La caravane

Le Nain Ouvris les Yeux et sursauta lorsqu'il vit l'homme. Son étonnement le fit rouler sur le côté et tomber dans l'eau.

Gellerman enchaina:

-Bien, vous me devez la vie donc vous travaillez maintenant pour moi on est d'accord?

Le soleil était en train de tomber et Paul avait recouvert d'écriture quelques pages supplémentaires dans son livre lorsqu'il vit Follen arriver d'un air mal assuré. Paul referma son livre et sans bouger le salua.

"Bienvenu Follen, je vois que tu es à l'heure. C'est très bien si tu veux profiter de l'enseignement d'un maitre. Assied-toi, prend ce livre vierge, cette plume et cette encre et prend en note ce que je vais te dire. Ce sont les bases de tout chasseur de vampire."

Une fois que Follen fut prés à prendre en note, Paul commença à déclamer.

"Les mort-vivants sont divisés en différents grands type. Les êtres tangibles indépendants, les êtres tangible dépendants et les être intangibles. Le premier type et le plus commun est celui des êtres tangibles dépendants d'une autre entité. Il s'agit le plus souvent de cadavres réanimés par magie par un nécromancien. Ils n'ont aucune volonté propre et servent le nécromancien qui les animent. Dans ce domaine les plus représentatifs sont les zombies et dans une moindre mesure les squelette..."

Paul déclama ainsi pendant une heure sur les différents types de mort-vivants et leurs différences fondamentales, Follen notant frénétiquement tout ce qui se disait. Finalement alors que le soleil était couché, Paul s'interrompit et annonça à Follen:

"Demain soir je t'enseignerait comment lutter contre les non-mort les plus simple, du moins la théorie. Car la pratique ne viendra pas par de simples cours..."

L'élève arriva à l'heure exacte pour son premier cours, quand son maître lui donna un livre et une plume il s'assit dans l'herbe puis attendit qu'il commence son cours. Follen fut surpris de devoir écrire autant, il n'avait pas fait ça depuis des mois et son poignet lui fit sentir, mais malgré ce petit problème Follen écouta et retranscrit avec exactitude les paroles de son maître. Il n'imaginait pas que les morts vivants puissent être aussi variés, à la fin de l'entrevue Follen se releva rendant à Paul ces affaires.

"Merci maître pour cette première leçon."

Follen salua sagement son maître puis repartit vers son dromadaire.

Le nain regarda l'homme, incrédule. Il était tout trempe, ne savait pas ou il était, se qu'il faisait ici ni qui il était et cet homme voulait déjà qu'il travaille pour lui. Gorim Regarda tout autour de lui, et voyant tous les gens, il était encore plus incrédule.

Eïnélia n'eut guère le temps de saisir la situation. Elle comprit juste qu'elle avait probablement fait la pire connerie de sa vie avant que cet enfer de sensations ne commence.
Peur, douleur, horreur, sauvagerie, mais aussi plaisir, un plaisir rendue plus intense par le baume et par la totale inexpérience d'Eïnélia dans ce domaine.

Au bout de quelques minutes de vaine lutte, l'elfe avait finalement abandonné toute tentative de libération pour se laisser totalement servile, tandis que son esprit se refusait à comprendre la situation, préférant s'enfermer dans les méandres de ses rêves et de ses cauchemars.

Lorsque la bête qu'était devenue Dante la laissa choir sur l'herbe comme une marchandise usagée, elle resta éveillé quelques minutes, le regard vide, avant de sombrer dans le sommeil, un sommeil ponctué de cauchemars, ou plutôt de souvenirs de ce qui venait de se passer.

Lorsqu'elle commença à se réveiller, elle se rendit compte qu'elle était enveloppé dans un linge blanc. Elle était poisseuse, souillé par les humeurs de son partenaire forcé. Encore totalement anesthésié par ce qui lui était arrivé, elle se leva faiblement et se dirigea vers l'oasis tel un pantin.

Namori ne savait pas trop par où commencer. Elle était en territoire inconnu et n'avait aucune idée de sa position exacte en plus de ne connaitre personne.

Elle regarda autour d'elle pour trouver une personne pour lui indiquer sa situation et fini par jeter son dévolu sur un homme habillé dans de longs vêtements sombres. Il semblait assez intelligent et au courant de ce qui se passait après tout...

La jeune fille acosta l'homme en lui parlant dans sa langue natale. Voyant qu'il ne comprenait pas, elle essaya de se remémorer la langue que l'on parmait dans l'empire et recomença.

"Bonjour à vous, dit elle avec un accent à peine perceptible, je me nomme Namori Lunedar et j'aurais aim savoir où l'on est ici. Vous pouriez m'aider?"

Paul cette fois était fatigué. Il n'était pas un panneau indicateur quoi foutrediantre! Il se retint de faire une remarque et avec son ton courtois et galant lui répondit.

"Mais certainement, vous êtes ici à l'Oasis des Assoifés, à trois jours de marche de Zandri et a peu prés autant de la Terre des Morts. C'est avant tout une étape pour les nomades de la région et pour les caravanes. Que désirez-vous savoir d'autre? Qui êtes-vous?"

Et quel secret se cache sous le voile de la mariée?

Paul chassa cette pensée stupide et attendit la réponse.

Namori était contente d'avoir rencontré un homme aussi serviable, elle avait vraiment de la chance par moment! Elle assimila les informations que l'homme lui avait donné et répondit.

" Comme je vous l'ai dit, je me nomme Namori Lunedar, aventurière en quête d'aventures. Je suis icic pour... heu... entreprendre une aventure quelconque du moment qu'elle est exitante! Et vous, quel est votre nom?"

"Je suis Paul von Krakendorf, érudit de Nuln la citée des ingénieurs pour vous servir. Si vous cherchez de l'aventure vous tombez bien, répondit Paul d'un ton désabusé. Vous pourriez nous rejoin... Oubliez ce que j'ai dis, je crains qu'il ne s'agisse d'une "aventure" bien trop dangereuse. Je n'aimerait pas vous mener à votre mort."

Akira vit que la pauvre elfe, complètement déboussolée s'était relevée. Il posa une main sur son épaule.

-Vous devriez vous laver un peu et vous habillé. Dit il sur un ton compatissant.

Du danger? Namori adorait le danger!

"Une aventure dangereuse? Où? Quand? Comment? Pourquoi? Avec qui? Je peux venir? Je uis très discrète, vous me remarquerez même pas! Et puis je ne demande rien en échange! S'il-vous-plait, s'il-vous-plait, s'il-vous-plait!"

Léon arriva vers une femme, elfe il lui semblai, enroulée dans une couverture, il s'approcha pour lui demander se qui s'était passé .

Là Paul était géné. Il en avait trop dis. Il baissa les yeux cherchant une raison valable autre que l'âge ou le sexe pour lui dire non et se perdit dans le décolleté vertigineux de l'arabienne. Il répondit machinalement

"La Terre des Morts, nous sommes un groupe parti récupérer des trésors à Bel Alliad et nous partons demain matin à l'au...

Non! dit-il alors qu'il détournait soudain le regard et la regardait dans les yeux. Nous ne sommes même pas sûr d'en revenir vivants! Je ne peut décemment pas vous permettre de venir avec nous."

Namori était trop excitée par la promesse d'une aventure épique pour remarquer quoique ce soit ou vouloir reculer maintenant.

"Ne vous en faite pas, dit elle en pétillant devantla promesse d'une aventure aussi dangereuse et exaltante, je suis une grande fille, je peux me débrouiller toute seule. Laissez moi venir avec vous, alleeeeeeeeeeezzzzz!"

Namori regardait Paul avec un regard implorant. Elle voulai vraiment faire partie de l'aventure, à n'importe quel prix!

Le nain regardait toujours l'homme qui l'avait ''sauvé''.

-Je veut bien mais... Qui êtes-vous? Ou sommes-Nous? Et qu'est-ce que je vais devoir faire?

Paul s'éloigna de quelques pas, pensif, avant de faire demi-tour et de revenir.

"C'est VRAIMENT très dangereux, des armées entières sont parties pour faire ce genre de mission et ne sont pas revenues. Vous êtes trop jeune et trop belle pour vouloir visiter un caveau piégé et recouvert par la poussière de plusieurs millénaires. Sans parler des légions de mort-vivants qui nous attendant là-bas... Et je ne vous parle même pas du comportement de certains membres de l'expedition. Vous seriez perpetuellement importunée, tous les hommes ne sont malheureusement pas des gentleman."

Dante se réveilla avec un mal de crâne ainsi qu'une violente douleur à l'entrejambe. Il avait fait un drôle de rêve, il était à la place d'une bête sauvage, monstrueuse, et avait pris à parti Einelia pour la violer. L'acte avait duré plusieurs rêves dans ses rêves, allongeant ainsi la souffrance de l'elfe et lui infligeant les pires immondices possibles et imaginables... Mais c'est alors qu'il remarqua qu'il était nu comme un ver, la mémoire lui revient, aussi vite que la douleur aigüe à son entrejambe, ce n'était pas un rêve, il avait bien violé cette pauvre femme. Le Tiléen fut soudain pris d'un profond dégout pour lui-même, il chercha pendant un instant son pistolet, avec pour ambition de mettre fin à ces jours, mais il avait retiré son équipement au moment où Einelia avait commencé à le masser.

Comment avait-il pu commettre une telle atrocité... Il ne se l'expliquait pas lui-même, mais une chose est sûre, ce n'était pas le vrai Dante qui aurait pu accomplir un acte pareil... Cependant les faits étaient là, et rien ne pouvait désormais changer ce qui venait de se produire. Il avait souillé cette elfe, et par la même occasion lui-même. Il avait perdu son honneur, déshonoré Myrmidia ainsi que tout ses serviteurs, souiller son nom et celui de sa famille, une seule chose pouvait désormais le racheter... La mort... Mais devait-il en finir maintenant ou accomplir la dernière tâche qui lui avait été confié ? Paul était plus que son employeur, c'était un ami, il avait mis toute sa confiance sur lui, et Dante savait qu'il ne pouvait l'abandonner comme çà...

Mais un étrange bruit venant de derrière tira l'homme de ses pensées, c'est alors qu'il se rendit compte qu'il était dans une tente, et qu'un vieil homme le regardait d'un air vicieux, la main dans son pantalon... Le sang de Dante ne fit qu'un tour, il se revoyait lui dans cet arabien, se préparant à commettre l'irréparable, il avait enfin une occasion de se venger, de tuer cette part de lui-même, de réagir comme Einelia aurait dû le faire. Furieux, le Tiléen s'élança vers le vieil homme et le fit tomber à terre, avant de le rouer de coup. Cet homme, tout comme lui, ne méritait pas de vivre, sa rage explosa, donnant ainsi à l'arabien le châtiment que lui-même méritait de recevoir... Au bout de plusieurs minutes, le bretteur s'arrêta, remarquant enfin que son adversaire avait perdu la vie. Dante n'avait plus que devant lui une bouillie sanglante, quelque chose de vaguement humain à l'origine, ses poings en sang, il resta quelques instants devant son œuvre funèbre. Il se releva et se saisit alors d'une longue tunique qu'il revêtit, avant de sortir de la tente et de s'enfoncer dans les ténèbres ambiants, ignorant les regards qu'on pouvait porter sur lui...

Léonard, qui se trouvait non loin de l'homme qui repondais au nom de Paul, avait-il cru comprendre ne pu s'empécher d'écouter la conversation entre cette homme et la jeune arabienne. Il fut etonnament heureux quand il entendi que le depard avait lui demain matin à l'aube. Il remarqua aussi que ce dénommer Paul semblais desespéré face à la jeune femme. Léonard se leva et renga son livre dans sa sacoche et s'exclama.

"- Seigneur, je n'ai pû m'empécher d'écouter votre conversation, et si j'ai bien compris, elle veut venir dans le groupe dont j'ai pu faire parti. Laissez la venir avec nous, et puis en Terres des Morts, si elle vient avec nous, nous auront plus de chances de survie. De plus elle semble plein d'energie alors pourquoi pas ? Cela me permettra de noter le comportement des êtres que nous allons voir en fonction du sexe et des attitudes de leurs adversaires."

Léonard se retourna et se dirigea vers une tente, puis il ajouta.

"Je me nomme Léonard mon bon seigneur."

"Je me fiche de la mort, la poussière et des autres sagouin, c'est ça l'aventure! Elle s'approcha de Paul et lui pris les mains comme une petite fille qui demande un cadeau au père noel. Laissez moi venir avec vous, je ferais tout ce que vous voulez!"

Paul était vraiment à la fois affligé et désespéré. Tant de candeur et ça se retrouvait au milieu du désert à deux pas de la Terre des Morts. Lorsqu'un dénommé Léonard vint faire une remarque il eu une envie de meurtre. Non. Zen. Rester cool. Pas de panique ça va passer. Tu n'as qu'à pas t'en occuper une fois qu'elle sera dans le groupe. Non mais ça va pas? Tu as encore une conscience! Ca va être un fardeau de plus! Elle va y laisser la vie là-bas! Paul accéda finalement à la requête de Namori et l'emmena voir Gellerman avec cependant un avertissement sur la route:

"Faites attention c'est un vieux pervers..."


Une fois qu'il l'eu amenée devant Gellerman, au bord de l'eau à coté d'un nain, il lui intima la consigne de rester silencieuse tant qu'il ne lui aurait pas donné la parole et lui dis que si elle le cherchait elle le trouverait au même endroit qu'à son arrivée. Puis il retourna s'assoir sous son palmier.

Sylrestra alla voir Alonis pour lui dire qu'elle ne continuait pas avec le groupe. Elle restera à l'oasis en attente d'une caravane pour Zandri ou une autre ville. Sa destination ? Athel Loren.



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Bane ne supportait pas la chaleur. En même temps, qu'elle idée de s'aventurer dans le désert avec un marchand et sa compagnie pour chercher des richesses ? Le prêtre avait eut l'infortune d'être sauver par le marchand d'une situation délicate à Zandri avec la garde et il avait du le suivre.
Maintenant, ils étaient tous morts, sauf Bane. Il avait tué tout les morts-vivants mais les autres étaient morts. Il fallait trouver un moyen de sortir de ce désert suffocant. Le prêtre d'Ulric s'intéressait à une compagnie qui recrutait depuis qu'elle était arrivée à l'oasis, et spécialement à un de ses membres. Un type en noir qui semblait être le recruteur.
Bane prit une gorgée de sa gourde et les rênes de son cheval et s'approcha du gars.

- Je vous observe depuis un moment, vous faites bien partie d'une compagnie qui va dans les terres des morts ?

Gellerman sourit.

-Nous somme dans une oasis, nous allons à Bel Alliad pour y déterrer des trésors antiques et occire des morts vivants! des question maitre nain?

Léon Fallout partit dans une autte direction, il voulait voir Paul.

Le nain saisi son marteau.

-Des trésors? Du Combat? Des mort-vivants? J'en suis!