Le Destrier Royal

[15h20]

Dante avait passé une bonne partie de la semaine à discuter de tout et de rien avec Eïnélia, il avait également nettoyer son pistolet et s'était remis de ces blessures. Le Tiléen dormait dans sa cabine quand il fut réveillé par des cris, suivis de près par le bruit caractéristique d'épées qui se croisent, le bateau était attaqué ! Se saisissant de ses armes, l'homme grimpa aussitôt vers le pont où les matelots tentaient tant bien que mal de résister à des pirates de Sartosa.

"- Il faut être idiot pour passer par cette route avec si peu d'hommes ! Cracha Dante avant de se jeter sur ses adversaires."

Le premier flibustier fut pris par surprise, une lame lui traversa le cœur alors que celui-ci rechargeait son pistolet à poudre. Un deuxième pirate s'élança alors, dans le but de venger la mort de son camarade. Les deux épées se croisèrent et se décroisèrent, aucun des deux adversaires ne voulaient lâcher prise, une sorte de mouvement de va-et-viens commença à prendre place, où chacun des protagonistes donnaient un coup avant de parer celui-ci de son adversaire. Mais la valse fut rompue lorsque un matelot tomba du mât pour s'écraser sur le pirate. Dante l'acheva d'un unique coup dans le torse avant de s'avancer vers de nouveaux adversaires...

[15h15]

Eïnélia avait passé une grande partie de son voyage a parlé avec d'autres gens, notamment Dante, et à se pencher un peu sur l'alchimie.

Lorsqu'elle entendit les cris venir du pont elle s'y précipita avec sa lance, tout en prenant une poignée de graviers dans sa besace.
Elle arriva sur le pont pour y trouver une bataille entre pirates et matelot. Elle avisa un groupe de pirates proche d'elle. Elle murmura quelques formules et une pluie de projectiles magiques se déversa sur eux.
La plupart furent blessé, certains gravement, d'autres carrément mort. Un pirate portant uniquement un sabre s'élança vers elle en hurlant.

-Salope de mage !

Elle esquiva gracieusement se première attaque mais ne put éviter la seconde qui entailla sa cuisse de manière superficielle. Toutefois la joie du pirate s'évapora l'instant d'après car la lance de l'elfe lui laissa une longue trainée sanguinolente sur le visage.
Il ne s'arrêta pas pour autant et se rua à nouveau vers l'elfe qui l'esquiva. Entre temps deux autres pirates qui avaient subis les affres de son sortilèges si elle en jugeait par les nombreuses ecchymoses qui était déjà apparues sur leur peau. S'approchèrent d'elle. Elle voulut reculer encore mais se heurta à la rambarde.
Elle était en mauvaise posture.

Quand les pirates surgirent, Crank était en train de flâner sur le pont comme à son habitude. Prit de cours, il se rua dans sa cabine pour attraper son épée, pas le temps de revêtir son armure.
Quand il arriva sur le pont, il fut entouré par un chaos total, les marins et les mercenaires combattaient les pirates sur chaque parcelle de terrain. C'est en balayant la bataille du regard que Crank aperçu une des elfes adossée à une rambarde tandis que plusieurs pirates se rapprochaient d'elle. Il se rua vers ses adversaires en hurlant, ce qui ne changea pas grand chose étant donné le bruit ambiant.
Un des flibustiers se retourna, mais trop tard, la lame du mercenaire lui emporta une partie du crane. Un autre se rua sur lui, mais Crank frappa un grand coup sur la lame de son adversaire, la petite épée ne résista pas au choc et se brisa au niveau de la garde. Le mercennaire en profita pour asséner un puissant coup qui trancha le bras de son ennemi qui tomba a genoux dans son sang en hurlant avant de recevoir un énorme genoux en pleine face.

(15h 19)

Follen parra toute les attaques du deuxième corsaires sans problème avant de lui rendre un puissant coup de pied dans le visage, le flibustier tomba de tous son poids sur le sol .Son camarade blessé se rua sur le jeune homme qui réussit à fendre le crâne de son assaillant d'un coup de hachoir, le sang lui aspergea le visage .Follen s'essuya d'un revers de la main puis voulut achever l'autre qui l plaqua au sol le désarmant de ses deux armes .Follen réussit à maintenir le corsaire avec l'un de ses bras à distance de son visage, le mercenaire était entrain de se faire étrangler par son assaillant quand il réussit enfin à trouver sa lame de secours .Il l'a décrocha d'un mouvement des doigts, puis transperça la tête de son adversaire avec .Crachant un peux de sang il repoussa le cadavre ensanglanté qu'il avait sur lui, reprenant ses deux armes dans le fracas de la bataille.

Je crache du sang et ce n'est même pas le mien

Alors qu'il maudissait c'est foutue corsaire il remarqua que le barbare était aux prise avec plusieurs pirate, il devait tenté de protéger l'elfe derrière lui .Renonçant à sa haine envers les barbares il se fraya un chemin jusqu'aux deux mercenaires dans le besoin.

Alonis était sorti calmement en entendant venir l'attaque. Il avait passé une semaine calme, méditant dans la solitude sans pour autant fuir la conversation si d'aventure elle venait à lui. Il était en paix et en un sens, cela le stressait. Cette attaque était presque une bénédiction, un retour à la normale après un calme surnaturel à ses yeux.
Dès que le navire pirate s'était approché, le guerrier fantôme avait commencé à décocher ses flèches les unes après les autres, abattant un ou deux flibustiers avant de passer à un nouveau couvert et à de nouvelles cibles.
Lorsque l'ennemi avait prit pied sur le bateau, il s'était reculé, continuant à faire pleuvoir la mort sur ses ennemis à un rythme assez rapide, se contentant de la joie sauvage de causer la mort de ceux assez fous pour l'attaquer. Il allait se retirer encore un peu plus, prenant de la hauteur pour se maintenir hors de portée lorsqu'il vit trois hommes acculer Eïnélia. Si un autre mercenaire réussi à disposer de deux d'entre eux après une charge sauvage, le guerrier fantôme eut tout juste le temps d'envoyer une flèche dans la gorge du dernier qui s'apprêtait à tuer la druidesse elfe. Avec un soupir Alonis rangea son arme et dégaina ses deux lames avant de s'élancer à travers la masse, évitant autant que possible le combat, se contentant d'esquiver les coups jusqu'à rejoindre l'elfe sylvain. Après s'être assuré qu'aucun ennemi n'était à portée de lame il lui dit avec son habituelle rudesse:

-La place d'une mage n'est pas en première ligne. Prenez un peu de distance avant qu'il ne vous arrive malheur!

Eïnélia fut surprise par l'attaque d'un autre mercenaire sur les pirates puis par l'arrivée d'Alonis. Elle reprit son calme en voyant ce dernier et suivit ses indications. Elle s'éloigna des combats, revenant vers l'entrée du pont inférieur.
Elle s'en voulait de ne pas plus pouvoir aider mais elle devait économiser sa magie.

Maintenant que la mage était en sécurité, Alonis prit une fois de plus un peu de distance, ne ressentant aucun remord de laisser certains matelots se faire charcuter afin d'assurer sa propre sécurité avant de parcourir le navire des yeux à la recherche d'Elénie...

La semaine se déroula sans trop de problème notable, Elenie récupérait doucement de sa blessure qui la faisait de moins en moins souffrir. Seulement, elle hérita d'une migraine affreuse qui la persécuta la nuit avant l'attaque pirate actuelle, aussi était-elle entrain de rattraper son horrible nuit tandis que dehors, un vacarme de plus en plus fort sévissait. Elle finit par se lever, puis se dirigea en robe de nuit vers la porte menant au pont du bateau. Aussitôt qu'elle eut ouverte elle dit :

-Vous pourriez faire un peu moins de bruit...s'il vous plait... ?

Seulement personne ne l'entendit, et pour cause, elle venait seulement de regarder ce qui lui faisait face : un combat opposant des pirates aux marins. Et comme si cela ne suffisait pas pour la lever de sa torpeur, une balle vint s'encastrer juste derrière elle. L'elfe referma la porte nerveusement, puis recula doucement en essayant de se remettre les idées en place. Une fois totalement lucide, elle courra vers sa cabine, puis se réarma convenablement. Elle mit une robe blanche pas trop longue, puis un vieux pantalon gris. Par dessus, elle enfila sa côte de mailles, puis son armure en cuir. elle passa ensuite son carquois en bandoulière, enfila ses bottes et ses gants, vérifia qu'elle était fin prêt, puis se dirigea vers la porte qu'elle avait quittée. Avant de l'ouvrir, elle banda une flèche, puis ouvrit grossièrement la porte avec le pied et décocha une flèche qui frappa un pirate de plein fouet. Certes, cela n'était pas très convenable pour une femme, mais au moins c'était efficace !

(15h 26)

Follen arriva au moment où la druide s'en alla il se mit aux côtés de l'homme à l'épée laissant l'autre elfe derrière, observant chaque mouvements de ses adversaires il en vit un arriver sur lui avec un sabre dans chaque main .Il fit tournoyer son épée avec ses deux mains puis le chargea de front, frappant une à une les deux épées et empêchant le pirate de faire quoi que ce soit .Du moins jusqu'au moment où Follen vit le pied de son adversaire lui arriver droit dans la figure le faisant tomber au sol, l'assaillant tenta de le planter avec ses deux sabres mais le petit frère roula sur le côté et laissa les deux épées se plantaient dans le sol .En se relevant le pirate sortit son pistolet et tenta de lui tirer dessus, l'homme en gris réussis tous de même à dévier de son épée l'arme du brigand .Quand le coup partit la balle alla se loger dans l'épaule de Follen, celui-ci hurla avant de tuer le pirate en utilisant son hachoir avec le bras droit.

-Bordel !

Alonis vit l'elfe en question sortir sur le pont, armée pour la bataille... avec une jupe et une armure de cuir... Elle risquait de se faire trancher en deux par le premier pirate venu et lorsque le guerrier fantôme en vit deux s'approcher d'elle il les épingla en un instant, ne prenant pas garde à celui qui se rapprochait désormais de lui. Il allait lever une nouvelle fois son arc quand il fut forcé de faire un bond en arrière pour éviter un coup de sabre. Il butta contre le bastingage et dut rouler au sol après avoir jeté son arc un peu plus loin pour éviter l'assaut suivant. Il dégaina alors ses lames jumelles et commença un ballet mortel, décidé à ne pas perdre de temps avant de pouvoir s'assurer la sécurité de la gamine.

Les pirates commencèrent à détaler comme es pleutres au vu de la résistance offerte par les défenseurs du Destrier. Ils ne s'attendaient probablement pas à ce qu'un simple navire de commerce soit aussi bien défendu par tant de mercenaires. Les défenseur sentaient que la victoire était proche. Seulement, le second navire, bien plus gros, arriva enfin à hauteur d'abordage. ce navire la dominait largement le Destrier, e taille et en armement, il disposait en effet de deux lignes de canons sur chaque flanc. Les pirates se replièrent vers leur vaisseau, faisant ainsi cesser les combats.

Un homme, arborant fièrement un tricorne à plume apparut sur le vaisseau amiral.

-Mes bons amis! -commença t il- Comme vous pouvez le voir vous êtes cernés! Donc, si vous aviez l'obligeance de vous rendre, ça m'arrangerait pas mal... Ah e, qu'il n'y st pas de méprise, nous ne sommes pas des pirates sans fois ni loi mais bien la marine militaire officielle de l'ile de Sartosa. Votre navire n'étant pas en règles, nous nous voyons contraint de le saisir lui et tout e qu'il transporte... Donc soyez gentils, rendez vous!

Follen se cala dans un coin et sortit sa lame, la balle c'était enfoncé dans sa chaire sans touché l'os .Une chance, il souffrait le martyre et en plus il devait s'enlever lui-même sa balle .Il pris sa fine lame puis la plaça doucement sous la balle dans son bras, s'empêchant d'hurler en se mordant les lèvres .Il la retira d'un coup sec .Un filet de sang coloriât le sol, Follen ne perdit pas de temps et se banda la plaie avec son mouchoir .Il manqua de crier plusieurs fois mais réussit tous de même à se soigner sans problème pendant que les autres parlaient.

"- Cazzarolla ! Che razza di putana !" Jura Dante à lui-même.

Se faire ainsi capturer par la pire racaille qui soit en Tilée ne faisait que remplir de colère le mercenaire. Marine militaire officielle ! Ils n'étaient des bandits, des pirates sans foi ni loi qui méritaient juste la corde ! L'expédition allait désormais s'achever par la capture du navire, quelle honte pour le fils d'une famille de braves marchands. Son aventure se terminait là, adieu les rêves de découverte, rien ne semblait pouvoir les extirper de ce guêpier...

Crank ôta son épée du corps d'un pirates quand les autres commencèrent a s'enfuir.

"Pleutres..." Pensa le mercenaire avec un sourire en les voyant débander comme des lapins.
Quand il aperçu le deuxième navire, son sourire s'évanouit aussitôt. Ils étaient fait comme des rats, la probabilité de vaincre le bâtiment pirate et son équipage était quasiment nul.
Un homme, visiblement le capitaine des pirates, se mit à leur faire un discoure comme quoi le Destrier devait se rendre et tout le bataclan, ce qui commença à énerver Crank qui cherchait sur le sol un pistolet chargé où quelque autre projectile à envoyer sur se pirate.

-Bien, aucune protestation? Nous partons! déclara le capitaine des pirates.

Ni une ni deux, les deux navires corsaires escortèrent le Destrier jusqu'à leur port d'attache: la ville de Sartosa, métropole de l'ile du même nom.

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