Mortensholm

"Pas du tout, je viens de Quenelle, en Bretonnie. J'ai participé à plusieurs batailles pour mon suzerain mais la paye n'était pas terrible, j'ai donc quitté la Bretonnie pour le sud. Je ne te cache pas que ça a été assez compliqué au début!"

Jacque éclata de rire sur ces mots.


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Un homme bien habillé occupé à détailler une pierre à la loupe leva les yeux à l'entrée d'Ardeth.


"Bonjour monsieur, bienvenu en ma bijouterie."

-Decidement, j'ai moi aussi quitter ma patrie.

Repondit-il en riant plus moderement, les deux hommes venaient de passer la Stele, l'elfe reprit son serieux pret a sortir son arme au moindre probleme. Il se deplacait silencieusement seconder par l'autre mercenaire. Ylianel suivait le chemin, se rememorant les directives de son superieur. Il passerent par le bosquet puis continuerent a avancer decouvrant cette sombre foret.

La forêt semblait tout à fait normal au premier abord, mais l'elfe perçu clairement une présence hostile diffuse qui laissait planer une atmosphère de danger. A sa gauche, la pente descendait et était jonchée de souches et de feuilles mortes. Devant lui continuait la route tandis qu'à sa droite, l'enchevêtrement de branche semblait impénétrable.

L'elfe sentez bien que la pente etait risque, il demanda l'avis de son compagnon:

-Je ne sais pas vous mais moi je sens un danger, il n'est pas tres loin en plus restez sur vos gardes. Vous prendiez quel chemins?

"La droite me parait difficilement pratiquable. La pente... pourquoi pas? Il faudra être prudent en descendant mais notre mission est de patrouiller aprés tout!"

-Bien, ca me parrait etre l'endroit reve pour ce faire attaquer mais vous avez raison apres tout.

Ylianel et son compagnon commencerent prudement la descente de la pente.

-Bien le Bonjours, j'ai une pierre précieuse a vendre.

Les deux mercenaires descendirent prudemment la pente. Etrangement, l'elfe failli à plusieurs reprises se prendre les pieds dans des racines cachées sous le tapis de feuille. Une fois arrivés en bas, ils découvrirent qu'ils étaient dans un vallon où coulait un petit ruisseau jonché de pierre. Un peu plus loin, un tas de pierre semblait indiquer l'entrée d'une grotte.


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"Une pierre dites-vous? Montrez-moi ça."

-Vous avez de quoi nous eclairer?

Demanda-il pistolet en main.

L'arabien déposa le saphir sur le comptoir, il s’agissait un petit saphir d'environ 3 centimètre de diamètre.

-Il vient d'Arabie.

Jacque ne répondit pas et se contenta d'embraser une torche avec un briquet en amadou avant de dégainer son épée.

"Regardez le sol à l'entrée, il n'y a pas beaucoup de feuilles, ça veut dire que la grotte a été fréquentée récemment."


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Le bijoutier prit la pierre précieuse des mains de l'Arabien et l'examina pendant de longues minutes. Finalement, il lui demanda.


"Où avez-vous trouver cette pierrre?"

-Elle appartenait a ma famille... Pourquoi?

-J'avais remarque oui, ce pourquoi j'ai sortit mon pistolet.

Qui fut suivie par son epee, ils avancerent pret de la grotte, eclaire par la torche.

La grotte n'était pas très profonde et les deux mercenaires arrivèrent rapidement dans une pièce circulaire. Au milieu fumaient les restes d'un feu de camp tandis que sur des étagères aux murs s'entassaient des livres en langue ancienne et des bocaux remplis de liquides inconnus. Au sol se trouvait une petite paillasse, plusieurs jarres et caisses ainsi qu'une petite table et un tabouret.

Alors que les mercenaires se dispersaient pour diverses raisons, Arya se mit à la recherche d'un apothicaire, qui pourrait éventuellement lui vendre quelques ingrédients magiques et objets utiles en tous genres. Elle se dirigea vers la rue principale de la ville et regarda une par une les diverses façades des magasins.

Contrairement aux apothicaires tiléens, ceux que l'on trouve dans les Principautés tiennent plus de l'oracle et du sorcier que du médecin. Arya ne trouva pas d'échope d'apothicaire dans la rue principale mais on lui indiqua la boutique d'un certain Athos qui pourrait lui fournir ce qu'elle voulait. Lorsque la kislévite se présenta à l'endroit indiqué, elle ne vit que la porte d'un batiment comme un autre. La porte s'ouvrit au moment où elle allait frapper et un homme malingre et aux yeux cernés la dévisagea.


"Bonjour mademoiselle, qu'est-ce qu'Athos peut faire pour vous?"

L'échoppe, comme son propriétaire, ne lui disait rien de bon. Mais c'était surement la seule personne qui pouvait fournir Aryaen composants.

"Bonjour, je cherche des composants, des plumes en vérité".

Le ton d'Arya était, comme à l'ordinaire, froid et ne trahissait aucunes émotions et son accent en disait long sur sa terre natale.

Le visage de l'apothicaire sembla s'éclairer quelque peu.


"Des plumes vous dites? Entrez donc et dites-moi ce qu'il vous faut. Je suppose que ce n'est pas pour rembourrer quelque chose que vous venez me demander ça."

Poursuivit-il d'un air malicieux.

Les sourcils d'Arya se froncèrent, elle n'aimait pas qu'on fasse des remarques à propos d'elle, surtout au sujet de son physique.

- Je suis venu ici pour des plumes, pas pour entendre les remarques désobligeantes d'un homme comme vous. Contentez-vous de me trouver des plumes de chouettes, une dizaine.

Il y'avait une pointe de colère dans le ton de d'Arya.

L'apothicaire haussa les épaules et alla chercher dans les tiroirs d'un grand meuble qui occupait presque l'intégralité du mur opposé à l'entrée.


"Vous ne m'avez toujours pas dit pour quel usage vous réservez ces plumes. Certaines entre dans la composition de médicaments, d'autres dans celle de poisons. Et certaines même sont des catalyseurs magiques. Je ne voudrait pas vous donner n'importe quel type de plume voyez-vous."

- J'ai demandé des plumes de chouettes pour un sort de vision nocturne. Il m'en faudrait également cinq autres pour éviter un atterrissage douloureux en cas de chute.

"Haa une magicienne, je ne m'était pas trompé."


Athos se retourna avec une poignée de plume blanche dans une main et une poignée de plume brune tachetée dans l'autre.


"Voici vos plumes. Les blanches sont des plumes de colombe. Elles sont utilisées dans de nombreux sortilèges mineurs et potions, les brunes sont celles de chouette que vous m'avez demandé. Avez-vous besoin d'autre chose?"

- Ce sera tout, combien pour les plumes ?

"Sept couronne pour les douze plume."


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"Simple curiosité. Vous la vendez vous dites? C'est une belle pierre, finement taillée... Je peut vous l'acheter pour 38 couronnes."

En arrivant au devant de la ville Bonefang apprécia les sommets environnent... Peut être pourrait il trouver une monture a sa taille ici... Quoi qu'il en soit il aurait le temps plus tard, les mercenaires se dispersèrent, il en fit autant et se dirigea vers une écurie.