touchés flétrir en quelques instants. Il entraina Jarra avec lui vers l’escalier qui menait au clocher. En regardant en arrière il vit les cadavres se relever à leur tour et attaquer les quelques survivants. Il réussi à empoigner un fusil qui avait glissé au sol avant de quitter la nef, poursuivi par les hurlements des quelques survivants. Ils tombèrent sur une porte, condamnant l’accès à l’échelle menant au clocher. George tira de toutes ses forces puis frappa la porte à coup d’épaule. L’odeur lui annonçait que la créature se rapprochait de plus en plus. Il plaça un tir dans la serrure et se rua vers l’échelle, tout de suite suivi par Jarra. Il monta le plus vite possible entendant sa compagne pousser un petit cri. Lorsqu’il arriva au sommet l’air était brûlant. Le village entier était la proie des flammes et des torches humaines se distinguait ici et là.

Mais il n’avait pas de temps à perdre. Il tira Jarra à lui et referma la trappe. C’est alors qu’il vit le sang souillé couler de la jambe de sa bien aimée. Elle leva un regard vide vers lui et ouvrit la bouche. Non pas un son mais une mouche en sortit. George recula vers la balustrade terrifié à l’idée de devoir utiliser son arme contre l’objet de ses désirs. Le zombi de la peste commença à se relever, sa peau prenant déjà un ton maladif. George vit la mort venir.

Mais c’est un ange qui arriva.

Son armure rouge resplendissait à la lueur du village en flamme, elle-même semblait irradier d’une lumière blanche. Deux bolts fauchèrent le corps mort et le firent basculer du haut du clocher. La séraphine se posa en douceur sur le sol, ses réacteurs dorsaux chassant la poussière. A sa vue, George pleura de soulagement. Maintenant qu’il regardait plus attentivement il vit d’autres femmes en armure qui finissaient de mettre feu au village. Leurs toges blanches détonnant dans cette nuit si sombre.

- Êtes-vous un ange ? demanda George, les larmes aux yeux. Vous m’avez sauvé la vie, madame, vous êtes une envoyée de l’Empereur Dieu !

-Je ne suis pas un ange, je suis une Adepta Sororita, une envoyée de l’Empereur. Et ce n’est pas votre vie que j’ai sauvé, mais votre âme.

La vie de George se finit ainsi, non sur un bourdonnement mais sur la détonation d’un pistolet bolter.
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Zylvos

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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeMer 4 Nov 2009 - 13:10

Lu sur JVC, je demande la sweet. :noel:
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeMer 4 Nov 2009 - 13:22

Vous m'avez sauvé ^^

Non en fait... BLAM ><

Sympatoche comme fic ^^
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Njarll
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeVen 6 Nov 2009 - 16:18

J'aime bien les sdb , elles ont le sens des priorités :noel:
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Arax, Inquisiteur
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 18:57

Chapitre 1 : L’ange



Lucia posa son réacteur dorsal sur un casier prévu à cet effet avant de s’asseoir tranquillement sur la banquète du rhino. Comme elle, ses sœurs s'installèrent et chacune se mit à nettoyer tranquillement leurs paires de pistolets bolter. Dans un silence quasi religieux, la séraphine observa ses camarades. Si l’on exceptait le sang qui tachait ici et là leurs toges normalement d’un blanc immaculé, aucun indice ne laissait supposer qu’elles sortaient d’une nouvelle mission de purge. Pas un visage ne trahissait une émotion, ni peur, ni regret, simplement une froide détermination.

Lucia non plus ne ressentait aucun remord, elle était une Adepta Sororita, une fille de l’Empereur. Elle n’agissait qu’en Son nom pour accomplir Sa volonté, il n’y avait pas de doutes à avoir quand à la justesse d’un tel acte.

Depuis le début de l’épidémie, l’escouade en était à sa troisième mission de purge. La commanderie avait été informée de la nature démoniaque de cette infection, et tous les malades potentiels devaient disparaitre dans les flammes. Ainsi les groupes de purification avaient été créés, composés de vingt sœurs accompagnées de dix séraphines. Des petites forces de frappe, capable de faire disparaitre un village en une nuit. Aux yeux de certains leurs actions auraient pu paraitre inhumaine mais elles agissaient pour protéger un de Ses mondes de la corruption suprême et aucune autre considération n’étaient à prendre en compte. Mieux valait mourir dans les flammes de la purification que rongé par la corruption.

L’écran de communication du rhino s’illumina soudain, révélant le visage dur de la palatine Lethe. Cette femme servait l’Ordre depuis plus de quarante ans et sa discipline et maitrise de soit était légendaire. C’est avec une voix sèche et dure qu’elle parla :
-Nous avons un autre cas de village infecté non loin de votre position, dix kilomètres sud est. La population a déjà reçu l’ordre de se regrouper dans une scholam. Puisse l’Empereur veiller sur leurs âmes et votre fureur purger toute trace de corruption.
-Oui ma sœur ! répondirent les séraphines d’une seule voie.

Alors que le rhino obliquait sa direction vers une nouvelle destination, un chant s’éleva parmi les sororitas. Un hymne d’une grande beauté à la gloire de l’Empereur a la fois enhardissant et déchirant par la tristesse qu'il véhiculait. Lucia s’abandonna au chant, laissant son esprit s’abandonner à la grâce. Depuis qu’elle avait rejoint la sororité à l’âge de huit ans, le chant était son seul plaisir, une façon à la fois de louer l’Empereur pour ses dons innombrable mais aussi une simple distraction artistique délicieuse. La vie d’une sororitas était faite de prières, de recueillement, de chants et de flammes. En ces jours troublés où l’ardeur des justes devait brûler avec une intensité exceptionnelle, le chant était à lui seul une façon de se recueillir et de prier, d’oublier un instant l’odeur de la cendre et la froideur du cœur. Tandis que le coeurs des voix gonflait, Lucia sentit des larmes couler sur ses joues et ne put s'empêcher de recommander les âmes de ceux qu'elle allait tuer au divin Empereur.

Les minutes passèrent sans que la femme n’en prenne conscience. Elle sentait la douce chaleur que lui apportait toujours la bénédiction d’avant bataille. Alors que seule une minute lui semblait être passée, le rhino s’arrêta, ouvrant son écoutille face au nouveau lieu de mission.

Chacune des séraphines se leva, prit ses réacteurs dorsaux avant de sortir du véhicule. Les deux autres escouades de sœurs étaient déjà dehors, se tenant dans un parfait ordre de bataille, bolter ou lance flamme à la main. La brise matinale agitait les robes blanches mais les détecteurs de l’armure de Lucia signalaient qu’elle portait une corruption maintenant trop familière. Le feu de l’aube était légèrement teinté de vert, comme si le ciel lui-même avait été affecté par cette étrange contamination. Lucia sentait la colère monter en elle, ce monde était un don de l’Empereur, préservé par Sa volonté des ravages dont se rendaient coupable Ses sujets. Jamais elle ne laisserait cette beauté se ternir. Du moins pas sans se battre. Elle se retourna vers ses sœurs, leurs casques dorés ne laissant pas plus place à l’émotion que leurs visages plus tôt, néanmoins, Lucia pouvait senti la colère qui brûlait en elles aussi.

-Mes sœurs, commença t-elle, aujourd’hui encore nous serons les instruments de la volonté de l’Empereur ! Ici encore, une vile souillure tente de corrompre Ses sujets, d’abattre Son œuvre, laisserez vous ceci arriver ?
-Nous porterons les flammes de la rédemption à tous Ses ennemis !
-Aujourd’hui notre ire renversera la corruption, nous prouverons que rien ne résiste à la colère des justes. En avant ! Pour l’Empereur !

Les trente sororitas s’élancèrent dans un bel ensemble. Les séraphines s’élevèrent dans les cieux, partant en avant du reste des forces alors que les deux autres escouades commençaient déjà à mettre le feu aux bâtiments de la périphérie de l'agglomération. Cette cible était plus importante que le village de la nuit précédante. Une petite ville d’un millier d’habitants. Lucia se demanda un instant si elle et ses sœurs devraient un jour purger la capitale planétaire. Quelques infections s’y étaient déclarées mais les forces gouvernementale avaient circoncis l’infection éliminant ses porteurs. Il fallait prier que cela continue. Si les sœurs ne pouvaient trouver la source de l’infection, ce monde finirai par tomber, quoi qu’il puisse arriver.

En quelques minutes, les séraphines survolèrent la ville désertée et arrivèrent devant les portes de la scholam. Elles avaient été défoncées et une vingtaine de zombis de la peste se tenaient autour l’air hagards, la bouche pendante. La fureur de la sororité s’abattit en un instant. Sœur Tabatha et sœur Thérésa libérèrent la fureur de leurs lance flamme légers et les corps morts prirent feu, se consumant rapidement dans la fraicheur matinale. Lorsque les cadavres s’effondrèrent ; les deux porteuses de lance flammes commencèrent à mettre le feu à la scholam. Un brasier éblouissant s'épanouit du bâtiment alors que le prometheum attaquait chaque mur, abattait chaque cloisons. Aucun cri ne s’éleva, signe que tous ses occupants devaient déjà être morts. Cela parut étrange à Lucia qu’un village infecté depuis si peu de temps soit déjà tellement corrompu, cette maladie devenait elle encore plus virulente ?

C’est alors que se mit à résonner le maudit bourdonnement. Les sœurs se regroupèrent dos à dos peu avant que n’arrive la marée des mouches infectes. Les flammes de la purification s’élevèrent à nouveau et des milliers de ces insectes impies partirent en cendre avant même d’avoir atteint les sœurs. Cela aussi était étrange, habituellement les mouches n’attaquaient pas les sororitas, comme si elles savaient qu’elles ne pouvaient rien leur faire. C’est alors que la radio de Lucia se mit à grésiller.
-… cia ? Sœur Lucia ? Nous sommes attaquées, des centaines de cadavres ambulant sont subitement apparus et se ruent vers nous, demandons assistance.
-Bien reçu, arrivons sur zone dans quelques minutes.

En se recentrant sur la situation présente, Lucia remarqua soudain qu’une horde de morts les entouraient. Ils n’avaient jamais fait ça, jamais ils n’avaient agis avec un semblant d'intelligence. Toutes les séraphines levèrent leurs pistolets et se mirent à délivrer la mort sur leurs ennemis, les balles explosives fauchaient les corps, détruisaient les membres, éclataient les têtes. La discipline de tir était exemplaire, pas un zombi ne recevait plus que le nécessaire pour le mettre hors de combat. Malgré tout les sœurs ne pouvaient arrêter la vague. Les chargeurs arrivèrent à leur terme et les morts se firent de plus en plus proches. Dans un ensemble parfait, les séraphines enclenchèrent leurs réacteurs dorsaux, et alors que toute rechargeaient leurs armes, sœur Tabatha et sœur Thérésa libérèrent les flammes sur la masse puante. Il était maintenant temps de retrouver leurs autres sœurs et de nettoyer totalement ce village.
C’est alors que retentit une rafale de bolter.

Sœur Octavia fut touchée par deux projectiles et, paralysée par la douleur, elle se posa douloureusement sur un toit. Les autres séraphines se posèrent à leur tour et Lucia put examiner ses blessures. L’empereur soit loué, son armure avait tenu le coup mais le choc l’avait rudement touchée. La sœur supérieur se releva et vit la source des tirs et probablement la source de l’infection elle-même sortir de la scholam en flamme. Ils étaient grands, peut être deux mètres et demi, et leur corps tout entier était bouffi. Ils portaient des armures vertes craquelées qui laissaient passer leur panse distendue. Ils étaient des space marines du chaos, des marines de la peste pour être exact et ils étaient la mort.

Dès qu'elles virent surgir les repoussantes créatures, les séraphines se mirent à faire feu de leurs pistolets. Une véritable grêle de bolts s'écrasa contre les plastron décrépis des Death Guards qui avançaient maintenant sur la place face à la scholam mais ceux ci semblèrent ne rien sentir. Alors que des dizaines de cratères se formaient à la surface de leurs armures et que leurs chairs volaient en tous sens, ils continuaient à progresser insensiblement. Ils levèrent leurs bolters et ceux ci se mirent à cracher la mort sur les séraphines à couvert. Les servantes de l'Empereur n'eurent d'autre choix que de baisser la tête.

Alors même qu'ils progressaient, les astartes corrompus entonnèrent un terrible chant qui semblait à la fois fait de paroles et de bourdonnement. Les sororitas pressèrent leurs mains contre leurs casque en tentant de se prémunir de cette funeste mélopée la blessée pour sa part laissa des larmes couler derrière ses oculaires alors que le son amplifiait encore sa douleur. Les mouches grasses se rassemblèrent et se mirent à leur tour à tourbillonner autour des séraphines, le bruissement de leurs élytres se mêlant aux voix des renégats en un hymne à la décrépitude.

Au milieu de cette corruption, une seule resta stoïque, la sœur supérieure Lucia se mit à son tour à fredonner. D'abord d'une faible voix à peine audible face à la cacophonie des impies mais elle enfla rapidement, se gorgeant de toujours plus de force, il se répandit et les créatures du chaos semblèrent reculer alors qu'il prenait de l'ampleur. Une pure lumière se mit à émaner de son corps et les insectes répugnants prirent feu alors qu'ils étaient baignés par la grâce. Les sœurs cessèrent de se lamenter, une à une elles se joignirent à la voix de leur meneuse et la lumière gagna encore en intensité. Sœur Ophélia, toujours au sol, ne se rendit même pas compte que ses blessures se refermaient miraculeusement tandis qu'elle se laissait porter par les voix de ses compagnes.

Dans un parfait ensemble, les séraphines enclenchèrent leurs réacteurs dorsaux.
Un nouveau soleil s'éleva et les être corrompus face à elle levèrent leurs bras pour s'en prémunir. Alors que la colère s'ajoutait à la foi dans la voix des sœurs, celles ci abattirent une nouvelle fois leurs pistolets sur ceux dont l'existence même était une insulte faite à l'Empereur.
Ce ne furent pas de simples bolts qui surgirent lorsqu'elles pressèrent la détente, les projectiles qui en surgirent étaient nimbés de lumière à la pureté aveuglante. En un instant ils percutèrent les serviteurs de la déchéance, perçant leurs armures comme si elle fussent faites de papier. Les astartes renégats touchés moururent en quelques secondes, les survivants levèrent leurs armes et lancèrent un feu de retour mais la même lumière qui leur était fatale semblait protéger les filles de l'Empereur. Pendant un instant éphémère, des anges exterminateurs éclairèrent la nuit de Poroa et rien ne pouvait faire face à leur fureur.

Puis la lueur s'éteignit comme elle était apparue alors que le chant perdait en intensité. Les séraphines se posèrent au sol tandis que le dernier de leur ennemi s'effondrait, le corps ravagé par de saintes flammes. Elles posèrent le genoux à terre et alors que les blessures qu'elles avaient pu ignorer par la grâce de l'Empereur se manifestaient finalement, elles adressèrent une prière à leur divin maître pour leur avoir permis de vaincre.
Alors même que certaines de ses sœurs se serraient les unes contre les autres, occultant leur douleur derrière leur joie, le regard de Lucia était aussi froid et meurtrier qu'il l'avait été lorsqu'elle combattait les astartes. Quelque chose de réellement mauvais devais se passer sur ce monde pour que des membres des légions renégates s'y trouvent, un sombre complot se tramait et en tant que Sa servante, il était de son devoir d'en trouver la cause et de la réduire en cendre.
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Helhorn
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 19:47

Toujours aussi magnifique, j'ai tout relu et franchement, bravo ma charogne :ok:
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 19:52

Toujours aussi bien écrit , beau et tout le tralala.


Mais en plus c'est des Soeurs de batailles ! :noel:
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Maitrelam

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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeSam 10 Avr 2010 - 8:43

C'est magnifique, l'Empereur dieux peut-être fier de vous Inquisiteur.
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeSam 10 Avr 2010 - 9:37

A mort Nurgle et tous les pustuleux (oui Drieg tu es concerné :hap: )

Sinon c'est beau, intéressant et bien écrit, que dire de plus ?
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 16:55


De retour au couvent à la suite de leurs deux nuits à l'extérieur, les sœurs du groupe de purification se dispersèrent, chacune cherchant le moyen de prendre un peu de repos et de s'astreindre à une plus grande communion avec son dieu.

Lucia était épuisée. Bien qu'à aucun moment de la bataille précédente il ne lui avait semblé sentir de douleur ni même l'impact d'une balle, alors que la divine lumière de l'Empereur refluait, elle avait pu voir les dommages terribles que les bolts des astartes renégats avaient pu causer à son armure. A peine débarquée du rhino, elle se dirigea péniblement vers les vestiaires où elle retira une à une les plaques de son armure, apposant sur chacune des plaies de sa carapace de céramite ses doigts formant le signe de l'aquilla et accompagnant le geste d'une prière destinée au Divin Guide qui l'avait protégé.

Une sœur de la branche pronatus de l'ordre se trouvait dans la salle et récoltait les pièces d'équipement abimées sur un chariot anti-grav en vue de les réparer aussi rapidement que possible. Lucia lui confia son plastron à moitié enfoncé ainsi qu'une jambière déchirée. C'était là un véritable miracle que sa chair n'ait été réduite en charpie par ce qui avait réussi à percer sa protection. Un miracle que l'Empereur dans Son infinie bonté lui avait confié.

Elle ne se sentait pas particulièrement fière qu'Il ait décidé de la sauver. Elle ne se sentait que reconnaissante. Celui dont la foi n'est motivée que par la recherche de profit n'est pas un vrai croyant, simplement un profiteur. Lucia n'aurait pas cessé de croire si le Seigneur de l'Humanité avait cessé de lui confier Ses dons, et c'était justement du fait même de son désintéressement qu'Il la jugeait digne de vivre pour Le servir.

Une fois les plaques restantes de son armure dument entreposée dans son casier personnel, la sœur supérieure se dirigea vers sa cellule. La pièce était petite et sans décoration, une seule icône dédiée à l'Empereur et sur laquelle se déversait la lumière crépusculaire issue de la seule fenêtre de la pièce détonait du ton majoritairement gris de cet environnement. Lucia s'agenouilla un instant devant l'image sainte, récitant une courte prière:

-Empereur miséricordieux, puisse tu prêter oreille à l'appel de ta servante. Je n'ai de désir pour moi mais seulement pour l'accomplissement de Tes plus nobles desseins. Puisses Tu en ces jours sombres accorder ta pitié à ceux que les ténèbres ont prit et dont les âmes sont les proies des démons. Puisses Tu les triompher des ténèbres les plus obscures et puisses Tu accepter la dévotion de ceux qui ne combattent que l'ennemi qu'ils peuvent voir. Ave Imperator.

Lucia se releva et le simple fait d'avoir récité sa prière la faisait se sentir plus légère. Elle retira la toge de toile blanche qu'elle portait avant de prendre une douche froide mais néanmoins délicieuse et de s'allonger quelques heures sur son lit.

Alors que son esprit embué par la fatigue survolait les événements de la journée passé, Lucia revit les astartes renégat et elle senti sa sainte colère bouillir au fond d'elle même. Mais dans le même temps, savoir que de tels monstres se trouvaient à la surface avait quelque chose de rassurant, l'ennemi avait désormais un visage, il devait avoir un corps que l'on pouvait frapper, un territoire que l'on pourrait faire brûler. L'ennemi n'étais pas une simple maladie que seule une hospitalière ou l'extermination de toute trace de vie sur cette terre aurait pu terrasser; maintenant que la sororitas avait vu son ennemi elle n'aurait de cesse de le traquer et de le détruire pour la plus grande gloire du Seigneur de l'Humanité. Certains auraient interroger l'Empereur sur la raison pour laquelle il eut laissé de telle horreurs s'abattre sur ce monde, Lucia elle ne fit que Le remercier de lui présenter une souillure à détruire.

Toujours à moitié endormie, elle se mit à fredonner un nouvel air, un chant mélancolique qui lui aurait valu, si elle était resté dans la bonne aristocratie de ses parents, mille et une louange. Alors que les paroles s'écoulaient d'elle elle se sentit réellement heureuse. Pour elle le bonheur n'était pas question de possession, elle était heureuse de servir l'Empereur et en tant que destructrice, elle devait se complaire dans les flammes et le sang, se réjouir de la vue de l'ennemi. Cependant elle s'autorisait par moment ces instants de béatitude où enfin la destructrice devenait artiste, où elle créait au lieu d'effacer. Ses pensées quittèrent la guerre et se laissèrent porter par la symphonie jusqu'à ce que leurs nouvelles ailes ne les conduisent dans le royaume des songes.




Lorsque Lucia s'éveilla de nouveau, la faible lumière de la fin de journée précédente avait été remplacée par celle bien plus chaleureuse de la matinée. Lentement elle laissa à son esprit le temps de parfaitement revenir à son corps puis elle se glissa lentement hors du lit, profitant une dernière fois de la caresse des draps sur sa peau. La sororitas se releva finalement d'un bond, son esprit pleinement éveillé décidé à faire de même avec son corps. Plusieurs minutes durant elle se consacra à des étirements, faisant jouer ses muscles fatigués par la journée précédente et délassés par la nuit qu'elle venait de passer.

Une nouvelle douche froide finit de lui remettre les idées en place et ce n'est qu'une fois pleinement en possession de ses moyens qu'elle s'agenouilla pour sa prière matinale. Honorer l'Empereur n'était pas affaire d'automatisme ni d'obligation, chaque prière devait être une tentative de toucher le divin et d'en saisir une infime fraction de son essence. Un être fatigué ne pouvait prétendre à tant.

Ses dévotions accomplies, elle remis ses sous vêtements et sa toge qu'elle ceignit d'une ceinture pourpre, seul signe de son rang, avant de se diriger vers la chapelle pour la prière commune. Là elle retrouva son escouade et salua chaleureusement chacune de ses sœurs. Ophélia semblait s'être parfaitement remise de sa journée précédente, elle vint même s'excuser de s'être laissé atteindre par les tirs de l'ennemi.

-L'erreur est humaine, et l'Humanité est la race de l'Empereur. Il ne faut pas se reprocher ses erreurs Ophélia, elles font partie de nous. La seule chose que vous devez faire est d'apprendre de tes échecs pour devenir toujours plus forte.

-Vous ressembleriez presque à une instructrice, sœur supérieure, répondit la séraphine avec un sourire.
-Je suis celle qui est en chage de notre escouade, en ce sens vous êtes presque mes filles, toute autant que vous êtes et n'est il pas du travail d'une mère de tenter sans succès de donner des leçon à ses filles?
-Vu sous cet angle, mais vous ne faites pas votre âge en ce cas mère!

Les sœurs assemblées rirent, non pas que leur humour de religieuse fut des plus poignant mais simplement du fait qu'elles étaient heureuses de vivre ensemble unies dans une même sororité par des liens plus fort que ceux du sang et du devoir.

L'office commença, tenu par la chanoinesse commandeur Ephèse. Après s'être recueillies chacune dans sa solitude, les sœurs partageaient désormais leur dévotion, sous la forme de chants et de prières. Sous les yeux des saints et des saintes couvrant les murs de la chapelle, nul appel ne fut fait à la haine, nul folie ne fut hurlée pour assouvir une quelconque soif de sang. La foi elle seule avait place et se devait être d'une telle pureté que l'associer à la haine en un lieu si saint eut été une insulte au couvent et à l'Empereur lui même.

Les voix mêlées de deux cent sœurs résonnèrent une heure durant puis la chanoinesse donna quartier libre à chacune pour la matinée. Les opération de purge devaient reprendre cet après midi ainsi que des opérations de recherches et destructions visant à détruire d'éventuels nouveaux groupes de marines de la peste. Les sœurs seraient organisées en cinq missions de quarante sororitas chacune. L'une d'entre elles resterait afin de garder le couvent tandis deux autres seraient dédiées à chaque tâche.





Lucia décida avec les sœurs de son escouade de consacrer leur matinée libre à entrainer leurs corps et principalement un entrainement au combat rapproché. L'ennemi était au moins en partie composé de space marines et face à de tels adversaires, une parfaite maîtrise de son corps était aussi précieuse que la plus puissante des armes.

Chacune portait la même tunique blanche marquée de l'épée rouge à garde en fleur de lys dans le dos, signe de leur appartenance à l'Ordre de la Lame Écarlate, ainsi que des sous vêtements de toile proche du corps. Rapidement, chaque sœur trouva une adversaire et elles se mirent à lutter à main nue avec une intensité qu'aucun membre de la garde impérial n'aurait pu reproduire. Lucia resta un moment à observer ses sœurs, son escouade, et ne put s'empêcher de se sentir fière en voyant la souplesse et la force dont chacune faisait preuve. Les coups étaient échangés sans retenu mais malgré tout avec une grande maitrise technique, lorsqu'une sororita se trouvait à terre, elle se relevait dans l'instant, fraiche comme si de rien n'était, endurant la douleur comme une simple donnée, rien de comparable à ce que pouvait causer une vrai bataille, à ce qu'avait eut à endurer l'Empereur en personne.

Une personne cependant restait sans adversaire et au lieu d'observer les nombreux affrontements ne détachait pas son regard de la sœur supérieure.

-Que voulez vous Ophélia?
-Vous restez sans adversaire, de même que moi, je voudrais avoir une nouvelle leçon de ma « mère ».
-Fort bien, répondit Lucia en souriant.

Les deux femmes s'avancèrent sur un tapis d'entrainement, se saluèrent, et s'écartèrent de part et d'autre de leur petite arène. Lucia observait attentivement sa vis à vis et se mit à tourner lentement alors que l'autre faisait de même. Pied nus, elle sentit la rugosité du sol et tout en se mouvant elle testa avec précision son adhérence, information normalement fournie par son armure énergétique mais qu'il lui fallait pour le moment estimer par elle même. Ophélia en elle même ne semblait pas chercher d'ouverture pour le moment, ses poings étaient resserrés et elle était en garde standard, prenant garde à ce que ses appuis soient stables. Ainsi donc elle laissait l'initiative du premier coup. Lucia ne fonça pas tout de suite, sachant parfaitement que le premier coup ne comptait pas comparativement au dernier.

Les deux adversaires firent un tour complet sans qu'aucune ne déclenche la moindre attaque, cependant elles s'étaient très légèrement rapprochées, toujours hors de portée l'une de l'autre mais suffisamment proche pour qu'une attaque fulgurante puisse porter.

Un nouveau demi tour eut lieu de cette observation mutuelle. Puis soudain, en un éclair, Lucia s'élança alors même qu'Ophélia entamait un nouveau pas et ne se trouvait donc que sur un appui. La sœur supérieur garda ses bras proches de son corps, prêts à parer à une attaque, décidée simplement à renverser l'autre sororitas par l'impact de sa charge. Ophélia se stabilisa aussi vite qu'elle le put en plaçant un pied en arrière et en portant ses poings à l'avant pour retourner la vitesse de sa supérieure contre elle. Lucia en voyant la manœuvre fit un pas de coté et attrapa les épaules de l'autre sœur afin de la déstabiliser et de la jeter au sol. Ophélia se sentit perdre son équilibre et ne put que se cramponner à la tunique de son agresseur pour tenter de l'entrainer au sol.

Les deux femmes finirent par toucher le tapis d'entrainement mais Ophélia se trouva allongée au sol alors que Lucia s'était fermement campée accroupis sur son aine les mains autour du cou de la vaincue.

-Voici donc ce que je peux encore t'enseigner: hier tu as été surprise par un ennemi que tu n'avais pas vu, tu as donc aujourd'hui tenté à tout prix de voir venir le coup qui t'était destiné afin d'y survivre et de riposter. Cependant à trop te focaliser sur un seul geste, tu n'as pas vu les autres et te croyant prémunie contre la surprise tu n'as été que plus facilement vaincue. N'hésite pas, ne laisse pas aux autres le loisir de dicter ta course, seul l'Empereur a ce privilège.
-Merci... mère.

Lucia desserra son étreinte et sourit à l'usage de ce sobriquet, elle se dit qu'il risquait fort de le poursuivre un long moment.

Elle ne s'interrogea qu'une seconde plus tard sur comment elle s'était à son tour retrouvé sur le dos deux mains autour du coup.

-Permettez moi aussi de vous donner un conseil sœur supérieure, ne baissez jamais votre garde tant que le parti adverse n'a pas rendu les armes ou que celles ci ne soient tombées de leurs doigts morts.
Lucia sourit à nouveau.
-Je ne l'oublierait pas ma soeur mais je compte sur vous toutes pour compenser mon étourderie.
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Tenkaranpu
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeDim 27 Mar 2011 - 9:12

Bon, allons continuer de commenter tes textes dans un joyeux désordre ordonné.

Citation :
La petite planète de Poroa dans l’Ultima Segmentum n’était pas d’une importance vitale. Peu peuplé par quelques colons
Arghl ! D'entrée de jeu, tu me renvois à la dure réalité de pauvre hère constipé. :non:

Citation :
George se releva difficilement, une grosse gerbe de blé entre les bras. Il la chargea sur le petit tracteur à chenilles avant de reprendre sa faux. Aussi loin que portait son regard, les champs d’or luisaient à la lueur du soleil, ne cedant que face à la forêt séculaire et à ses arbres acajou.
Même commentaire que pour la série Stargate, les communautés ont trop tendance à se ressembler entre elles, sans guère d'originalité. En même temps, on peut comprendre qu'il faille que ça soit familier au lecteur, et que c'est pour écrire du SF, et pas un remake du Livre des Merveilles de Marco Polo, mais bon...
Si tu compare avec la série Eisenhorn, par exemple, l'auteur a tendance à dépeindre la société dans lequel le personnage principal évolue. On retrouve fréquemment les noms de mets et produits qui n'existent pas sur Terre, mais qui sont fameux ou quotidiens dans l'Imperium du 41ème millénaire.


Citation :
Une odeur méphitique l’acceuillit. Il lui semblait que l’on avait plus aéré ce lieu depuis des semaines. Il ouvrit en grand les fenêtres mais en se rapprochant de la chambre de ses parents, il remarqua qu’elle était la source de cette infection. La porte tourna sur ses gonds, libérant une vague d’air vicié qui donna presque envie de vomir à George. Dans le lit il vit les formes immobiles de ses parents. Pressant un tissu sur son nez il avança, allumant la lumière. Son père réagit faiblement et se releva péniblement du lit.
Je sens venir Nurgle.

Citation :
Il voulait retrouver une douce journée. A force qu’il courait et que ses forces le quittaient, George se convainquit que tout irait bien. Demain le medicae irait ausculter ses parents et d’ici quelques semaines ils se porteraient mieux.
Très réaliste. Dans une situation de changement majeur, la première réaction des faibles est d'espérer que tout se termine au plus vite et que tout redevienne comme avant.


Citation :
En arrivant près de la maison, George trouva que le bourdonnement c’était fortement accentué. Il entra et fut prit à la gorge par une pestilence ignoble. Il ouvrit la porte de la chambre parentale et une volée de mouche grasse en sortit. Les silhouettes de ses parents étaient recouvertes par une couverture. Il s’en approcha alors qu’un horrible pressentiment se faisait sentir de plus en plus fort. Il empoigna la couverture et la retira d’un coup.
Très mauvaise idée. Ce corniaud de pécore sera bientôt contaminer lui aussi, à force de s'approcher. Tu veux que je te dise la bonne politique à suivre en cas d'épidémie de zombies ou autre qui promet d'évoluer très très mal ? Il faut fuir dans un lieu sauvage, avec armes et armures, où il sera possible de trouver de la nourriture et de s'abriter avec un petit nombre de gens déterminer à survivre.


Bon, c'était une introduction en bon et du forme pour l'action du texte.


Citation :
En se recentrant sur la situation présente, Lucia remarqua soudain qu’une horde de morts les entouraient. Ils n’avaient jamais fait ça, jamais ils n’avaient agis avec un semblant d'intelligence. Toutes les séraphines levèrent leurs pistolets et se mirent à délivrer la mort sur leurs ennemis, les balles explosives fauchaient les corps, détruisaient les membres, éclataient les têtes.
Normal, le joueur adverse a enfin pris un choix QG. :cool:

Citation :
Il était maintenant temps de retrouver leurs autres sœurs et de nettoyer totalement ce village.
Grand nettoyage de printemps ? Et après on ose me dire que j'ai des préjugés sexistes... :-p


J'aime la mise en scène des Actes de Foi. C'est des pouvoirs psychiques avec un test psy effectué différemment et sans être psykers. Espèce de soeur Marie-sue, va... :ange:


Citation :
Celui dont la foi n'est motivée que par la recherche de profit n'est pas un vrai croyant, simplement un profiteur.
Ce n'est pas tout à fait exact, mais bon, ce qu'elle dit décrit la majorité des humains de l'Imperium.


Citation :
Puisses Tu en ces jours sombres accorder ta pitié à ceux que les ténèbres ont prit et dont les âmes sont les proies des démons.
Heureusement que l'Inquisition leur a pas dis que ceux qui meurent de la Peste de Nurgle deviennent ses choses dans le Warp.


Citation :
Toujours à moitié endormie, elle se mit à fredonner un nouvel air, un chant mélancolique qui lui aurait valu, si elle était resté dans la bonne aristocratie de ses parents, mille et une louange. Alors que les paroles s'écoulaient d'elle elle se sentit réellement heureuse. Pour elle le bonheur n'était pas question de possession, elle était heureuse de servir l'Empereur et en tant que destructrice, elle devait se complaire dans les flammes et le sang, se réjouir de la vue de l'ennemi. Cependant elle s'autorisait par moment ces instants de béatitude où enfin la destructrice devenait artiste, où elle créait au lieu d'effacer. Ses pensées quittèrent la guerre et se laissèrent porter par la symphonie jusqu'à ce que leurs nouvelles ailes ne les conduisent dans le royaume des songes.
Le mot "elle" est trop répété dans ce passage, je pense. Trouve un synonyme. ;)


Citation :
Ophélia semblait s'être parfaitement remise de sa journée précédente, elle vint même s'excuser de s'être laissé atteindre par les tirs de l'ennemi.
Oui, les SoB sont vraiment des fanatiques. :oui:


Citation :
Rapidement, chaque sœur trouva une adversaire et elles se mirent à lutter à main nue avec une intensité qu'aucun membre de la garde impérial n'aurait pu reproduire.
Quand je pense qu'elles ont une CC 3 pour les choix de troupes... Et que, si je me souviens bien, l'ancien codex GI pouvait permettre des gardes normaux avec une CC4...
Bon, les SoB sont sensées êtres des expertes du càc, pratiquant un mélange d'anciennes techniques façon SAMBO. Bon, c'est pareil pour l'Officio Assassinorum, remarque.



Citation :
-Permettez moi aussi de vous donner un conseil sœur supérieure, ne baissez jamais votre garde tant que le parti adverse n'a pas rendu les armes ou que celles ci ne soient tombées de leurs doigts morts.
Lucia sourit à nouveau.
-Je ne l'oublierait pas ma soeur mais je compte sur vous toutes pour compenser mon étourderie.
... :SM1:


J'ai bien aimé ce récit, agréable à lire (si on omet les passages gore de l'intro) je comprends maintenant que tu aimes vraiment tes SoB. Est-ce que tu as envisagé une suite ou bien est-ce la fin ? Je te le demande car tu n'as rien marqué à ce propos.
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeDim 27 Mar 2011 - 9:28

Une suite était prévue... il y a longtemps, mais je n'ai jamais trouvé le temps de l'écrire. Un jour je devrais m'y mettre... mais pour le moment j'essaie de me focaliser sur Inquisition et la Campagne et même ainsi mon rythme d'écriture est très lent tant les études ne me laissent pas assez de temps et de motivation pour y passer mes week ends.
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeDim 27 Mar 2011 - 14:16

La campagne serait bien en effet, mais je n'ose te réclamer la suite te sachant occupé :oui:
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeMar 19 Avr 2011 - 9:15

Bon,j'ai lut tout ça ...

Alors,c'est très bien écrit,et je trouve que Nurgle est bien décrit,et que pour une fois,j'ai pu blairer les Soeurs de Batailles :noel:

Mais y'a certains petits trucs à dire :

-"En un instant ils percutèrent les serviteurs de la déchéance, perçant leurs armures comme si elle fussent faites de papier. Les astartes renégats touchés moururent en quelques secondes, les survivants levèrent leurs armes et lancèrent un feu de retour mais la même lumière qui leur était fatale semblait protéger les filles de l'Empereur."

La vache,j'veux bien avouer que les actes de foi peuvent être balèzes,mais tuer un SMC Nurgleux en quelques secondes,ça me parait abusé :fou:

Et d'ailleurs,je me rappelle pas avoir vu combien ils étaient,ça aussi c'est un petit truc à dire.

-"elle était heureuse de servir l'Empereur et en tant que destructrice" "elle s'autorisait par moment ces instants de béatitude où enfin la destructrice devenait artiste" "qu'elles étaient heureuses de vivre ensemble unies dans une même sororité"

Elles sont bien joyeuses,tes Sororitas :(

J'trouve que ça colle pas trop avec l'ambiance "sous le joug de Nurgle",et je trouve que ça colle pas au Soeurs de Batailles ... enfin je m'y connait pas trop en Sororitas,mais des jeunes femmes fanatiques toutes joyeuses de brûler tout ce qu'elle voit,je trouve ça un peu ... étrange.

Enfin,c'est un style,j'ai toujours aimé les récits ou tout le monde est blasé :noel:

-"mais une épidémie de grippe saisonnière avait cloué une bonne partie du village au lit avec une grosse fièvre."

Argh ... dés les premières lignes on se doute que Nurgle sera de la partie ... un petit effet de surprise n'aurait pas été de trop. M'enfin,c'est vrai qu'un effet de surprise avec Nurgle,c'est pas mal dur :(

Mis à part ça,l'intro est impec',j'ai adoré les moments gore :fou:

Sinon je crois que c'est tout :noel:



Si y'a une suite je ne sais quand,je la lirais le plus vite possible ...
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeJeu 21 Avr 2011 - 21:40

Citation :
J'trouve que ça colle pas trop avec l'ambiance "sous le joug de Nurgle",et je trouve que ça colle pas au Soeurs de Batailles ... enfin je m'y connait pas trop en Sororitas,mais des jeunes femmes fanatiques toutes joyeuses de brûler tout ce qu'elle voit,je trouve ça un peu ... étrange.
Ce sont des SoBs, pas des GKs. Elles accomplissent l'oeuvre de l'Empereur et sont heureuses de le faire. On leur demande du fanatisme et de la dévotion, pas un stoïcisme à toute épreuve. D'où le fait qu'il y ait une majorité d'hystériques religieuses chez les SoB ("les femmes sont folles" une réplique qui revient régulièrement chez les misogynes et ceux qui se font accuser de misogynie par les obsédées du féminisme... Dans "Une Vie" de Maupassant, il y a la "fibre religieuse" qui est évoquée par le narrateur comme étant spécifiquement ancrée chez les femmes). Notez la rivalité et la méchanceté plus ou moins innocente des SoB entre elles.
Moi je trouve que le texte d'Arax colle bien avec la "réalité" du Fluff de cette armée, sans trop faire "old school" pour autant. :)


Citation :
Argh ... dés les premières lignes on se doute que Nurgle sera de la partie ... un petit effet de surprise n'aurait pas été de trop. M'enfin,c'est vrai qu'un effet de surprise avec Nurgle,c'est pas mal dur
Et si je dis "maladie sexuellement transmissible" ? :cool:
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeVen 22 Avr 2011 - 15:30

Faut avoir l'esprit tordu pour la maladie sexuellement transmissible :fou:

Et je le redit,je m'y connais pas trop en SoB,ça ne m'étonne pas que j'ai tort ... mais le côté "heureux" continue de me gêné,c'est pas fait pour moi :(
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeVen 22 Avr 2011 - 16:20

Vivre et mourir pour l'Empereur, telle est ma joie!
Voila en gros la mentalité sororitas que je voulais faire ressortir.
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeVen 22 Avr 2011 - 16:23

Elle est assez bien représentée,c'est juste moi qui colle pas trop à l'idée :oui:
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 8:22

Je suis pas tout à fais sur de la pertinence de ce commentaire, n'étant ni adepte ni bon connaisseur des fanatiques en jupettes, mais les petites étoiles à la magical girl qui tues les méchants pas beaux en 2 2 alors qu'ils sont quand même sensé être super résistant, y a que moi que ça choque ? Je veux bien miracle et tout et tout, mais 1) pourquoi l'Empereur aiderait plus des femmes n'ayant strictement aucun lien direct avec lui (à la façon de l'astartes je veux dire, par ce que sinon évidemment elles ont un lien) que Ses hommes qui combattent en Son nom depuis bien plus longtemps etc etc, et 2) pourquoi Il aiderait SdB à purger une planète de bouseux (aucun intérêt culturel militaire politique agricole etc etc etc). Je trouve que c'est la seul incohérence du récit, néanmoins pas trop gênantes donc ça va encore, surtout qu'à pars ça, c'est une super assez bien raconté.

(PS: désolé si ce commentaire n'a rien à fiche ici par ce que ça fais deux ans que plus personne n'est allé dessus)
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 10:20

Les Space Marine ne croit pas en l'Empereur à la façon d'un dieu pour autant que je le sache.

Les SdB, si, et ça fait une sacré différence quand il s'agit de miracle.
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 11:12

Jarlaxle a écrit:
Les Space Marine ne croit pas en l'Empereur à la façon d'un dieu pour autant que je le sache.

Les SdB, si, et ça fait une sacré différence quand il s'agit de miracle.

Pardon ? Euh... ceux de l'hérésie d'Horus je veux bien, mais faudrait aussi dire ça aux auteurs par ce qu'ils ont pas l'air au courant, après c'est peut être par ce que les bloods angels sont plus religieux que les autres, ou alors l'auteur n'y connaît pas grand chose
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 12:34

Les Spaces Marines se considèrent comme les fils de l'Empereur, leur relation avec lui est particulière mais n'est pas de l'ordre de la vénération divine.

Alors qu'il est probable que les prières et les pensées religieuses des centaines de milliards de citoyens fidèles au culte impérial aient mené à l'avènement de l'Empereur en tant que divinité warp, au même titre que les Quatre. De là, les miracles accordés au SdB ne seraient que l'équivalent de la sorcellerie des cultistes du chaos.
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 14:03

Comme je ne m'y connais pas énormément, même si mes connaissances sont loin d'être basique, je te fais confiance, mais tu devrais aller le dire à James Swallows alors (et le fais que les spaces marines aient un rapport père/fils avec L'Empereur ça je suis déjà au parfum, merci, mais l'un n'empêche pas l'autre regarde les chrétiens)
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeDim 1 Sep 2013 - 17:36

Le côté "super pouvoir de la mort" était un reflet direct du plateau d'alors: une unité de sistas usant du pouvoir Divin Guide pouvait pulvériser d'une rafale une unité complète de marines de la peste.
Pour ce qui est ensuite de la raison de la faveur accordée aux sistas et pas au marines, la question qui se pose à mon avis est: l'Empereur que divinité est il le même que celui enchaîné sur son trône et à ce niveau mon avis est, et a depuis très longtemps été que ce n'est pas le cas, la dévotion des milliards de fidèles du Culte Impérial ne vient pas nourrir la puissance de celui prisonnier de Terra mais une "entité" éthérée dont je doute de la pleine conscience et que c'est justement cet être non conscient qui dote les sistas de pouvoirs divins sans raisons apparentes.
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitimeDim 1 Sep 2013 - 17:51

Cela ne devrait il pas mener à des champions ... déformés, à la façon des cultistes de cultes moins heureux ?
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MessageSujet: Re: Adepta Sororitas   Adepta Sororitas Icon_minitime

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