Nuln, la couronne aux mille joyaux étincelants

Jarlaxle s'arrêta à l'évocation du mot magique : pognon. Et, à dire vrai, cette bâtisse l'intriguait, il avait vraiment envie de savoir ce qu'il y avait derrière.

-400 couronnes et je suis derrière-vous. Et pourrions nous en savoir un peu plus sur celui que vous appelez votre ''maître'' ?

Follen sentant la tension tomber de plus en plus, hésita à baisser son épée rajoutant:

-Cent me suffiront amplement.

_ Pas bouger? Tu rigole j'espère... A cette instant Njarll se jeta a toute vitesse sur l'homme tandis que l'ogre percuta le malheureux a toute vitesse.

-Je précise que je ne suis en aucun cas avec cet ogre odieusement violent...

-Inutile de le préciser n'est ce pas.

Ezio tourna la tête en direction de Jarlaxle.

"Ca me parait beaucoup. Disons 200 couronnes et vous pourrez renégocier avec le maitre, maintenant si vous pouviez me lacher et dire à votre monstruosité de se calmer. Ca ferait tâcher des trippes d'ogre étalées dans la bibliothèque."


L'ouïe fine de Jarlaxle perçu une pourte qui s'ouvrait dans le couloir et un pas lourd se diriger lentement vers la pièce où il se trouvait.


Soudain, l'ogre et son loup se précipitèrent sur leur opposant. Le loup lui attrapa le bras puis trois-cent kilos de graisse et de muscle les percutèrent, les projetant sur le mur et produisant un douloureux bruit d'os brisés. Alors que le loup se mettait à gémir par terre, Ezio se détacha de la poigne de Follen et se mit en garde, prêt à réagir à tout mouvement de l'ogre.


"Si vous voulez travailler pour notre employeur, aidez-moi à descendre ce tas de graisse. Il risque de tout détruire!"

Follen eu un léger soupire puis se mit en garde, pointant son épée sur l'ogre attendant la moindre réaction du monstre pour attaquer. Lui demandant, d'une voix forte mais qui pouvait se sentir amicale dans le fond:

-Arrêtes ça merde, on a la un moyen de se faire des couilles en or, reste tranquille par pitié...

L'ogre s'arrêta soudain en pleine élan devant l'homme... Ou se qu'il en restait...

_ Retire se que ta dis ou je fait de la farine avec tes os!

Il ignora royalement les autres protagonistes...

-Avant de chercher des excuses, tu ferais mieux de te préoccuper de ton loup, il a l'air d'avoir souffert de ta charge...

L'ogre se retourna aussitôt vers Njarll et le vit étaler par terre en train de pleurer et de se lécher la pâte... Ugslaag oublia aussitôt tout son environnement et courut au chevet de son loup... Il fut alors secoué de sanglot et se mit a marmonner des chuchotement incompréhensible... Avant de se mettre a hurler.

_ Un médecin! Vite il nous faut un médecin! On a un blessé!

-Il y en a un quelques rues plus loin, dépêchez-vous avant que son état ne s’aggrave.

Déclara-il un air faussement impliqué.

Jarlaxle désigna le dernier mercenaire du menton.

-Et lui là-bas, c'est quoi ?

Puis il se tourna de nouveau vers le fameux Ezio.

-Maintenant que la situation est calmée, pourrions nous discuter plus en détail de cette affaire ?

Le bruit de la porte s'ouvrant fut couvert par les cris de frustration et de rage de l'ogre. Ezio haussa les épaules.

"Il fallait y penser avant, il n'y a pas de médecin ouvert à cette heure et le soin n'est pas le domaine du patron."



Soudain, Jarlaxle sentit une présence derrière lui. Il se retourna d'un coup et se retrouva face une gigantesque silhouette en armure intégrale. Du haut de ses deux mètres cinquante de haut, l'être observait Jarlaxle de ses deux yeux rouge incandescents.

Follen lança un regard d'incompréhension, il était stupide, ou avait juste un esprit de contradiction sur dimensionné ? Mais sa réflexion s'arrêta net à la vue du patron, il était immense, et même la maîtrise de la lame ne pourrait rivaliser avec ça. Il eu un bref mouvement de recul:

-C'est encore une illusion ?

Harold sortit de sa cachette et se pencha sur le loup. " Hum... Il est mal amoché. Je vai voir ce que je peux faire. "
Il sortit de son gros sac tout un attirail de matériel de médecine...

Harold osculta rapidement Njarll. S'il n'était pas vétérinaire, il pouvait parfaitement se rendre compte que le loup avait une patte déboitée.



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Follen remarqua qu'Ezio était blème et commençait à reculer doucement vers le fond de la pièce. L'immense armure dévisagea Jarlaxle, puis Follen avant de leur adresser la parole d'une voix d'outre-tombe.

"Le maitre veut vous voir."



Puis il reporta son attention sur Uslaag et Harold qui s'affairaient autour du loup. Il passa entre l'elfe et le voleur et dégaina son épée, avançant implacablement vers les deux autres mercenaires.

Jarlaxle s'était rarement sentis aussi peu fier. Cela dit il retint un soupir d'aise lorsque ce qui ressemblait beaucoup à une armure vivante passa à côté de lui. Peu lui importait le sort des deux autres mercenaires...

Il se contenta de se diriger prudemment vers la porte d'où venait l'armure, supposant que c'était là que le fameux maître requérait sa présence.

Follen n'eu pas le le courage de regarder se qui allait advenir d'eux, il vit la terreur sur le visage d'Esio, ce mec devait être vraiment puissant. Il s'élança lentement dans le couloir, se dirigeant vers la porte par laquelle il était arrivé.

Harold renboita les os du loup puis maintint sa pâte a l'aide d'un bandage.

" Sa devrait aller mieux, mais mieux vaux aller voir un veto' après "

_ Ok... Je le porterai en attendant.

Il s'intéressa enfin a l'armure.

_ Qu'est ce que tu veux?

Jarlaxle et Follen pénétrèrent dans une cage d'escalier. Ils montèrent l'escalier de bois précieux et arrivèrent dans une nouvelle pièce où était gravé un cercle cabalistique à même le sol. Le collier de Follen s'illumina alors qu'une silhouette sombre se matérialisait.


"Salutations messieurs et tout d'abord félicitations. Peu de gens ont résisté avec tant d'entêtement à mes illusions et si Ezio et ses hommes ne vous avaient pas trouvé, je vous aurait sans doute montrer toute l'étendue de mes pouvoirs. Il semblerait donc que vous soyez interessés de travailler pour moi?"



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L'armure s'arrêta à quelques pas d'Uslaag.

"Ami ou ennemi? Fait ton choix ogre!"

-Si c'est bien payé, oui, sans hésitation.

L'ogre parut indécis quelque instant puis se munit d'une pièce, la jeta en l'air en la faisant tournoyer, l'examina une seconde et s'exclama « ami! »

"Ami" lença Harold,
" Je suis avec les deux autres "

-De même, en revanche tenez je crois que ceci vous appartiens.

Il lui tendus le livre mémorisant chacune des paroles.