Alonia

Alonia est l'île la plus à l'est de l'archipel. Bénéficiant d'un climat chaud mais non tropical, il est très agréable d'y vivre. Du fait de sa proximité avec le reste des terres émergées de Gydéa, elle devint naturellement le port attitré de l'archipel, abritant la petite flotte militaire planétaire ainsi qu'un grand nombre de bateaux cargos destinés à faire transiter le matériel dont pourraient avoir besoin les diverses bases militaires.
Au moment de l'invasion, trois nouveaux gros porteurs étaient venu accoster dégorger trois mille nouveaux conscrits pour qu'ils suivent leur formation. Ceux ci se sont retrouvés pris dans la la panique générale qui a suivit la débâcle militaire impériale et beaucoup ont fuit dans les forêts du centre de l'île en crainte d'éventuelles attaques des nouveaux maîtres de l'île. On raconte également qu'un ancien capitaine FDP avait profité de l'occasion pour déserter, emportant avec lui un croiseur et trois destroyers de guerre avant de se faire pirate, décidé à rançonné au mieux les quelques villages civils des alentours et bientôt à attaquer les côtes un peu partout à la surface.

Le navire de nos mercenaires pour sa part se rapproche d'un port nommé Ethelos, petite garnison servant avant tout de zone de pêche pour nourrir les forces armées stationnées dans la zone. Avec ses petites huttes en paille entourant ses bunker en plasbéton préfabriqués, cette petite agglomération aurait pu avoir son charme... si elle n'était pas en feu.

Vous entendez venir de loin le bruit typique des canons de gros calibre résonner avec régularité, suivit peu de temps après par de puissantes explosions en provenance du village. Le capitaine refuse d'approcher plus son navire et propose de vous déposer de l'autre côté d'une petite surélévation boisée d'où vous pourriez vous rapprocher d'Ethelos sans être repéré afin de faire le point sur la situation, à moins que vous ne préfériez rester à bord et tenter de vous dissimuler jusqu'à l'aube pour retenter un approche...

Selina était mécontente. Ils arrivaient et il fallait déjà aider les forces impériales? L'armée Lincianne n'était pas si puissante pourtant pour que la guerre se soit enlisée une dizaine d'année. Les gardes du coin devaient vraiment être des tâches... Alors que ses camarades regardaient un peu hébétés le village et les lointaines lueurs du brasier, elle prit la parole d'une voix forte.


"Guys, voilà pourquoi nous avons quitté Sybelus. Nous avons quitté Sybelus pour affronter les Lincians and kill all of us. Aujourd'hui nous avons sous les yeux les exactions de cet ennemi mortel. De l'ennemi de l'Empereur et de l'Humanité!

Alors? Allons-nous attendre bêtement que le village ai fini de se consumer? Ou allons-nous y allez and kick ces enfoirés qui se croient sur leur monde? Aujourd'hui sera le premier jour de notre nouvelle bataille pour Sybelus, et je ne compte pas le passer sur un bateau hors de portée de l'ennemi! Je veut me battre, sentir du sang d'hérétique sur ma lame et entendre le râle d'agonie du félon.

Capitaine, faites route vers la côte et déposez-nous hors de vue de ces salopards. Que ceux qui veulent tuer et mourrir pour Sybelus, l'Humanité et l'Empereur me rejoignent équipés, armés et avec un moral en béton sur le pont d'ici cinq minutes."

Castillian scrutait le village, tandis que la commissaire faisait ses sermons devant les autres. Il laissa échapper un petit rire, puis posa sa main gauche sur l'épaule droite de la commissaire.

-Je vous en prie, allez y, nous verrons si l'Empereur arrêtera les balles et les tirs de canon...Plus sérieusement, la subtilité n'est pas inné chez vous, n'est ce pas ? Bref, vous voulez entrer dans un village sous bombardement avec un sabre et un pistolet laser, et vous allez sans aucun doute attaquer l'origine de ces tirs, ce qui semblerait être un navire, et en transpercer la coque avec votre sabre uniquement. J'admire votre réflexion qui à dû vous prendre l'espace d'une vingtaine de secondes, vraiment...

Il soupira un peu, puis se retourna vers le village pour continuer :

-Bon, vous voulez sauver les bouseux ? Très bien. D'abord, on attend qu'ils aient finit de pilonner de village, et on s'approche quand ces...pirates entreront. On en attrape un, et on ne le frappe surtout pas, puis on lui demande gentiment pourquoi il est venu, avec qui il travaille. Si ce sont des pirates, on lui dit qu'on est des déserteurs et qu'on cherche une bande pour piller des villages nous aussi. Il devrait donc nous mener à son supérieur...et si il refuse, on le réduit au silence et on recommence.
Ensuite, on gagne un peu de confiance, on détermine si c'est de l'arme lourde ou un bateau qu'ils utilisent etc. Je ne pense pas que l'idée d'en faire des alliés vous ait effleurer l'esprit, mais ce sera en fonction des moyens qu'ils disposent.
Enfin, si ils ne sont pas intéressant, on les liquide discrètement. Bien entendu, ce sera a adapté avec la situation, on ne peut pas savoir mais prévoir.
Bien, d'autres idées ? Non ? Vous choisissez, vous entrez avec Mademoiselle et vous vous faites descendre ou vous me suivez ?

Qui c'est ce guignol?


Cet individu était un imbécile qui se croyait malin. Il s'était engagé pour rejoindre la garde imperiale et il discutait un ordre d'un commissaire? Il n'allait pas faire long feu. Selina se força à rester calme et répondit d'un ton cassant:

"Qui êtes-vous pour remettre en cause un ordre d'un officier supérieur vétéran de plusieurs campagnes? Votre avis vous pouvez le mettre où je pense, c'est pas un civil qui va m'apprendre ce que la meilleure école d'officier m'a enseigné."

Puis, braquant son pistolet entre les yeux de Castillan.

"Vous avez rejoint ce groupe pour combattre les ennemis de l'Imperium et à présent que vous devez et pouvez faire vos preuves vous vous défilez? Que vous soyez un lâche, un imbécile qui a fait une erreur ou un traitre, je ne verrait aucune différence et vous abattrait dans tous les cas."

La commissaire retira le canon de son arme.

"Alors maintenant, épargnez-nous vos reflexions foireuses. La prochaine fois que vous l'ouvrez pour remettre en question un officier, je vous fourre un pruneau dans le crâne, compris?"


Voilà, il fallait annoncer la couleur. Ici c'était l'armée à présent et elle allait devoir former ces gens à la guerre. La plupart n'étaient même pas membre des forces de défense planétaire... Elle s'éloigna un peu et observa le village en feu. Là-bas, des innocents souffraient. Elle annonça presque pour elle-même:


"Les tirs sont indirecs. Un navire effectue toujours du tir tendu avec ses batteries principales.

Soit l'ennemi est au sol et dispose de batteries d'artillerie, soit nous avons affaire à un navire furtif d'un type inédit..."

Saachez était resté accoudé nonchalamment sur une des rambarde du navire quand il entendit cette Selina hausser le ton sous la douce lueur des explosions. Ah, qu'il aimait ça les explosions, leurs bruits, tous différents, leurs couleurs si majestueuse, et cette délicieuse odeur de bruler après. Mais pour le coup, il devait bien avouer qu'il n'avait pas envi que ces explosions la soient trop proche de lui. Du coup, la gentille commissaire devait se calmer un peu.

Il s'avança vers le lieux où se tenait la "réunion stratégique" et prit part à la conversation:

-Dites ma petite dame, vous êtes sur de savoir qui est l'ennemi de l'Imperium par les temps qui courent? Le village pourrait très bien être peuplé de fanatiques du Chaos, tout comme les navires d'ailleurs, on en sait rien. Je propose d'attendre un peu et de nous rapprocher pour voir ce qui se passe, j'ai pas envi de bousiller nos éventuels alliés.

Castillian laissa échapper un petit rire à la remarque de la commissaire, avant de reprendre sur un ton sérieux.

-Oui...oui...la dernière personne à m'avoir fait cette remarque, on l'avait pendu par les pouces, puis on s'était amusé à lui tiré dessus alors qu'il se débattait. Ensuite, on avait récupérer une vieille catapulte, on s'était amusé à la renvoyer chez elle morceau par morceau...vous auriez du voir la tête des gardes...

Il soupira légèrement, puis reprit :

-Laissez moi vous rappeler qu'on est pas sur un champ de bataille, que l'on est pas 10.000 et que l'on ne peut pas envoyer de tout le monde en guise de chair à canon. Et qu'est ce que vous voulez faire ? Foncer tête baissée, sans même savoir ce qu'il y a derrière. On ne peut savoir, mais supposer, prévoir d'éventuelle erreurs, on ne vous l'a pas apprit ? Mais, assez parler de ça, nous allons suivre notre valeureuse commissaire vers une mort certaine, peu de chance de réussite avec un effectif réduit...je vous suis, sinon, vous ne ferez pas vingt mètres avant de vous faire descendre.

"-Il veut mourrir, c'est ça? Apprenons-lui la politesse à ce péteux.
-Non, on est encore avec des civils donc il va falloir être gentille, aimable et leur expliquer pourquoi on fait quelque chose en détail sinon il y aura toujours quelqu'un pour l'ouvrir."


Selina s'efforça de rester calme. Elle souffla puis c'est sur un ton froid et posé où perçait néanmoins la menace qu'elle répondit à l'effronter.

"Vous ferez bien de corriger votre attitude, là où nous allons vous serez executer en moins d'un jour pour insubordination, entre autre...

Vous noterez que vous nous avez exposé un plan en prétendant en avoir un meilleur que le miens, sauf que je n'ai rien donné pour l'instant, mais passons.

Vous proposez d'attendre ici que ça s'arrête. Si nous pouvons voir le village d'ici, ils peuvent nous voir de là-bas. Que ce passera-t-il lorsque le bombardement s'arrêtera? Il est probable que des hommes d'arme arrivent dans la bourgade et repère donc le navire. Suite à quoi il sera pris pour cible par les mêmes canons qui sont en train de raser le village.

Outre le fait de nous faire viser par de l'artillerie de gros calibre dans un lent cargo civil, votre proposition a un autre désavantage.

Imaginons, je dis bien imaginons, que le navire arrive à s'approcher suffisament pour nous permettre de débarquer, peu importe l'endroit. Vous voulez ensuite que nous nous rendons dans un bourg rempli d'adversaires qui auront eu le temps de reconnaitre les différentes rues et points névralgiques puis de les fortifier.

En somme, vous proposez un assaut contre un village retranché avec des adversaires bien préparés, sans effet de surprise et face à un adversaire qui connait mieux le terrain que nous. Laissez-moi vous dire que vous êtes un imbécile.


Donc, pour en revenir à ma proposition que vous combattez si farouchement, je propose que, suivant la proposition du capitaine, il nous dépose derrière cette colline boisée. Celà présente plusieurs avantages:

Un, on aura pas les canons de gros calibre sur le dos pendant l'approche.
Deux, on aura des chances d'arriver au hameau avant l'ennemi lorsque le bombardement s'arrêtera.
Trois, on sera moins vulnérables à terre en cas de pépin.



Et pour vous répondre Saachez. Cette ile fait partit du dernier archipel entre les mains des FDP. A votre avis, qui va aller bombarder une place-forte imperiale sur un monde Lician? Réflechissez-y la prochaine fois...



Maintenant décidez-vous vite, nous ne sommes pas ici pour discuter."

-Je n'ai jamais dit d'attendre ici qu'ils aient finit de pilonner, mais passons. Je suis d'accord sur un point, si vous voulez sauver ces bouseux, arrêtez là cette discutions...

Il soupira, cette femme allait être un véritable fardeau à supporter, il préférait largement les supporter quand ils sont morts et qu'il les porte pour les jeter dans le canal.
Il sortit ses deux pistolets, passa un coup avec sa cape dessus et vérifia bien que la sécurité était toujours activée. Il regarda à nouveau la commissaire, sentant qu'il avait bien oublier quelque chose, il s'approcha d'elle à nouveau.

-Ah, et pensez ce que vous voulez de mon attitude, mais jamais de ces culs-bénis ne pourra m'ordonner quoi que ce soit, "là où nous allons"...L'"imbécile" prendra plaisir à s'entrainer au tir réel sur eux.

Le petit groupe fut donc débarqué à l'abri d'un petit bosquet d'arbres à feuilles dru et au branchage bas. Après avoir gravi à couvert la petite élévation derrière laquelle ils ont mit pied à terre, les personnages découvrent un peu mieux Ethelos et le chaos ambiant.
La petite agglomération se tiens au fond d'une cuvette naturelle. En son centre se trouve un petit fort ceint d'un mur continu reliant quatre bastions. Le mur orienté vers les terres semble avoir subit d'assez grave dégâts et à la lueur des explosions, vous pouvez voir que quelques hommes se tiennent à couvert sur le parapet, n'osant faire feu sur quoi que ce soit. Tout autour se trouvent les petites huttes des habitants locaux, nombre d'entre elles ont été réduite à néant et des explosions retentissent encore assez régulièrement en leur milieu. Vous apercevez également des hommes armés se ruant en direction des terres et échangeant parfois un coup de feu avec d'autres, plus rares, arrivant dans le village depuis la route se dirigeant vers le reste de l'île. Des quais de bois abritent une douzaine de navires de bois illuminés par les flammes qui consomment les voiles de deux d'entre eux. Vous apercevez également un quai de plasbéton où se trouve amaré un gros transporteur militaire.
De votre nouveau poste d'observation, vous voyez désormais que certains obus semblent venir de la mer et sortir de la cuvette pour se diriger vers les terres et que les détonations des canons viennent aussi bien du large que des terres...

Le groupe observa la scène du haut du promontoir. Le village était sous un bombardement continu et s'y engager représentait le risque de se faire réduire en pièce par un obus de gros calibre.

"Avant toute chose, il faut déterminer qui est qui. Allons intercepter quelques individus dans les champs, on en tirera sans peine les informations recquises et on sera à l'abri des obus qui pleuvent sur le village."

Castillian jeta un œil à ce qu'était le champ de bataille. Le pilonnage provenait de derrière une grande colline, et les brigands devaient forcement attendre derrière elle que le bombardement soit finit pour se jeter à l'attaque. Il n'y avait aucune chance qu'ils attrapent un brigand pour l'instant, mais surtout un villageois.
Il se gratta le menton, puis regarda dans la direction du fort, entrer la dedans ne serait pas facile, surtout si on les confondait avec des brigands. Il fut ensuite amusé à la remarque de la commissaire.

-Tient, mademoiselle la commissaire trouve que mon plan est stupide et que je suis un imbécile, et pourtant elle l'applique. Alors, de qui de nous deux est l'imbécile qui voulait foncer dans le tas ?

Ne pas répondre, ne pas répondre, ne pas répondre.

"Le propre d'un bon plan n'est pas d'être infaillible mais d'être adaptable. Vous remarquerez au passage d'aprés l'impact des obus que les tirs proviennent aussi bien du large que de l'intérieur des terres, facteur inconnu depuis le bateau.

Enfin, les hommes dans les champs échangent des tirs. On peut donc raisonnablement considérer qu'il s'agit au minimum de miliciens et qu'ils seront informés des deux camps en présence.

Maintenant vous la fermez et vous faites ce qu'on dit. La prochaine fois que vous l'ouvrez je vous colle un bolt et je ne plaisante pas."


Prudemment, Selina avança vers la lisière, déverrouilla la sécurité de son pistolet puis fit signe au groupe d'avancer avec elle à travers champs.

Selina progressa d'une vingtaine de mètres avant d'être mise en joue par une douzaine de fusils lasers tenus par des hommes en uniformes bleu nuit. Chacun d'eux avait des gestes assurés mais leurs regards semblaient légèrement troublés, comme si la situation actuelle les déroutait quelque peu. Ils parlèrent cependant avec une voix déterminée à la commissaire:
-Qui êtes vous et que faites vous à courir dans cette direction?

Ilena qui était rester silencieuse pendant le débat entre le nouveau et la commissaire s'avança vers les hommes qui tenaient le groupe en joue , tout en montrant ses deux mains :

- Même camp que vous , dit simplement la garde , exposant son uniforme identique à celui des inconnus.

Les hommes semblèrent hésiter un moment puis braquèrent de nouveau leurs armes sur les hommes à découvert.
-Un uniforme ne veut plus dire grand chose de nos jours... Suivez nous sans faire d'histoire, nous allons vous conduire à notre chef de section et il pourra juger de votre situation. Entendu?

- On vous suit , décida Forix , ne voulant pas avoir l'avis des autres membres du groupe. Le petit groupe de loyalistes fut rapidement encerclés par les hommes en bleu et conduit vers une destination inconnue.

La petite assemblée est rapidement menée à un poste de commandement avancé établi depuis très peu de temps et ne semblant se constituer que d'une maison isolée très légèrement fortifiée. En progressant vous voyez deux escouades monter au front dont une d'arme lourde. Ceux ayant une expérience de la garde se rendent comptent que tous portent le même numéro régimentaire et même le même numéro de peloton. Non loin de la maison fortifiée vous voyez trois équipes de mortiers légers et une de mortiers lourds, sans doute la source du bombardement s'écrasant contre le village.
On vous fait pénétrer le poste après avoir prit vos armes et vous vous trouvez face à trois hommes affairés à communiquer les ordres d'une quatrième penchée sur une table tactique représentant les trois kilomètres environnants. Celui ci se retourne face à votre arrivée, vous détaille un moment avec une certaine tension puis se calme bien qu'il semble surveiller d'un oeil attentif Forix et les survivants de son groupe.

-Vous ne portez pas les insignes régimentaires du colonel Recharld, que faites vous en zone de guerre par les temps qui courent?

- Nous sommes des forces de défenses planétaires moi et mes deux hommes... quand aux autres il s'agit pour l'essentiel de résistants qui nous ont rejoint depuis notre fuite de la ruche. Forix , ex-colonel des fdp , se présenta Forix.

- Membre des forces aldérannéenes défendant la station en orbite autour de la planète , probablement seule survivante de mon régiment , répondit Ilena.

Je suis le lieutenant Eran, des forces aldéranéennes toujours en position sur Alonia. Vous arrivez en pleine opération de neutralisation de mutins et je suis quelque peu occupé, cependant la présence de forces extérieures est intrigante. Que faites vous ici?

Forix reprit la parole :

- Et bien... nous sommes la pour rejoindre les dernières forces impériales de la planète , c'est pour ça que j'ai fuis la ruche avec mes hommes. Enfin ce qu'il en reste , Lincia n'a pas apprécié l'attentat le jour de l'investiture , on est parti et plusieurs fidèles nous ont rejoins en chemin. Un rafiot nous a déposé pas loin de la où votre patrouille nous à trouver , la suite vous connaissez.

-Seriez vous prêt à reprendre du service tout de suite? Mon peloton a été déployé dans cette zone afin de traquer des éléments de déserteurs qui ont été repérés non loin. Ils ont investi le village derrière cette crête il y a deux jours et nous comptons bien les déloger!

Forix sembla hésiter l'espace d'une seconde , mais se reprit immédiatement :

- Bien sur ! Je suis la pour servir l'Empereur. On y va les gars ! , et les filles , rajouta Forix en voyant le regard d'Ilena , avec votre accord commissaire , reprit-il en voyant le regard de le Selina.

Le petit groupe fut rapidement reconduit vers le village , plus ou moins prêt à en découdre. Ilena pour sa part aurait bien voulu un truc chaud à manger , sécher ses vêtements et se reposer.... Mais elle n'avait visiblement pas le choix. Elle vérifia la lunette de son fusil laser avant de réinsérer une cellule énergétique puis pointa son arme vers l'entrée du village , au loin elle pouvait entendre les coups de feu entre déserteurs et miliciens.

Les bombardements avaient cessé et à travers les ténèbres on pouvait voir l'ennemi se redéployer ou tenter de récupérer leurs quelques morts laissés à découvert. Il semblerait qu'une bâtisse dans les faubourgs du village soit déjà sous le contrôle du Peloton du lieutenant Eran et une escouade est en train de se diriger vers elle en profitant du couvert des maisons. Une équipe d'armes lourdes est pour sa part en place mais semble hésiter quelque peu à faire feu sur l'ennemi.
Au centre du village trône un puissant bastion sur lequel trône un drapeau noir.
Il est possible au groupe de tenter de rejoindre l'avant poste des forces locales afin de préparer un assaut au coeur des lignes ennemies ou bien de contourner le village à la recherche d'un angle d'attaque sûr. Enfin vous pouvez peut être interroger les soldats sur la situation pour avoir d'autres avis.

Forix regarda fixement le drapeau noir visible dans tout le village , se demandant comment agir. Il avait beau être ex-colonel des fdp , il n'avait pas beaucoup d'expérience concernant la vraie guerre.... Il allait demander à la commissaire quand Ilena tapota du doigt sur son épaule :

- Le drapeau noir est le signe des forces neutres du secteur , les déserteurs en somme. Ce batiment doit être leur bastion , mais ils doivent avoir des hommes dispersés dans les parages. Le lieutenant a dit qu'une de ses escouade a prit position dans le faubourg , on devrait y aller voir.

Forix hocha la tête et prit la direction que lui indiqua l'Aldéranéene. Le groupe arriva rapidement près du bâtiment , mais un tir laser leur passa juste au dessus des cheveux , les obligeant à se baisser.

- Déclinez votre identité ! , hurla une voix.

- Forix et son "escouade" de volontaires , répondit l'ex colonel.

- Vous pouvez avancez.

Le groupe se releva , serrant fermement leurs armes. Ils s'approchèrent du bâtiment et y entrèrent , découvrant.....

[La maison est par son ameublement tout ce qu'il y a de plus commune si on excepte que son mobilier a été placé afin de fournir les meilleurs couverts possibles. Aux fenêtre, trois soldats montent la garde alors que les autres se préparent sans entrain à quitter leur position afin de se ruer dans une maison non loin. Le sergent en charge de la posittion se tourne face aux nouveaux venus et salut à la manière militaire.
-Nouvelles troupes? Fort bien, nous n'allons pas tarder à lancer un assaut sur le village avec deux autres escouades en soutien à l'arrière, l'ennemi semble fort de trois escouades qui se sont dispersés un peu partout dans le village, pour le moment ils profitent de la position du fort au centre pour nous empêcher de disloquer leurs lignes mais nous devrions pouvoir les repousser sans trop de problème jusqu'aux quais d'où ils devront remonter à bord de leurs navires. Vous pouvez nous appuyer?