La Spire

Vectis avait été laissé là, malgré ses protestations grotesques. Le voila entouré d'une foule de donzelles prête à "assouvir ses moindres désirs". Merde.

Son regard haineux, belliqueu, meurtrier, assassin, mais plutôt stupide, voir innocemment con, et même carément taré, se balada de femme en meuble et de meuble en femme. Puis il se rappella qu'il fallait qu'il se sente comme chez lui. Sous le regard hésitants des servantes, il se mit à déchirer le papier peint, casser les meubles, éparpillier les morceaux un peu partout, arracher les vêtements et, finallement, se tourna vers les jeunes femmes avec un sourire pas très sympa - le genre de sourire que l'on aurait préféré ne jamais voir. Il fit crisser ses griffes sur le sol et se demande laquelle il dévorerait en premier...

Gaïa se retourna au son de la voix de l'eldar, pas gênée le moins du monde par sa nudité. Bien au contraire, elle lança un regard ardent au nouveau venu alors que ses servantes ne semblaient savoir que faire. Gaïa se contenta de passer ses mains dans ses cheveux afin de faire cascader ses boucles blanches dans son dos avant de tendre ses dagues qu'une de ses esclave s'empressa de saisir avant de se diriger vers Diftéral avec un déhanchement séducteur. Une nouvelle fois elle plongea ses yeux totalement blancs dans ceux du mercenaire et elle fit usage des dons de son dieux afin de s'assurer de sa pleine et entière attention avant de lui parler de sa voix mielleuse:
-Mais voici une délicieuse compagnie que voila... si tu as besoin de moi, je suis toujours là pour t'aider ou pour te... distraire.





Les deux servantes face à Vectis reculèrent d'un pas, leur visage exprimant la plus intense des peurs. La première tomba à genoux, pleurant presque:
-Si je peux faire quoi que ce soit pour vous servir... je suis là pour ça... pour tout... je ne vis que pour servir alors...
Elle se mit à sangloter en espérant de tout son coeur que la... chose... face à elle ait un quelconque désir à accomplir qui puisse la laisser en vie. L'autre pour sa part recula jusqu'à se plaquer contre la porte, les yeux brillant de terreur, prête à fuir à tout instant.

Diftéral ne se gêna pas par se rincer l'oeil sur le corps de la slaaneshite, après tout si elle restait nue c'était bien pour être le centre d'attention du monde non ?

-J'aurais bien besoin des deux à dire vrai, tu préfère que l'on commence par quoi ?

-J'aime autant commencer par t'aider, nous aurons plus de temps pour la distraction... que veux tu?

-J'aurais besoin d'un endroit où me reposer, j'ai bien une planque dans la sous-ruche mais le quartier est assez peu fréquentable et le confort quasi inexistant. Et comme je sais que tu as un minimum d'influence, j'ai pensé que tu pourrais m'aider à trouver un appartement où une suite qui conviendrait.

Vectis les regarda toutes deux. Femmes. Donc, faibles. Faibles, ça veut dire "nourriture". Oui, son raisonemment était correcte. Très correcte. Si correcte qu'un sourire illumina - non, assombrit son visage dément. La première suppliait, mais la seconde allait détaler, alors...

Le fou prit la première par les épaules et les lacérat tant et si bien qu'elle tomba face contre terre sans qu'il ai a la balancer, et il se jeta sur l'autre. Celle la, il ne la tuerait pas. Si! Il la tuerait, mais après! Il avait quelque chose d'autre à faire, avant... Plaquée contre le mur, elle était si attirante... Ses seins ronds ne criaient-ils pas "aime moi"?.

-J'ai ici quatre chambres. Sachant que l'une d'entre elle est prise pour un invité, que mes servantes vont bien avoir besoin d'une et que je me dois de toujours en garder une dernière pour ma maitresse, il ne reste ici que ma chambre mais je peux t'assurer que le lit est l'un des plus confortable de ce monde et que les draps sont faits de la soie la plus douce. Sans cela je peux bien évidemment te fournir un lieu d'habitation soit dans cet hôtel soit dans n'importe lequel de la spire. Les Arias vont régner sur cette planète mais pour le moment ma maitresse et sa sœur sont les lincianes de plus haut rang à la surface, dès lors on peut dire que cette planète leur appartient ainsi qu'à ceux ayant gagné leur faveur et à ceux prêt à chercher les faveurs en question...

-Je ne doute pas du confort de ton lit, mais si possible je préfèrerais un lieux m'appartenant et où je pourrais dormir tranquillement.

Elle avait parlé d'un invité. Et à en juger par les quelques bruits qu'il avait entendus en provenance d'une pièce de la suite il se doutait de quel invité il s'agissait. Ainsi donc l'espèce de monstre était là également, il se demandait bien pourquoi elle le gardait avec elle.

-Choisi n'importe quel hôtel de cette ville et tu y trouvera une chambre pour peu que tu leur prouve que tu es un de mes agents. Tu as bien ton gant non?

-Je l'ai toujours sur moi, évidemment. Maintenant que ce problème est réglé, je pense que nous pouvons passer au divertissement non ?

-Naturellement, répondit Gaïa, les yeux pétillants. Que puis-je faire pour distraire un puissant guerrier tel que toi?

Alors même que Gaïa parlait, les servantes ne sachant trop sur quel pied danser commencèrent à se reculer vers la porte de leur chambre afin de laisser un tant soit peu d'intimité à leur maitresse, qui de toute évidence n'en avait que faire.

Diftéral remarqua du coin de l'oeil les servantes se replier dans leur chambre. Tant mieux, si de toute évidence Gaïa s'en foutait il préférait pour sa part un peu d'intimité.
Il se pencha vers le visage de la lincianne tandis que ses mains se posaient sur ses hanches.
Il l'embrassa passionnément, goutant à ses lèvres comme l'on goûte à une drogue, pendant que ces mains caressaient le corps sans défaut qui leur était offert.

Gaïa se laissa embrasser calmement, elle tenait avant tout à fidéliser son subordonné par la couche avant même de penser à son propre plaisir. De toute façon elle trouvait bien souvent les relations avec d'autres personnes que sa maitresse bien fade. Elle n'en laissa pas moins courir ses mains dans le dos de l'eldar, les passant sous sa chemise pour caresser sa peau pâle. Traçant de ses doigts agiles des marques du seigneur du vice contre ses chairs et utilisant très légèrement son esprit pour accroitre son désir.
Les deux êtres finirent par se desserrer et Gaïa se mit en devoir de retirer la chemise de l'eldar. Elle ne cessait de plonger ses yeux blancs dans ceux noirs de Diftéral tentant de sonder le fond de sa pensée.

Diftéral laissa Gaïa tracer ses signes bizarres dans son dos. Il ne comprenait pas trop ce que c'était mais c'était pas désagréable, plutôt le contraire même.
Une fois torse nu Diftéral continua à embrasser et caresser Gaïa tandis que celle-ci l'entrainait dans sa chambre.
Les voisins et les servantes entendirent pendant le reste de la nuit de nombreux gémissements de plaisir avant que les deux amants ne s'endorment au petit matin.

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Luuçaliia resta songeuse pendant la grande majorité du repas. Elle s'interrogeait sur la libre-marchande.
Pourquoi voulait-elle tant quitter la planète ? Après tout elle savait qu'un monde au sortir d'une guerre était l'endroit où faire les meilleurs affaires, où se tailler une place de choix dans l'économie comme dans la politique (ce qu'elle comptait faire d'ailleurs, et la nymphomane qu'elle avait rencontré l'y aiderait beaucoup). Donc pourquoi tant vouloir la quitter ? Surtout que d'après ce qu'elle avait pu comprendre elle connaissait certaines des personnes les plus hautes placés de la nouvelle autorité.
A moins qu'elles ne les fuient justement. Mais dans ce cas pourquoi rejoindre une autre planète sous domination slaaneshite ? A moins que... a moins qu'elle n'ait pas l'intention de laisser le vaisseau atteindre la destination prévue. Oui, peut-être, ça pouvait sembler logique. Ce qui serait catastrophique pour Thanos, ses affaires étaient déjà mal en point alors la disparition d'un vaisseau...
Néanmoins elle ne pouvait pas se baser sur des suppositions, il lui fallait davantage d'infos. Des enquêtes s'imposaient. Et pas que sur Miran, Thanos aussi était intriguant et elle était curieuse de savoir quels étaient ces fameux débouchés qu'il avait trouvé.

La suite du repas se passa sans réel fait marquant, Luuçaliia ne sembla pas vouloir s'opposer au projet de voyage sur Adrantis et il fut convenu que le voyage devait avoir lieu quatre jours plus tard, le cargo partirait à vide si on exceptait trois grosses caisses appartenant à la libre marchande. Livia était contente d'elle, il lui suffirait de dissimuler ses effets ainsi que ses hommes dans les caisses, de prendre le contrôle du vaisseau une fois dans le vide puis de s'éclipser discrètement.
Finalement Maria ne serait pas resté bien longtemps... ce n'était pas pour lui déplaire.
Une fois le repas terminé, elle proposa à son hôte de s'isoler un instant dans sa chambre et, après avoir posté ses gardes du corps, méconnaissable dans leurs armures cérémonielles, a la porte, elle se mit en charge de contacter Zuriel afin d'organiser une petite visite à son hôte histoire de réellement lui faire peur et de s'assurer par là même de sa coopération en lui montrant l'efficacité d'Attelus et Ravion dans les tâches de protection.
L'inquisitrice sortit donc d'une poche discrète de sa robe un comm-vox compact et le porta à son oreille.

-Zuriel, es ce que tu m'entend?
Seul un grésillement confus lui répondit d'abord, puis la voix cassante du tueur se fit entendre:
-Oui... qu'y a il Maria?
-Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler ainsi sur ce monde!
-J'ai déjà obéit à la lettre à un de tes ordres hors mission?
Un nouveau silence se fit entendre alors que l'inquisitrice faisait tout pour se contrôler. Puis, de nouveau maitresse d'elle même elle poursuivit:
-Tu as abandonné ta surveillance de Luuçaliia?
-Je ne peux plus lui faire suffisamment confiance pour rester proche d'elle et je ne savais pas si vous la vouliez toujours morte.
-Pour le moment la mort de cette fille ne me servirait à, rien, cependant je veux que tu contacte Dinor et que vous organisiez un assassinat contre mon hôte d'ici après demain, lorsque Luuçaliia ne sera plus dans la demeure afin de ne pas attirer les soupçons entre toi et ce qu'elle peut peut être penser de moi. Il faudra que la tentative soit crédible mais que tu te laisse repousser par Attellus et Ravion qui seront en garde de Thanos. En les faisant passer pour d'excellent gardes du corps que moi seul puis fournir, je forcerais cet homme à me manger dans la main. Reçu?
-5 sur 5... inquisitrice.

Avant que Maria ne puisse s'exaspérer de son manque de prudence quand à une possible surveillance des lignes le moritat raccrocha.

William conduisit Solange jusqu'à sa voiture en surveillant la rue du coin de l'oeil. L'homme là-bas n'était-il pas en train de les épier discrètement? Il prit nerveusement les commandes de sa voiture et plutôt que de se rendre directement chez lui, effectua plusieurs trajets différents pour semer de possibles poursuivants.

Une fois rassuré et garé chez lui. Il conduisit galament l'extraterrestre jusque sur le péron où il passa les divers systèmes de sécurité sous l'oeil interrogateur de Solange. Une fois qu'ils furent à l'intérieur, il s'excusa:

"Désolé pour toutes ces précautions mais elles sont nécessaires quand on sait ce que je sait, dit-il avant de se reprendre et de se diriger vers la cuisine où tronait une immense réfrigérateur et du matériel haut de gamme.
Je vous sert quelque chose?"

Diftéral se réveilla assez tôt. Enfin assez tôt par rapport à la nuit qu'il venait de passer et à l'heure à laquelle il s'était endormie.
Il se dégagea délicatement de l'étreinte de Gaïa. Il se rhabilla, enfin en partie vu que tout ses vêtements n'étaient pas dans la chambre. Il rejoignit donc le salon où il y trouva les servantes à des occupations diverses, globalement muette et devenues figées dès qu'il arriva.
Une fois totalement habillé il se préparait à partir lorsqu'il aperçut du coin de l'oeil un dossier, négligemment posé sur une table.
Il le prit et le feuilleta rapidement. Dedans se trouvaient les noms de plusieurs personnes qui intéressaient d'une manière ou d'une autre le nouveau régime, avec le maximum d'informations sur ces personnes (photos, localisation, habitudes...). Ça pouvait se révéler utile, aussi le prit-il sous le bras.
Il quitta la suite tout en lançant à une des servantes :

-Si elle s'interroge sur la disparition de ce dossier dites lui que je l'ai.

Il descendit au rez-de-chaussé de l'hôtel et se dirigea ensuite vers ses parkings. Il y trouva sa moto, toujours en parfait état et heureusement pour eux.
Il glissa le dossier dans la valise contenant son tisse-mort, et une fois celle-ci correctement attachée il quitta le parking et se dirigea vers un autre hôtel, plus petit, moins luxueux, plus discret aussi.

L'hôtel en question devait compter à vue de nez une dizaine d'étages, peut-être un peu plus. Il était situé dans les quartiers intermédiaires, et s'il ne respirait pas l'opulence et le luxe comme ceux de la Spire il semblait bien tenu et offrant un service tout à fait correct.
Diftéral gara sa moto dans le parking réservé, prit sa valise et le sac contenant son armure avec lui et se rendit à l'accueil. Il enfila également son gant de velours noir.
Une fois à l'accueil, une grande salle sobrement décoré mais avec goût, il s'adressa au majordome qui attendait la venue de clients.

-Bonjour, serait-il possible de louer une suite, si possible entre le 4° et le 7° étage, avec un maximum de fenêtres et un balcon. Et donnant sur la rue.
-Et bien, je pense que nous devons en avoir une correspondant à tout ces critères de libre, laissez moi le temps de vérifier.

Le majordome se pencha sur un livre, avant de relever la tête.

-Il nous reste une suite correspondant à peu près à vos attentes, elle est juste au 8° étage.
-Ça ira quand même, je prend.
-Fort bien, vous payez en liquide ou je dois envoyer une facture.
-Envoyez la facture à...

Il ne savait pas trop comment dire. Il n'allait quand même pas dire ''au Gant''.

-...Gaïa Julis.
-Si vous pouvez m'apporter la preuve que vous travaillez bien pour Miss Julis.
-Et ça c'est quoi à ton avis ? Un accessoire de mode, répliqua l'eldar noir en désignant son gant.
-Euh... et bien dans ce cas tout est réglé, votre suite est la 802, voici votre clé, les ascenseurs sont au fond de la pièce.

Le majordome tendit une petite clé que Diftéral prit rapidement avant d'aller prendre l'un des ascenseurs.

Une fois au huitième étage il se dirigea vers la suite 802. Il était juste en face en fait. Il entra dedans,se retrouvant dans un salon de bonne taille. En plein milieu se trouvait un canapés et deux fauteuils autour d'une table basse, une grande télé accroché sur le mur d'en face. Trois buffets étaient installé contre les mur de la pièce. Celle-ci n'avait aucune fenêtre.
Diftéral posa ses deux paquets sur le buffet le plus proche avant d'aller explorer le reste de la suite.
Il y avait quatre porte dans le salon. L'une donnait sur une cuisine totalement équipé, rien de bien utile.
Une autre donnait sur un bureau de travail, dont le mobilier se résumait à quelques étagères et un plan de travail. Trois fenêtres donnant sur la rue se trouvait dans le fond de la pièce.
Les deux autres portes donnaient sur des chambres identiques. Dans chacune était installé un lit double, un grand miroir, une armoire, vide, ainsi qu'un énième buffet. Les deux chambres possédait un e grande baie vitrée qui permettait d'accéder au balcon, totalement vide. Un grand rideau permettait toutefois de préserver l'intimité des occupants.

Une fois sa petite visite effectuée, il retourna dans le salon et ouvrit le premier buffet qu'il rencontra. Il y trouva plusieurs verres et une collection impressionnante d'alcools variés. Il se servit un plein verre d'alcool fort avant d'aller s'asseoir sur l'un des fauteuils. Il alluma la télé, curieux de voir ce qui pouvait bien passer.

Solange parue hésiter. Elle ne voulais pas abuser de l'hospitalité de son hôte, qui s'avérait être un noble. Avec les nobles, elle s'était toujours montrer toute petite et peu exigeante, bien qu'elle soit véritablement peu exigeante avec tout le monde. Elle dit d'une voix faible :

-De l'eau...s'il vous plait...

Elle porta soudainement son main droite sur sa côte cassée qui lui faisait maintenant de nouveau mal. Elle pâlit soudainement en même temps que cette douleur revenait, quelque peu mal à l'aise de rester debout alors qu'elle aimerait s'asseoir pour calmer cette douleur. Elle n'osait pas demander si elle pouvait s'asseoir, de peur qu'elle passe pour la personne exigeante qu'elle ne veut pas être. Mais la douleur la résignait quelque peu, lui faisant prendre conscience qu'elle venait de développer la paranoïa de l'exigence...elle se sentait plus folle de jour en jour...

-J'aimerai m'asseoir...ma côte me fait mal...

Aussi subitement que Solange eut finit sa phrase qu'elle peinait à articuler que William était déjà entrain de chercher un fauteuil, le plus confortable possible, pour que la jeune eldar puisse s'y asseoir. Il finit par en trouver un, ni trop mou, ni trop dur, juste de quoi se sentir bien assit.

-M...merci... marmonna-t-elle quand William amena le siège près d'elle.

Elle s'assit délicatement, pour ne pas se faire encore plus mal à la côte, puis ferma les yeux quelques secondes. Elle avait envie de poser une question, mais avait peur de s'y risquer, un peu timide. Mais, elle essayait de se dire qu'elle ne risquait plus rien, puis s'y risqua.

-Je...j'aimerai vous remercier pour l'entrée dans la Spire et l'Opériation...Solange Chesterfield, j'ai trouvé cela vraiment...charmant...mais pourquoi faîtes vous tout cela pour moi ?

Gaïa se réveilla à son tour et se mit à remuer paresseusement dans ses draps de soie. Elle venait de passer un moment agréable quoi qu'un peu fade. Cet eldar n'était animé par nulle pulsion amoureuse ni nulle dévotion inconditionnelle qui rendaient certaines liaisons si délicieuse de même qu'il lui manquait la fougue et l'imagination typique des vrai dévots de Slaanesh. Néanmoins elle n'en avait que faire, lors de leur relation il avait baissé ses défenses et la psyker en avait profité pour sonder légèrement son esprit, ne détectant pour le moment pas la moindre once de trahison.
Toujours allongée, jouant avec ses boucles blanches, la lincianne se demanda ce qu'elle allait faire dans son avenir immédiat. Pour le moment elle n'avait pas de cible claire et déterminée. La résistance avait été sérieusement douchée par la purge du deuxième jour et les familles nobles conservaient toutes pour le moment une façade souriante. La poche de résistance des archipels n'avait pour le moment pas été frappée et les lincians comptaient la laisser pourrir d'elle même, exigeant des forces armées des familles de réduire elles même les forces ennemies en se contentant d'user pour le moment de leurs armes psychologiques. L'armée linciane allait bientôt rembarquer en grande partie pour se diriger vers de nouveaux secteurs de conflit et il allait revenir au gant de gérer les forces locales et de manipuler les familles en place pour garder Gydéa sous contrôle le temps que se fasse l'acculturation linciane.

Gaïa n'avait pour le moment pas envie de convoquer de nouveau les familles nobles. La livraison des colliers devaient se faire dans les heures qui suivaient et ils garantiraient déjà probablement la coopération des cinq familles qui avaient participé à sa petite excursion sur Corscala bien que la présence des troupes des familles nobles ne se soit faite sentir qu'une fois tout finit. Elle n'avait aucune obligation dans la journée et il lui fallait donc quelque chose ou quelqu'un avec qui, sur qui ou face à qui passer les prochaines 24 heures.
Elle décida finalement à se lever de son lit et, voyant qu'aucune de ses servantes n'étaient venu lui proposer de vêtement ni de rafraichissement ni même de corps offert elle saisit le fouet qu'elle gardait toujours sous son oreiller. Elle et ses sœurs avaient subit bien pire lorsqu'elles avaient déçu leur maitresse les premiers jours de leur servitude.
Après une séance intense de fouettage sur les quatre servantes qui se trouvaient dans la pièce principale, Gaïa s'interrogea sur la suite de ses actions. Elle se dit que les trois assassins du jour précédent semblaient intéressants et suffisament imprévisibles pour lui faire passer un bon moment.
Aussi c'est au milieu de ses servantes en pleurs qu'elle se mit en position de méditation avant d'envoyer son esprit à la recherche de Maev Zuriel et Anri, espérant bien trouver quelqu'un à embêter.


[Jet de dés:
premier jet: effet de la sonde psychique sur Diftéral. En cas de résultat supérieur à 18 en combinant les deux dés Gaïa est parvenu à très légèrement influer sur l'esprit de l'eldar en lui faisant ressentir un attachement relativement fort à son employeuse.
Deuxième jet: Effet de la recherche psychique: sur un résultat combiné inférieur à 9 elle ne trouve rien. Ensuite:
9-13: Zuriel repéré
14-18: Anri repérée
19-20 Maev repérée.]

Le membre 'Araxyrie' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Le dé' : 7, 10

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#2 'Le dé' : 8, 4

Après avoir regardé trois programmes débiles, deux émissions ennuyeuses, une vingtaine de sermons de propagande lincianne, bu quatre verre d'alcool et snifé un coup ,Diftéral se décida enfin à étudier le dossier trouvé chez Gaïa.
Il feuilleta rapidement les premiers noms, concernant l'inquisitrice et sa suite. Il eut la surprise de reconnaître l'assassin en tenue moulante de l'hospice et constata que la page en question avait été consulté de manière répétée.
Il lut plus attentivement les nobles intéressants. Parmi eux se trouvaient différents nobles suspectés de comploter contre le régime. Il vit notamment un certain Chesterfield, suspecté pour son attitude étrange, auquel il ne prêta pas plus attention.
Le seul nom qui retint son attention vu un certain Thanos. Surtout parce qu'il était étonné de le trouver là à dire vrai. Il se rappelait très nettement avoir entendu plusieurs fois parlé d'un Thanos lors d'une mission chez les pirates du système.
Et apparemment ce Thanos là était le propriétaire d'une société de transport de marchandises interplanétaire. Autant dire un type qui avait tout intérêt à connaître un minimum de relation parmi les pirates. De plus sa fortune semblait plutôt au point pour quelqu'un qui avait du se passer de commerce pendant toute la guerre.
Intéressant, il irait à son manoir le soir même.

Il nota distraitement les information concernant Minos, peut-être pourrait-il se rendre utile lui aussi d'ailleurs. Il n'était pas un spécialiste de la séduction, mais l'assassine qu'il avait déjà croisée pourrait toujours être utile.
Et il mémorisa également quelques uns des dealers, il ne voulait pas faire à ses employeurs le plaisir de le savoir utilisateur de leur came, ils seraient capable de le rendre dépendant de manière volontaire.
En attendant le soir il pouvait bien se resservir un verre d'alcool. Ou même deux d'ailleurs.

Une heure passa au manoir Thanos alors que tous ceux présent s'autorisaient un petit moment de repos histoire de digérer. Livia pour sa part avait installé son cogitateur de poche dans la chambre qui lui avait été attribuée et avait rapidement piraté tous les systèmes de la maison, accédant aux systèmes de sécurité, aux caméras de surveillance, aux comptes de la compagnie et à un grand nombre d'autres informations.
Rapidement un schéma d'attaque de la position apparut dans son esprit et elle l'envoya à Dinor qui attendait avec les véhicules non loin du manoir. Il devait contacter Zuriel et ensemble ils allaient monter une attaque contre le manoir dès que leur employeuse se serait absentée. En faisant croire à Thanos que la menace sur sa vie était des plus pressantes il se trouverait contraint de se reposer sur son associée.
Mais il fallait s'assurer qu'aucune force extérieure ne se trouve impliquée dans son attaque, la libre marchande estimait que ses hommes étaient parfaitement capable de gérer les simples gardes de l'entrepreneur mais une force extérieure et imprévisible pouvait se révéler très dangereuse et il était hors de question que l'un de ses précieux hommes de mains se retrouvent tués pour si peu. Il fallait donc écarter Luuçaliia et tout ce qu'elle pouvait représenter de mystère.

Livia quitta donc sa chambre se dirigea vers celle de la provocatrice et toqua à sa porte.





Gaïa se préparait elle aussi à quitter sa demeure lorsqu'elle se souvint que le charmant assassin qu'elle avait repéré était un poil dangereux. Aussi se dit elle qu'il lui faudrait un garde du corps puissant. La créature qui se trouvait dans la première chambre de sa suite se trouvait tout à fait adaptée pour la mission en question. Gaïa revêtit donc sa robe noire, mis un fouet barbelé à sa ceinture, prépara son esprit à frapper pour le cas où et, enfin, ouvrit la porte de la chambre du possédé:
-Tu as passé une bonne nuit?

Vectis roupissait encore dans une marre de sang lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir. Il releva sa tête, qui reposait entre quelques boyaux, et vida une bouteille de gnole. Il se lava rapidement les mains dans le sang d'une des servantes (dont le reste du corps avait volé par la fenêtre), croqua dans les tripes d'une autre, et se releva.

"Vectis a bien dormit, déclara-t-il. Vectis est prêt à écouter."

Luuçaliia avait rejoint la chambre que Thanos lui avait réservé. Après l'avoir détendu un peu de la manière la plus douce possible, elle lui demanda un peu d'intimité.
Une fois seule, elle sortie de derrière un meuble une grande enveloppe ont elle déversa le contenu sur son lit. Elle avait emprunté l'enveloppe parmi les archives de Thanos, lorsqu'elle attendait qu'il ait fini son rendez-vous. C'était vieux, datant d'avant la guerre, mais ça pouvait toujours se révéler très utile.
Elle allait inspecter chaque fiche en détail lorsque l'on toqua à la porte. Elle ne prit même pas la peine de camoufler les fiches et alla ouvrir. C'était Livia qui l'attendait.
Elle prit un air et une voix des plus aimables.

-Oui, que puis-je faire pour vous ?

Luuçaliia ouvrit la porte sans attendre et à la voir, elle semblait s'être tout juste détournée d'une enveloppe relativement anodine. Livia ne s'y intéressa pas plus que ça, elle ne resterait pas assez longtemps pour avoir à se soucier des moindres détails. La marchande se composa un visage amical et dit d'une voix enjouée:

-Je n'ai pas d'affaires courantes dans la journée et je me proposais donc d'aller faire quelques emplettes afin de me maintenir au courant de la mode linciane. A ce que j'ai cru comprendre, un magasin de la spire a reçu aujourd'hui une cargaison en provenance d'Adrantis et particulièrement apprécié par les nouveaux maîtres de la planète. Vous savez aussi bien que moi qu'il faut savoir s'accorder avec le pouvoir en place, aussi je voudrais vous inviter à ma séance shopping.