Nuln, la couronne aux mille joyaux étincelants

Follen ouvrit la porte, prenant toujours ses précautions.

Garett aperçu Arya de loin, mais il décida de rester hors de sa vue. Il envooya le bretonnien aux nouvelles tandis qu'il entrait seul dans l'académie. Il alla au guichet où il demanda à voir un ingénieur compétent, le préposé lui indiqua un homme derrière lui. Au début rétissant à parler avec le nain, la langue de l'ingénieur ce dé lia quand il aperçu le cachet de la comtesse.

"Que pouvez vous me dire sur cela, demanda Garett en tendant un autre morceau de verre où il y avait la même poudre."

L'ingénieur l'invita à aller dans son bureau pour qu'ils puissent y être tranquille.

L'ogre eu les plus grande difficultés du monde a passé par la fenêtre sans alerter tous le voisinage mais y parvint finalement... il aperçut Follen au bout d'un couloir et le rejoignit discrètement.

Finalement, l'homme suréquipé se détourna de la chambre et la referma à clef. Jarlaxle vit l'ombre de l'homme sous le pas de la porte s'éloigner vers la suite du couloir.


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Follen arriva devant une grande salle carrée au milieu de laquelle s’élevait un escalier de marbre en colimaçon. Le bruit considérable que produisit l'ogre en élargissant le cadre de la fenêtre le fit se retourner et alors qu'Uslaag s'approchait de lui, Follen vit une fumée noir s'élever en volutes malsaines des poches de l'ogre.



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En réalité, celui que Garett prenait pour un ingénieur était un artilleur de haut rang et donc un officier de l'armée impériale. Il prit le morceau de verre que lui tendit le nain, l'observa quelques instants sous divers angles avant de le reposer sur son bureau.


"Jamais vu quelque chose comme ça. C'est bien trop fin pour servir de projectile à une machine à poudre, même une catapulte risquerait de le briser. Où avez-vous trouver ça?"

Follen ne put s'empêcher de vouloir étripper l'orge mai les sphères semblaient le faire elles mêmes, vu le boucan que cet abrutis avait fait il chercha un coin d'ombre tranquille ou se planquer pendant quelques minutes attendant des gardes, ou les propriétaires.

Ugslaag se rendit soudainement compte que ses sphères semblaient avoir souffert de ses acrobaties... Sans trop réfléchir il les saisit et sentit des brulures commençaient a attaquer ses mains et les projet a l'autre bout de la pièce

L'ogre sentait son corps le brûler comme jamais auparavant et d'énormes cloques apparurent sur ses mains et ses avant-bras en un instant. Les volutes de fumée lui lacérèrent aussi le torse qui fut bientôt recouvert de plaques irritées et brulées.


De son coté, Follen vit deux boules voler dans sa direction... avant d'exploser à quelques mètres de lui, répandant tout leur contenu mortifère.

Follen en un instant renvoya la fumé utilisant son manteau comme ventilateur, maudissant intérieurement l'ogre sphère à la main.

Garett répondit brièvement qu'il n'avait pas besoin de savoir mais que son aide était tout de même apprécié. Une fois sortit du bureau il ne pu s'empêcher de se faire le commentaire à lui même que ces morceaux de verre étaient bien trop étranges pour n'être magique ou d'une influence magique. Si le ivre n'avait pu détecter de signe évidant de magie c'est qu'elle était bien trop dissipé pour être décelable. Il décida de rejoindra l'autre goupe histoire de savoir ce qu'ils avaient apprit.

Les efforts désespérés de Follen payèrent car les vapeurs toxiques se répandirent bien plus lentement dans sa direction. Mais il dû se rendre à l'évidence, le contenu des deux globes continuait à se répandre et semblait encore très concentré. Une plante verte à la droite du mercenaire atteinte par le nuage verdâtre dépérit en un instant, ne laissant qu'une tige et des feuilles jaunies et fanées qui tombèrent rapidement.


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En voyant Garret arriver, l'estalien le salua et lui demanda de narrer ce qu'il avait appris. Suite à quoi il lui raconta ce qu'ils avaient appris de leur coté.


"Notre disparu était un officier impérial chargé d'appointer les financements pour les prototypes de l'école impériale d’ingénierie. Il travaillait avec un certain Hanz Frazier sur un prototype de foreuse ou quelque chose comme ça avant sa disparition."

Jarlaxle sortit de sa cachette et se remit à fouiller le tas de bibelots, aussi discrètement que possible.

Follen lâcha son manteau et bondit sur la rambarde des escaliers qu'il tenta d'escalader en se laissant tomber de l'autre côté hors de portée du nuage.

Jarlaxle mit la main sur des poupées kislevites, une statuette de pierre représentant une créature serpentine, plusieurs objets mécaniques à l'utilité mystérieuse et de nombreux parchemins roulés ainsi qu'une carte de la région environnant Nuln avec en certains points des annotations et des croix.


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La vapeur mortelle continua à se répandre par volute, entourant la base de l'escalier et se rapprochant inexorablement de Follen. En revanche, le gaz ne sembla pas s'élever en altitude.

Garett ferma les yeux quelques instants.

"L'or.... fit le nain en rouvrant les yeux. Il faut que je retourne chez quelqu'un, attendez moi."

Le nain fila à travers la foule et retourna chez son oncle où ce dernier l'attendait, inconscient des évennements qu'il avait vécu, après que son neveu l'eu rassuré, il lui demanda:

"Toi qui a fait la guerre, mon oncle. As tu souvenance des skavens et de leurs artefacts, je crois que ce morceau de verre contenait de la poussière d'une de leur machinations ou du moins d'un magicien inconscient et dangereux."

L'oncle prit ses lunettes et examina le morceau de verre.

Le nain observa le débris avant de le reposer avec un air grave. Se postant devant Garett il lui mit les mains sur les épaules et le regarda dans les yeux.


"Ce morceau de verre, où l'as-tu trouvé? C'est très important."

Sachant que son oncle ne faisait jamais rien sans une bonne explication, il lui dit tout ce qu'il savait sur le verre. La façon dont il l'avait trouvé, les tests qu'il avait demandé aux humains et tout ce qui lui semblait utile à dire.

Le nain se laissa tomber dans un fauteuil proche et se lissa la barbe.


"Prend un siège et écoute ce que ton vieil oncle a à te dire. J'ai déjà vu un verre similaire, mais ce n'était pas dans l'une de nos place-fortes. C'était ici même, à Nuln, en plein coeur de l'Empire..."


Son oncle conta alors à Garett comment une marée d'homme-rat avait déferlé sur Nuln deux décennies plus tôt et que la moitié de la ville avait été dévastée malgré la défense acharnée de tous les habitants. Il lui conta la manière dont les défenseurs du quartier nain avaient été porté la guerre aux skavens jusque sous les égouts de la ville, et il lui conta comment ils avaient été confronter à ces globes à gaz toxiques.


"Finalement et pour je ne sait quelle raison, tous les humains et la plupart des elfes ont estimé qu'il s'agissait d'une attaque d'homme bête d'une engeance particulière. Mais je savait que les skavens reviendraient. Nuln risque de subir le même sort que nos forteresses si rien n'est fait..."

Follen remonta les escaliers sans non plus trop se précipité, qui sait ce qu'il pouvait trouver dans cette maison, surtout que les ennuis n'allaient pas tarder à arriver. Une fois en hauteur il observa sur ses gardes l'étage.

"L'attaque dont vous parlez c'est celle qu'a contrer le tueur Gotrek? J'en ai entendu parlé. Il faut que nous réagissions au plus vite si tel est le cas, si les hommes rats ont kidnapper l'ingénieur c'est qu'ils veulent qu'il construise sa machine pour pouvoir se frayer un chemin dans tout Nuln. Il faut prévenir la comtesse au plus vite! Vient avec moi mon oncle il faut que tu me soutiennes auprès de la comtesse pour que les armées des hommes s'activent. Prend tes plus beaux atours et rejoint moi tout de suite."

Garett remit le verre dans son coffret, il devait absolument prévenir les humains de ce danger. Si les skavens avaient pu mettre l'empire des nains à genou, cette cité ne résisterait pas à une attaque d'envergure des thagarokis.

Alors que Follen montait les escaliers, il entendit un pas pesant descendre dans sa direction et vit soudain un homme engoncé dans une étrange armure et portant un fusil d'une facture qui lui était inconnue. En l'apercevant, l'homme s'arrêta et le mit en joue.


"Ach, tu te montre enfin! Je connait vos méthodes vermines et vous ne m'empêcherez pas de faire éclater la vérité. Où sont tes complices?"



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"Nous ne laisserons pas faire ça!"


En un instant, Finbold fut sur ses pieds et se dirigeait vers une armurerie où était entreposée son armure d'apparat. Dès qu'il fut prêt, il sortit d'un bon pas et fit signe à Garett de le suivre. Une demi-heure plus tard, ils arrivaient devant les portes du palais où deux gardes les arrêtèrent.


"Halte! Quelles affaires vous mènent au château? Avez-vous un laissez-passer?"

Garett ne ralentit même pas l'allure tandis qu'il montrait le laisser passer comtale et filait vers l'officier le plus proche.

"Menez nous à la comtesse au plus vite, c'est une question de sureté d'etat!"

"La comtesse ne reçoit personne. De quoi s'ag..."


Theodore Bruckner qui venait d'arriver coupa abruptement la parole à l'officier.


"Que se passe-t-il? Qu'est-ce qui vous rend si pressé?"

Voyant que la situation était critique il lâcha:

-Vérité? Quelle vérité? Nous somme des mercenaires, on nous à dit que vous prépariez quelque chose contre Nuln, et qu'en échange d'une certaine somme nous devions la sauver de vous!

Il montra qu'il était prêt à lancer la sphère:

-On peut parler j'en suis sûre je suis prêt à poser délicatement ma boule sur le sol en signe de rédition.

Jarlaxle inspecta les plans, sans doute du matériel minier. Pourquoi diable le sorcier s'intéressait-il à du matériel minier ? Ou plutôt qu'est-ce que leur concepteur peut faire contre lui.

S'il s'intéresse à ça, c'est qu'il a des intérêts à cacher des choses souterraines ou a les trouver. Qu'est-ce qui peut bien se passer sous cette ville qui préoccupe notre employeur...

Il avait posé le globe sur la table, bien calé, et, comme à chaque fois qu'il réfléchissait, il triturait la pierre trouvé chez Raficceti, et se perdit dans ses étranges reflets... jusqu'à ce qu'il remarque que le globe avait les mêmes.

Se pourrait-il que...

Oui, il avait peut-être trouvé... Mais il lui fallait parler à cet homme, aussi s'attela-t-il aussitôt au crochetage de la serrure, après avoir remis sa pierre dans sa bourse.

"C'est cela, posez votre engin de mort, traitre. L'Empire est menacé de destruction et vous, vous vous mettez au service de ceux qui veulent sa perte. Vous avez déjà eu mon contact auprès de l'école d'artillerie, mais vous ne m'aurez pas moi. J'ai tout prévu et même si vous m'éliminez, vos employeurs n'auront pas le temps d'en profiter!"



Alors que l'ingénieur et Follen discutaient un étage plus bas, Jarlaxle parvint à crocheter la serrure relativement simple de la porte de la chambre.