Zandri

La colère monta dans la coeur de Sylrestra, comment des humains pouvaient-ils se permettent de lui faire la leçon ? Ils n'avaient rien vus de ce qu'elle avais vus, et ne verrais jamais. Les quelques rides d'inquiétude qui traversaient son visage à certains endroits disparurent pour être remplacer par l'éclat de la colère. Le regard de l'Elfe alla d'un humain à un autre et elle prit la parole, sans crier :

- Vos paroles sont creuses humains à mes oreilles. Du courage ? De la noblesse ? J'ai passé les quarante dernières années à défendre Athel Loren.Que ce soit des Orks, des mort-vivants et même des humains. Parmi les vôtres qui nous ont attaqués, il y'en avait qui avait du courage, qui était noble d'un point de vue humain. Qu'importe, au fond vous êtes les mêmes. Je hais les humains, et aucune de vos paroles ne me fera changer d'avis.

L'elfe colérique, sans même laisser le temps aux autres de répondre, sortit de la pièce en claquant la porte. Elle n'aurait jamais du quitter la forêt. Tous les jours, elle devait supporté la présence et le regard des humains ou même d'autres créatures. Athel Loren lui manqué et elle se retrouver à l'autre bout du monde dans un désert.... Pour se changer les idées, Sylrestra sortit de l'auberge et se décida plutôt à dormir sur le bateau. Elle prit le chemin vers le port, enfin, celui qu'elle croyait être le bon.

[ Je te laisse choisir s'il se passe quelque chose ou pas Arghit. ]

Paul connaissait les elfes pour en avoir cotoyé à Marienburg et pour avoir beaucoup lu sur eux. Il haussa les épaules et leva les yeux au ciel avant de dire à Eïnélia:

"Ne faite pas comme elle, ne confondez pas les titres de noblesse et la vrai noblesse..."

La douleur dans son bras se réveilla et Paul grimaça.

Follen n'avait que son hachoir et sa clef de chambre sur lui, ainsi que sa bourse mais c'était le moins important, il avait décidé après avoir vus l'ambiance de l'auberge en bas. De se promener dehors, il reviendrait quand le cœur lui en dirait, mais pour l'instant il préférait vagabonder et peut être utilisera il son nouvel anneau. Il se sentait étrangement léger par cette douce nuit, la température était douce, les rues n'étaient pas trop remplies la nuit était vraiment l'élément numéro un de Follen.

Sylrestra divaguait dans les rues de Zandri, alors que l'heure se faisait de plus en plus tardive et l'activité humaine de moins en moins présente. Il s'enfonça dans le dédales de couloir qui se présentait à elle, se dirigeant bel et bien vers le port. Quand soudain elle tomba sur un groupe de cinq jeunes en maraudes, visiblement un peu alcoolisés.

-Hey zyva les gars, regardez comment elle est gaulée celle là!
-Ouai vas y elle est trop bonne, je veux trop me la faire!
-Hey toi, c'est combien pour couché avec toi la pute?

Sylrestra se dirigeait vers le port quand elle vit un groupe d'humains, cinq, dans la même rue qu'elle, juste devant à quelques dizaines de mètres. Quand ils la virent, ils l'interpellèrent grossièrement. L'elfe ne s'était jamais sentit autant en colère et elle avait peut être trouvé un moyen de se défouler un peu....

- Ta vie misérable humain.

-Qu'est ce qu'elle veut la bonasse?

Dit une des racaille en s'approchant de Sylvestra et voulant lui mettre une main aux fesses;

Eïnélia était resté muette. Elle s'en voulait de ce qui était arrivé à Elenie. Mais elle ne pouvait pas y changer grand chose maintenant. Elle irait lui tenir compagnie si elle se réveillait.

Elle se tourna ensuite vers Paul, qui venait apparemment de vexé Sylrestra, chose pas très étonnante en soit.

-Je ne pense pas que vous soyez réellement a même de la comprendre, sans vouloir vous vexer. Maintenant essayez de dormir. Venez Dante, il doit se reposer.

La main de Sylrestra fusa et saisit le poignet du type. D'un mouvement sec, l'Elfe tordit le poignet du type. Bien que le coup n'est fait grand mal, c'était surtout pour ne pas attirer l'attention de l'homme sur l'autre main. La lame d'une dague elfique s'enfonça dans la gorge de la racaille, lui tranchant les deux jugulaires et à peu près tout ce qui se situé entre les deux. Le sang jaillit dans la seconde qui suivit et l'elfe laissa tomber le corps par terre. Un peu de sang avait giclé sur son visage, lui donnant un air sauvage et féroce.... Elle se tourna vers les quatre autres :

- Celui qui essaie encore de me toucher ou même prononcer un mot, je lui tranche sa putain de tête.

La sylvaine dégaina son épée qu'elle prit dans sa main droite, et sa dague dans l'autre main.

Les quatre autres jeunes s'enfuirent sans demander leur reste. Il valait mieux pour Sylvestra que la garde ne trouve pas le corps de suite. Et justement une patrouille de gardes approchait, elle devait réagir vite.

Sylrestra aurait bien aimé tuer les autres, mais ce n'était pas vraiment le moment. Elle pouvait entendre un autre groupe qui venait dans sa direction, des gardes a en jugé par le cliquetis du métal. La ruelle était éclairée par quelques torches et il y'avait d'autres rues à proximité. Le corps était trop lourd et il prendrait trop de temps à être déplacer. L'Elfe nettoya rapidement sa dague sur le vêtement de la victime et partit dans la direction opposé d'ou elle entendait la patrouille. Habituée à se déplacer silencieusement dans Athel Loren, ses pas ne faisaient aucun bruit.

Follen était arrivé aux abords du destrier royal, c'était un magnifique bateau, mais il n'était pas très confortable aux gouts de l'humain. Follen regarda son reflet dans l'eau du port, puis repartit dans une autre direction. Les embruns marin étaient agréable aux nez du jeune homme, il continuait de longer les abords du port, regardant la lune se reflétait dans l'eau du port.

Les gardes donnèrent l'alertes et passèrent la nuit à chercher le coupable du meurtre, en vain. Le lendemain, des portraits de Sylvestra, crées magiquement en utilisant les souvenirs des racailles étaient placardés partout dans la ville. Heureusement, le groupe de mercenaire était déjà sur le départ.