Mission 2: Convoyage

Quand Shad' arriva pour trouver le convoi, il était déjà parti. Merde! Son pied l'avait retardé en plus du fait qu'il avait du faire un petit détour au marché pour s'acheter une gourde et la remplir d'eau à l'auberge. Comment allait-il s'y prendre maintenant ? Il tenait à la récompense! Mais après tout, il ne pouvait rien faire grand chose tant que son pied ne serait pas totalement guéri. Il prit donc la décision de profiter de cet événement pour se reposer un peu. Cependant, il comptait bien retrouver le convoi et le groupe de mercenaire par la suite, la belle Lyra lui manquait déjà plus que de raisonnable...

-Le problème c'est qu'on est nouveaux ici, en cas de problème je suis pas sur qu'ils nous croient nous plutôt que ceux qui bossent ici depuis plus longtemps. Bon, on devrais sortir, ça commence à faire un moment qu'on est là. On est tous d'accord pour ne pas agir dès ce soir?

Harkan était pensif. ces compagnons de fortune étaient agités, de plus on lui avait filé cet horrible gilet... Heureusement, il avait pu garder son masque.

-Pour revenir sur la diversion, on pourrait libérer les prisonniers, ça devrait causer un bordel monstre, surtout si on combine ça avec un incendie.

-Oui vous avez raisons, attendons un peu avant de passer à l'action .C'est juste qu'aux lieu d'utiliser les prisonniers comme diversions, nous pourrions utiliser leurs élevage de grox .j'en sens un plein troupeau pas trop loin d'ici, ils pourraient vraiment être utile une fois relâcher...

-Et pour le reste du groupe? On les abandonne? Cela ne me chagrinerait pas vraiment, mais je crois savoir que certaine personnes ici étaient assez proche de Lyra.

-Si on libére le reste du groupe faudra aller à l'armurerie pour chercher leurs armes et je ne pense pas que ça sera facile.

-On est déjà assez suspect comme ça, va falloir sortir! Pour résumé: on n'agit pas ce soir, on observe, on se renseigne et à la prochaine rencontre on se transmet nos infos. Sa marche?

Skorok trouva enfin une tenue à sa taille, il l'a mis sans trop de problème tout en gardant son épée et son fusil sur son dos .Sa tenue de combat était par dessus ses nouveaux vêtements, et son gilet par balle.

-Bon nous ferions mieux d'arrêter cette conversation maintenant on pourrait nous entendre ...

Arleth réussit à surmonter la répulsion qui lui venait à l'idée d'enfiler le gilet de l'armée DE Kerian. Il n'appartenait à personne et porter l'emblème de quelqu'un sur son torse le dégoutait. Il sortit du vestiaire et essaya de trouver les différentes patrouilles, si possible près du baraquement des prisonniers.

Des patrouilles de cinq hommes chacune vinrent chercher les mercenaires ayant accepté de rejoindre les forces de Kerian. Heureusement pour eux, ceux-ci ne faisaient pas partie des mercenaires les ayant trahis. Ils sont bien armés et n'émettent aucune sympathie envers le groupe. Les groupes de patrouilleurs partent un à un vers le reste du camp, dans des directions différentes. Les hommes ne semblent pas vouloir vous parler et surveillent chacun de vos gestes.

Les mercenaires se rendent bientôt compte qu'ils font tout le tour de la base, vous vous rendez enfin compte de l'ampleur du camp, partout l'activité règne, des hommes partent et reviennent, tandis que des colonnes d'esclaves partent vers des bâtiments qui ressemblent à des usines. D'autres patrouilles passent près de vous, rendant encore plus difficile vos chances de faire quoi que ce soit...


[Vous allez faire plusieurs tours de la base, jusqu'au soir, vous permettant ainsi d'explorer les lieux et de vous familiariser à cet endroit. Les mercenaires qui vous accompagnent ne semblent pas vouloir leur parler, mais rien ne vous empêche de démarrer une conversation, en utilisant les bons arguments... Il semble d'agir pour aujourd'hui, aussi, la meilleure solution est de ne rien tenter, pour le moment...]

Harkan avait mit son masque pour éviter que les hommes qui l'accompagnaient ne mémorise son visage. Il se contenta de suivre sa patrouille sans dire un mot tout en observant le camp dans ses moindre détails.
Plusieurs endroits du camp étaient sombre et peu fréquentait comme de petits entrepôts où d'autres choses de ce genre. Le genre d'endroits parfaits pour se débarrasser de quelqu'un discrètement...

Skorok ne examinait chaque membre de son groupe leurs équipements, leurs armes, leurs carrures, leurs forces .Les esclaves n'étaient plus vraiment vivant, ils affichaient tous une grimaçe de souffrance et de dégout sur leurs visages .Ils étaient tellement blessé et maigres...

Même moi je n'ai pas autant souffert...

Pensa le Talumien ses "gardiens" le pressèrent alors pour qu'il accélère le pas .Le Talumien se risqua alors à engager la conversation ...

-Vous êtes payé combien pour ce que vous faites ?

Le Talumien leur dit cela sur un ton neutre, et indifférent comme ci il trouvait la question normale, et bien placé ...

Kurjak marchait avec le groupe qui lui avait demandé de venir avec lui, il avait remarqué qu'un des gardes était plutôt nerveux, il n'arrêtait pas de surveiller le mercenaire, à chacun de ses faits et gestes le garde prenait son fusil, prêt à lui tirer dessus.

Kurjak porta sa mains jusqu'à couteau pour le nettoyer comme à son habitude, le garde le remarqua immédiatement et épaula son fusil.

-N'y pense même pas enfoiré !

Tout le groupe regardait le garde avec son fusil pointé sur le mercenaire, de la sueur perlait du front du garde et ses mains tremblait énormément.

Un des soldats, surement l'équivalent d'un sergent s'approcha de lui.

-Qu'est ce que tu fous ? Dit-il d'un ton intimidant

-Je....Il a approché sa mains de son couteau.....Je....J'ai cru qu'il voulait.....

-Il a dit qu'il voulait rejoindre nos rangs tout à l'heure, et tu veux qu'il fasse quoi ? On est cinq contre un, il a aucun chance.

Le garde hocha la tête, il tremblait toujours autant

Kurjak détourna du regard le garde et se remit à marcher avec le groupe.

- Je ne suis pas ce genre de femme Eldar , un homme passerait un sale quart d'heure avec moi. J'ai juste besoin de retrouver mes armes et de sortir d'ici. Et tant qu'a faire foutre le plus de bordel possible , répondit Ana , le voix animée parla a colère.

-Lyra tu a une idée ? questionna Ana

-Je pense que les eldars sont réputés pour tromper leur monde, si notre amie a eut cette idée, libre à elle de la mettre en pratique mais je ne laisserait pas un seul d'entre eux poser un doigt sur moi. Pour ce qui est de notre évasion, nous sommes surveillés par mirador, les gardes ne pourront donc pas nous voir cette nuit. Il faut d'ici là que l'on trouve un moyen de franchir ce grillage pour nous tirer en toute...

Avant que l'acrobate n'ait finit ses paroles, quatre hommes en armes ouvrirent la porte de l'enclos, menaçant. Ils ordonnèrent à tous les esclaves présents de le suivre pour leur boulot de la journée. Trois groupes semblaient se former: un destiné aux usines d'armement, un aux travaux du camps en général et un aux mines. Les prisonniers se précipitèrent le plus vite possible vers les files autres que celles menant aux mines, les postes semblant être atribués en fonction de qui serait là le premier. En prenant une décision rapide, le groupe de mercenaires détenus peut rester ensemble et choisir sa destination.

-Une mine c'est sombre, dit Lyra, si il y a un endroit d'où nous pourrons nous enfuir avant la nuit, ce sera bien par là!



*********


Au même moment, un homme de Kerian se tourna face à Shorok, la mine patibulaire.
-Combien on gagne? Ca dépend des jours et des pillages mais on doit avoir dans les mille crédits par mois en période calme. Quand on prendra une des villes, notre butin sera bien plus considérable!

Le visage d'Ana se décomposa en entendant la proposition de Lyra. La femme aux cheveux rouges n'aimait pas les mines , le fait d'être dans les entrailles de la terre , ne pas voir le ciel ni respirer l'air frais. Déjà que les villes le dégoutaient une mine était surement son pire cauchemar.

D'une voix tremblante elle répondit :

- Je ... Je suis claustrophobe.

-Avoir peur lorsqu'il n'y a rien? C'est gênant... Et bien je vous laisse décider de notre destination mais faites vite si vous ne voulez pas que l'on se retrouve à la mine!

- La mine , on ne va pas gâcher une occasion à cause de moi. De plus ça ne peut que me donner encore plus envie d'en sortir....

Arleth avait rejoint un groupe de gardes chargés des patrouilles. Ceux-ci étaient étrangement plus faible et insignifiant que le reste des gardes.
-Alors c'est toi qui a été désigné pour aller avec nous en enfer ?
-Euh... oui.
-Suis-nous.
Le groupe s'avança alors vers une colonne d'esclaves où Arleth reconnut les trois femmes du groupe de mercenaire. Au moins elles allaient bien.
La colonne et les gardes se dirigèrent vers l'entrée de la mine qu'Arleth n'avait pas encore remarquée. Maintenant il comprenait le sens de ce qu'avait dit ses ''partenaires''. Partenaires qui se tenait prudemment derrière lui, méfiants face à l'imposante épée qu'il portait. Ce en quoi il ne pouvait que leur donner raison.
Puis il arriva dans la mine proprement dite.



[Description s'il vous plaît]

Skorok hocha la tête en se forçant de sourire de satisfaction, le groupe de mercenaires, tourna alors vers la droite à une bifurcation .Le chef du groupe se tourna alors vers Skorok, et lui dit rapidement ce qu'ils allaient faire.

-Bon on doit aller faire un tour aux usines d'armements, les esclaves essayent souvent de piquer des armes ou de se rebeller, on doit juste donner un coup de pouce aux autres qui y son en permanence .C'est clairs ?!

-Ok...

Le groupe entra alors en poussant la porte de l'usine, les esclaves étaient tous au travail aucun ne bronchait, le seul bruit audible était celui des machines et des articulations fatigué des plus vieux d'entre eux ...


(Une petite description pour moi aussi s'il vous plaît ?)

Qah marchait autour du vaste campement avec un groupe de mercenaires. Il sentait leurs regards se poser sur lui régulièrement. Les humains étaient toujours stressés en sa compagnie mais il avait l'habitude. Aprés plus d'un quart d'heure de marche en silence et de réflexion, il pris la parole sur un ton badin:

"Alors, comment s'organise la hiérarchie dans cette armée?"

Après un petit moment de marche, Harkan se rappela qu'il serait bénéfique de poser quelques questions.

"-Je vois que vous avez beaucoup de matériel, de combien d'hommes vous disposez?

Les mines sont un vaste complexe de tunnels creusés dans la roche directement sous la base. Un colossal puits central descend jusqu'à deux cent mètres de profondeurs et est aménagé avec nombre de passerelles mécaniques et de machines pouvant circuler sur ses faces afin de remonter le minerai puisé par les mineurs. De chaque passerelle partent plusieurs dizaines de tunnels pour la plupart abandonnés après avoir épuisé tous les filons qu'ils pouvaient contenir. Cette installation colossale parait presque vide avec seulement en présence une centaine de prisonniers et une vingtaine de gardes. Lors de ses grands jours, cette installation devait accueillir des milliers de mineurs.
Le groupe monte dans un vaste ascenseur qui le conduit profondément dans le puits. La chaleur grimpe à mesure que la plate forme descend. Arrivés en bas, vous trouvez une nouvelle dizaine de gardes qui confient à chaque prisonnier une pioche avant de leur indiquer un tunnel en cours de forage.






Les vastes usines d'armement sont pour leur part de véritable fournaise au milieu desquels circulent des tapis roulant formant des chaines de montages où s'activent environ trois cent prisonniers. Ils usinent actuellement des munitions pour fusil d'assaut qui sont entreposés à l'arrière de l'usine, contre le mur du campement.





-La hiérarchie? C'est simple: pour le moment tu es un esclave guerrier, nous sommes tous tes supérieurs. Tu n'a rien de plus à savoir petite chose dégénérée.




-Combien d'hommes on a? Tu veux pas non plus que je te donne les codes de sécurité de la base non?

Qah reprit sur un ton doucereux.

"Je sait bien celà, merci. Cependant, j'ai des choses à faire parvenir à votre "reine des plaines". Des choses capitales et secrètes qui pourraient bien lui faire conquérir non pas les quelques citées de la région mais bel et bien... le monde!

Pensez-y, si je pouvait m'entretenir avec elle vous pourriez avoir le monde à vos pieds et non pas quelques milliers d'esclaves. Le butin... serait faramineux."

Dwight alluma une cigarette tout en marchant au sein de la patrouille. Le tueur à gages tentait de repérer les lieux et de les mémoriser dans sa mémoire. Une fois le plan du camp en tête, l'homme entreprit de discuter avec ses "collègues".

"- Une cigarette ? Demanda-t-il en pointant son paquet sous le nez des patrouilleurs."

L'un d'eux en prit une, sans dire un mot. Il fut suivi par les autres, toujours avec cette même éloquence.

"- Dites les gars... Combien vous gagnez à peu près ici ? Continua Dwight.
- On n'est payé que avec ce qu'on rapporte des pillages, çà nous fait à peu près 1000 crédits par mois... Répondit l'un des mercenaires d'un ton froid.
- 1000 Crédits par mois... C'est pas énorme... Voyez-vous... Je suis moi-même tueur à gages, et j'ai un contrat...
- Qu'est ce que tu veux que çà foute ?
- Oh rien... C'est juste que j'ai 500 crédits à gagner à portée de ma main, mais pour çà... J'ai besoin d'aide..."



[Je laisse à un autre MJ le soin de répondre, afin d'être plus impartial que moi envers Dwight...]