Sartosa, la cité des pirates

-Simple, nous attendons la nuit, nous prenons possession du bateau et tuons tous ceux à bords et alors que nous prenons le large, un groupe reste à terre et met le feu aux quais. La panique sera telle que nous pourrons facilement nous éloigner du port et envoyer une chaloupe récupérer ceux restés en arrière. Il nous faut juste un local pour nous guider de nuit dans les eaux environnantes...
Alonis avait parlé de sa voix totalement dénuée d'émotion, exposant un plan simple quoi que destructeur, sans la moindre concession.

Une fois dans l'auberge, Eïnélia se dirigea vers Elenie pour s'assurer qu'elle allait bien. Une fois rassuré elle s'assit à côté d'elle et attendit que les autres à leur table est finis de discuter.

"- Vous pensez vraiment pouvoir passer les récifs de nuit, c'est déjà compliqué pour les pirates de Sartosa le jour, alors la nuit, même avec un guide, çà relèverais du miracle ! J'aurai pensé que nous pourrions nous faire engager sur un navire et nous mutiner une fois loin de cette maudite île et ensuite retourner sur le continent pour recruter des matelots..."

-Une navire de moins de 100 matelots ne serait pas capable de traverser la mer et je nous voit mal triompher de ce nombre à une quinzaine, même en les prenant par surprise...

(15h 15)

Follen trouvait les deux plans très peu envisageable surtout celui de l'elfe, il les laissa parler quand son regard se posa sur les deux elfes .Il n'en avait jamais vus jusqu'à ce qu'il s'engage chez le marchand .Il se tournna de nouveau vers l'elfe et l'humain et leurs proposa un plan sur un ton neutre.


-Et si nous tentions d'abord de trouver une carte de la ville ? Pour avoir des repères, je ne sais pas il y a peut être une faille quel que part.

Le jeune garçon n'osait pas trop affirmer ses dires il les laissa plutôt répondre pendant qu'il se torturait intérieurement en se demandant si il n'avait pas dit une grosse con....

Eïnélia voyait le groupe de mercenaire s'enfoncer dans des débats stériles, aucun ne donnait de suite aux idées des autres.
Elle se releva et s'approcha de la table. Elle prit la parole.

-Et pourquoi ne pas engager un petit capitaine pirate ? On lui fait miroiter des trésors, sans lui dire précisément lesquels et où ils se trouvent pour ne pas se faire doubler, et on quitte cette ville à bord de son vaisseau. Après nous aurons jusqu'en Khemri pour nous débarrasser de lui, vu que je pense qu'il n'aura aucun scrupule à se débarrasser de nous.

Follen étudia rapidement la proposition de l'elfe, oui mais quel capitaine marcherait aux promesses d'une bande de mercenaire .Le jeune homme poussa encore sa réflexion un peu plus loin puis répondu à l'elfe.

-Oui mais, vous en connaissez beaucoup vous des capitaines qui croiraient aux promesses d'une bande de mercenaires venant de se faire dépouiller ?

Follen parlait toujours avec sa timidité habituel, il ne savait pas comment parler aux dames et il espérait ne pas avoir était insolent envers l'elfe .Le visage du jeune homme était rouge de timidité ...

-Vous êtes venus à cause de quoi vous si ce n'est les promesses d'un marchand ? Il suffit d'en trouver un qui soit assez fragile, et de déployer tout notre talent oratoire pour le convaincre.

Certes vus comme ça ...

Follen avec timidité habituel se tus sans produire le moindre son avec ses lèvres, il espérait que les autres allaient enfin dire quelque chose .Après avoir repris ses esprits il réussit à articuler.

-Je suis avec vous ...

Lâchât il pour la druide.

Dante détourna la tête du mercenaire, de toute évidence émasculé d'après lui, qui venait de parler pour s'adresser à l'elfe.

"- Je doute que votre plan soit facile à mettre en place, quel capitaine, pirate de plus et donc baigné dans la traitrise et la bassesse de son milieu, accepterait d'engager une troupe complète de mercenaires fraichement arrivée sur l'ile, après une "réquisition" de leur bateau, sans se douter que celle-ci compte lui fausser compagnie, ou pire tenterais de le tuer. De plus il y aura surement un équipage de matelot et là on reviendrait au problème de mon plan, aucun de nous ne sachant naviguer..."

-Et si on tentait tous simplement d'engager le capitaine qu'on veut corrompre dans notre troupe de mercenaire ?

Follen lâcha cette idée comme ça cette fois sur de lui, il parla suffisamment fort et bien pour que tous les mercenaires de la table puise l'entendre.

-Je déteste remettre mon destin entre les mains d'autrui, plus encore si l'autre est un humain et vous n'imaginez pas à quel point si cet humain n'est pas considéré comme fiable au sein même des siens... Recruter un capitaine de pirate? Avec quel argent, il sera probablement plus avide encore que ceux composants cette expéditions et ne se mobilisera que si il peut voir un aperçu de ce qui l'attend et pas de simples promesses. Quand à prendre possession du navire une fois en mer, d'une part combattre à bord d'un navire est dangereux car les risques de détruire notre planche de salut son forts et de plus, l'équipage comprendra sans doute plusieurs dizaines de combattants aguerris et plus encore de matelots normaux... nous n'avons pas une armée complète à disposition malheureusement et quand bien même cela serait le cas, on ne nous laisserait pas monter à bord...

-Dans ce cas nous n'avons plus qu'à récolter la somme de 500.000 couronnes vu qu'aucun des plans que nous n'avons exposé ce soir n'est réalisable. Ou alors abandonner cette expédition et nous engager sur un bateau pirate pour regagner la terre, même si je doute que Hans soit de cet avis.

La nuit était tombée sur Sartosa sans que les mercenaires de Gellerman n'aient trouvé de solution envisageable pour se sortir de ce nid d'escroc qu'était la cité des pirate. Pour se changer les idée, Gerhart était allé faire un tour de nuit. il était parfaitement conscient que cela tenait du suicide mais il savait aussi que généralement, quelques tout de passe passe magiques suffisaient à faire fuit le plus téméraire des voleurs. A force de ces pérégrinations, le nécromant se retrouva sur les quais. Il alla voir le Destrier, toujours à quai en attendant sa sentence.

Il y vit un bon nombre d'homme en train de décharger la cargaison du navire, sous l'œil attentif du capitaine Barbarossa. Un myriade de question se bousculaient dans l'esprit de Gerhart. Pourquoi faisaient ils cela à une heure si tardive? Pourquoi en si petit comité? Cette affaire sentait bon la contrebande. Gerhart retourna en quatrième vitesse à l'auberge dans laquelle était descendus les mercenaires. Il raconta à Gellerman tout ce qu'il avait vu. Un plan germa das l'esprit du marchand. Il fit appeler immédiatement tous ses mercenaires pour leur expliquer le topo.

-Il semblerait l'adorable capitaine qui nous a servit de guide se fasse de l'agent sur le dos du gouvernement local. Et je ne pense pas que le dit gouvernement reste de marbre si nous pouvions le prouver. C'est maigre mais notre seule chance de nous en tirer avec notre propre navire semble être de discréditer le capitaine Barbarossa. Pour cela nous avons besoin de preuves, de témoins ou e je ne sais quoi encore. C'est une piste à explorer mes amis, nous devrions nous y mettre dès demain, voir dès ce soir pour les plus téméraires.

Eïnélia était aller se coucher avec le soleil. Elle avait loué une chambre à l'étage de l'auberge et s'était endormie rapidement une fois couché, nue comme à son habitude, sa lance posé au pied de son lit.

Alonis se leva et se dirigea vers l'aubergiste pour louer une chambre pour Elénie avant de l'y transporter. Il retourna ensuite à la salle principale équipé de toutes ses armes.
-Nous allons voir, nous les suivons et nous voyons où ils entreposent les marchandises. Il nous suffira de contacter le seigneur de cette ville demain et de le faire constater la situation.

-Je viens avec vous.

Follen était décidé cette fois ci il participerait, il vérifia que son hachoir et son épée était en état puis attendit la réponse des autres.

-Moi aussi! Lança Crank en se levant de sa chaise dont il n'avait pas bougé depuis qu'il était arrivé dans cette auberge et un peu d'action lui ferrait du bien.

Elenie se réveilla en entendant la porte de la chambre claquée doucement. Pour cette fois ci, Alonis avait été plutôt...sympathique, même malgré les différents qui les opposaient. Cependant, elle n'avait pas vraiment de temps à perdre. Lors de la discussion qu'ils avaient eu sur la table, qui au passage l'avait empêcher de dormir mais qui s'était avérée très intéressante, ils semblaient bien désorganiser quant à essayer de récupérer le navire. Aussi, même malgré les quelques heures de sommeil dont elle avait encore besoin, elle se leva, ouvrit la porte de sa chambre, puis écouta en bas des escaliers. Ils avaient peut-être, d'après les voix qu'elle entendait, trouvé une idée. D'après les bribes de phrases qui demeuraient bien discrète et qu'elle parvenait à entendre, ils allaient passé à l'action cette nuit.

La jeune elfe rentra de nouveau dans sa chambre, retira la robe blanche qu'elle avait prit un peu précipitamment lors de l'attaque pour la remplacer pour une noire et courte : plus sombre et plus discrète donc. Ses armures de cuirs, quant à elles, étant beiges, elles n'étaient pas assez discrètes. Elle préféra donc les laisser dans la chambre, même si la protection qu'elles offraient n'était plus, en contrepartie. De même pour sa cotte de mailles, elle serait un peu plus légère. Elle garda néanmoins le pantalon gris.
Elle passa son carquois en bandoulière, puis son arc, referma la porte à clef derrière elle. Elle voulait tout d'abord savoir si elle pouvait les accompagner "légalement".

Elle descendit les escaliers le plus silencieusement possible, pour ne pas trop se faire remarquer, puis se dirigea ensuite vers le groupe en pleine discussion.

-Est-ce que je peux vous accompagner ? vous sembliez un peu désorienté tout à l'heure, et je m'en voudrais de ne pas vous aider à trouver un moyen de quitter la ville. Je serais prudente, je le promets...

-Vous devriez dormir, un chasseur fatigué a tendance à laisser filer sa proie... ou à l'avertir de sa présence. Mais dans l'absolu une elfe même fatiguée doit être plus discrète qu'un humain au mieux de sa forme...

Sans ajouter plus, Alonis quitta l'auberge, se drappant dans sa cape noire avant de disparaitre dans la nuit. Il rejoignit rapidement les quais et vit effectivement les hommes en train de décharger le Destrier Royal. Prenant garde de n'être vu par personne y compris ses éventuels alliés, il se mit à suivre la file des marchandises de loin sans sortir des ombres...

-Mais cet elfe vient de nous insulter là non ? C'est quoi sont problème ?

Follen tenta de suivre dans la nuit l'elfe, mais il perdit sa piste dans les quais .Le mage avait raison ça puait la contrebande à plein nez, ils étaient entrain d'emmener la marchandise quelque part, et ce quel que part Follen voulait savoir ou c'était ...
Le barbare l'avait suivi dans la nuit, Follen était rassuré de savoir un si grand guerrier à ses côtés .Si ils devaient se battre il pourrait l'aider...

Crank avait encore dut se défaire de son armure, elle n'était pas vraiment faite pour ce genre de mission, bien que le mercenaire commençait à en avoir marre de ne faire que mettre et retirer sa protection. Il embarqua son épée et commença à suivre son groupe.

Follen les suivaient du regard depuis son emplacement du port, il se tourna vers le "barbare" et lui proposa alors un plan à voix basse.

-On ferrait peut être mieux de les suivre non ?

Follen continuait de les suivre du regard tout en lui chuchotant son plan, ses contrebandier mettaient toute la cargaison dans des chariots, quand soudain il crut voir une ombre faire un mouvement dans l'obscurité du port.

Crank avançait aux cotés de l'elfe quand un étrange type derrière lui l'interpela:

"-On ferrait peut être mieux de les suivre non ?

-Et à votre avis, qu'est-ce que je suis en train de faire?" Répondis froidement le guerrier.

(Plus ou moins là ou les autres pignoufs sont, nuit)

Jackie avait finalement réussi à trouver un VRAI forgeron et pas un de ses incaables qui bavaient quand on leur parlait de percuteur ou de mèches.

L'ennui, c'est que ça n'avait pas été donné... 70 couronnes pour avoir assez de matériel pour tenir tut le voyage, rien que ça! Au moins maintenant, il pourrait s'en donner à coeur joie...

Il avait finalement décidé de retourner au navire, vut son budget serré, il avait peu de chances de trouver une auberge pour l'acceuillir et puis, il devait retrouver le marchand si il voulait s'en aller de cette ile aux prix exorbitants!

Lorsqu'il arriva en vue du destrier royal, il vit que les pirates qui les avaient accostés s'acharnaient maintenant à décharger le bateau. De quoi rendre ardue la traversée jusqu'en Khemri puisque celà signifiait plus de vivres pour le voyage...

Il hésita un instant sur ce qu'il devait faire et décida finalement de les suivre car un affrontement direct, même si il disposait d'un énorme avantage la nuit, auait été du suicide...

Il demanda une fois encore l'aide de ce qui somellait en lui et commença à marcher, une lueur jaune dans les yeux...