Tirossi

Tirossi est un village situé à l'extremité est des domaines de Remas. La plaine fertile environnante est recouverte de champs de blé, de lin et d'avoine à perte de vue tandis que de petits bosquets couronnent les quelques collines aux alentours. Au milieu de ce paysage champêtre serpente le fleuve Campienti, l'une des voies de communication maritime les plus importantes de Tilée. Caché derrière une colline à un kilomètre du village se trouve la source de richesse du village, une vaste mine de fer connue pour ses très riches filons.


Le village a été construit de part et d'autre du Campienti, les deux rives reliées par un pont couvert richement décoré. Un embarcadère permet aux péniches et aux navires de passage d'embarquer ou de débarquer passagers et marchandises, bien que le plus souvent il ne serve qu'à appliquer les droits de péages à l'entrée des territoires Rémains. Un temple dédié à Rhya, la déesse de la nature, trône fièrement sur la place centrale, aux cotés d'une caserne abritant une compagnie de mercenaire et de la mairie locale où se tiennent les réunions hebdomadaires. L'ensemble est construit dans le plus pure style Tiléen et en marbre, ce qui tranche avec les maisons plus simples et moins richement décorées du reste du village.


Le groupe vient à peine d'être engagé et est constitué de mercenaires venant des quatres coins du monde. Vous arrivez à Tirossi en galère alors que le capitaine chargé de votre supervision vous explique les tenants de votre mission. Tirossi a pour habitude d'envoyer ses chargements de fer à Remas et, bien qu'ils arrivent toujours, les habitants de la ville ont commencé à s'enrichir inexplicablement. Le Triumvirat craignant que les habitants ne fournissent du fer à la ville voisine de Stiani avait envoyer une petite délégation enquêter mais elle disparu sans laisser de trace. Votre mission consiste donc à découvrir pourquoi la ville s'enrichit sans envoyer d'avantage de fer à Remas et si possible, découvrir les responsables de la disparition de la délégation qui vous a précédé.


La capitaine ajouta également que cette mission devait servir de test. Plusieurs autres groupes de mercenaires avaient été envoyer sur d'autres missions tout aussi importantes et que votre efficacité permettrait au Triumvirat de vous accorder ou non la mission très difficile et bien payée qui vous avait attirer.

Jarlaxle s'était sans problème fait engager comme mercenaire à Remas. Comme prévus, la mémoire des hommes était décidément bien courte. Il s'était presque sentis déçus de ne pas avoir été aussitôt identifié, avait-il laisser si peu de souvenirs ?
Il avait été rassurer en visitant une taverne des bas-fonds, il lui avait suffis de placer les mots Bregan d'Aerthe dans une phrase pour déclencher un tas de rumeurs et autres légendes sur son compte et celui de son ancienne organisation.
Une bien belle chose que la notoriété.

Il repensait à tout cela tandis que, appuyé sur le bastingage de la galère, il contemplait d'un air absent le paysage qu'offrait la ville de Tirossi. En cette belle journée il ne portait pas son habituelle cape, négligemment posé à ses côtés sur le bastingage. Il releva d'une main son chapeau qui avait profité d'un coup de vent pour venir lui boucher la vue.

Puis il se releva, prenant quelques secondes pour étirer ses muscles et ramassant ses quelques affaires. Il ne doutait pas que leur employeur avait quelques dernières instructions a donné.
Lui et l'équipe assemblée sur le pont était chargé de trouver pourquoi les habitants s'enrichissaient sans raison apparente, et éventuellement trouver la raison de la disparition d'une délégation.
Le principale suspect était un commerce de fer avec la ville de Stiani.
De toute évidence, tout cela était une histoire de gros sous et de complots. Jarlaxle repensa avec une pointe de nostalgie à l'époque où il avait monté de telles embrouilles -et même de bien pires.
Mais il n'avait pas le temps de s'attarder, retirant son chapeau d'une main, il attira l'attention du capitaine pour lui poser quelques questions.

-Capitaine, désolé de vous déranger dans la préparation de votre prochaine activité, qui consistera sûrement à nous regarder chercher les pieds en éventail sur votre bastingage, mais j'aurais besoins de quelques menus précisions.
Pour commencer y a-t-il une personne dans cette ville qui peut nous aider directement dans notre enquête, un agent fiable et efficace ?
Deuxièmement, avez-vous eu vent de suspicion concernant les possibles instigateurs d'une vente clandestine ?
Troisièmement, pouvons-nous savoir à quoi ressemble la délégation que nous cherchons ? Nombre, âge, sexe, apparence ?
Quatrièmement avez-vous connaissance d'une quelconque activité suspecte ici ou dans les environs qui pourrais être liée de près ou de loin à notre affaire ?
Et, enfin, avons-nous droit à quelques infos sur les personnalités du village ? Maire, chef des gardes, riches marchands et autre ?

Bonefang jeta un regard vers la rivière... Cela faisait des heures qu'ils étaient parti et il commençait a s'ennuyer... Il avait déjà défié tout les membres d'équipage en duel, lesquels avait refusé avec obstination... Il avait songé a pousser le bateau a la nage, a manger un matelot, a laissé la l'embarcation pour remonter le cours d'eau a la nage, a faire le poirier, et a engloutir tout de suite son gouter... Finalement rien de tout ces fou projet n'avait était mené a terme et il se contentait maintenant de joué avec ses énormes pouces boudinés en soupirant régulièrement...

_ Capitaine c'est bientôt qu'on arrive?
_ Comme y a cinq minutes monsieur...
_ Mademoiselle!
_ Désolé mons... mademoiselle
_ Hum...

En plus de tout sa il avait vaguement compris qu'il était question de magouille commerciale, c'était pas vraiment son terrain... Retrouver la délégation disparue, d'accord, mais le reste l'ennuyait d'avance... En plus tout sa c'était juste un test... Pourquoi pas une bonne vielle baston comme test? C'est plus simple et nettement plus efficace...

Le temps passait doucement tandis que le mangeur d'hommes ressassait tout cela...

Le capitaine se retourna vers le mercenaire qui le bombardait de question et eu un signe de tête comme si Jarlaxle était la vingtième personne à lui poser ces questions.


"Nous avions une délégation en ville mais comme vous l'avez certainement compris, elle a disparu. Nous n'avons donc pas d'agent fiable en ville. Quand à leur apparence... Essayez de retrouver une compagnie de hallebardier en armure lourde et un délégué de la république richement vétu. Je n'en sait pas beaucou plus. Concernant les rumeurs et suspicions, ne me demandez pas à moi je suis un officier de la marine et j'ai passer les derniers mois en mer. Mais si il y avait quoi que ce soit de crédible, on ne vous aurait pas envoyer ou on vous en aurait fait part.


Tenez vous voyez là-bas ce grand toit en tuile rose? C'est le temple de Rhya. Le prêtre qui s'en occupe est une personnalité importante ici, presque autant que Philippe Raficceti, le bourgmestre. Il n'est pas toujours d'accord avec le Triumvirat actuel et des rumeurs sur ses liens avec des comploteurs ont circulé l'an passé mais il a été blanchi. Il ferait tout pour de l'argent. Le capitaine de la garde est un certain Piotr Vorschlag, un mercenaire vétéran très fidèle à la République. C'est d'ailleurs pour ça que lui et ses hommes ont été posté dans ce village frontalier. Il ne doit pas être très apprécié par le bourgmestre, de ce que j'en dit."


Le capitaine se retourna et aboya une série d'ordre et la cadence des rameurs augmenta.

Ylianel attendait regardant les abords du lac, il ne savait pas trop quoi faire il avait déjà parlé avec quelques personnes mais ca ne lui avait rien apporté de spécial. Il était dos au vent pour être sur de ne pas perdre sa capuche devant tout le monde. Il n'avait pas eu de mal a être recruté comme mercenaire à bord de cet équipage, sachant être convainquant, sans être énervant, ou arrogant.

Le capitaine confia a son groupe de mercenaire une mission qui servirait de teste, mais avec de bien maigre informations. Ils étaient sensés retrouver une délégation disparue, et découvrir pourquoi les habitants d'une ville parvenaient à s'enrichir sans raison apparente. Complot et compagnie prévu au programme, ils allaient devoir faire preuve de discrétion, finesse, et attention. Ce n'était pas trop difficile à première vue, mais ça allait être ennuyant.

L'elfe jeta un regard distrait à l'orgre puis ne put s'empêcher de sourire, ça n'allait pas être aussi facile que ça finalement. Il s'apprêtait à poser quelques questions au capitaine, quand un autre mercenaire elfe le devança demandant des choses dont Ylianel n'aurait même pas eu l'idée. Il se rapprocha saluant les deux personnages, puis écouta la réponse du capitaine qui allait pouvoir les aider. Meme si il aurait aimer plus.

Ylianel remercia d'une pirouette le capitaine, puis demanda au mercenaire elfe:

-Nous allons devoir travailler ensemble, alors autant nous mettre d'accord. Je vous aide a interroger les duex hommes ou nous nous separons?

Non loin de là, adossée sur le bastingage du bateau, se tenait une silhouette, qui, sans le faire paraître, écouter attentivement la conversation entre le capitaine et les autres mercenaires. Vêtue d'un habit bleue descendant jusqu'au genoux, d'un pantalon en cuir et d'une paire de bottes, elle avait le visage recouvert du capuchon de sa cape. Seules deux mèches blanches dépassaient de l'habit. Il s'agissait visiblement d'un des mercenaires, mais la personne ne portait aucune arme sur elle, mis à part un bâton surmonté d'une pierre, et c'était une femme, vraisemblablement.

Arya n'aimait pas les boulots en groupe, mais elle n'avait pas le choix sur ce coup-là, la somme était à la hauteur et lui permettrait d'aller plus loin encore. Elle jaugeait les gens avec elle, essayant de leur trouver une utilité.

Deux elfes, un ogre et un autre homme. Une équipe assez spéciale avait-elle envie de dire.

Satisfaite des réponses du capitaine, elle s'étira les jambes, rajusta son capuchon et ferma les yeux en attendant que la navire arrive à quai. La Tilée était un beau pays, mais un peu trop chaud à son goût.

Alors que les mercenaires se dévisageait ou tournaient autour du capitaine en lui posant trop de question à son gout, la galère s'amarra au quai de Tirossi. Un garde s'approcha de la passerelle, visiblement surpris.

"Nous ne savions pas qu'une délégation arrivait de Remas, que venez-vous faire ici?"

Jarlaxle vit un autre elfe, un autre mercenaire, l'aborder à propos de leur future mission.

-Je n'ai rien contre le fait que vous m'accompagniez, mais je préfère mener la conversation moi-même si vous n'y voyez pas d'inconvénients.
Mais si vous voulez m'excuser un instant...

Jarlaxle avait plus ou moins repéré depuis le début une jeune femme qui voyageait avec eux. Une jolie jeune femme, pour le peu qu'il pouvait distinguer. Bien décidé à se présenter avant la fin du voyage, il alla s'accouder au bastingage à ses côtés, et entama la conversation d'un ton aussi naturel que possible.

-Vous supportez une telle chaleur ainsi accoutrée ?

Il n'écouta que d'une oreille distraite la réponse, concentrée sur l'arrivée d'un garde de la cité. Bien décidé à jouer de son charisme naturel, il s'avança vers le garde, faisant claquer ses talons sur le sol à chaque pas.
Arrivé juste devant le garde, il retira son chapeau et fit un respectueux salut.

-Salutations très chers. Jarlaxle, enchanté de visiter votre village et au service de Remas. A qui ai-je l'honneur ?

Le soldat sembla interloqué par la tenue très clinquante de son interlocuteur, et encore plus par ce qu'il lui dit. Mais, habitué qu'il était au lanage des princes-marchands de passage en ville, il répondit tout de même.

"Hallebardier Tonio de la Brigade Vorschlag monsieur. Que venez-vous faire ici?"

Ylianel ne put s'empecher de rire en voyant son compagnom partir faire conaissance avec ce qui en apparence ressemblait a une jolie femme. Ylianel le vit ensuite partir voir le garde, il ne pouvait s'empecher de bouger? L'archer rehaussa son arc puis attendit derriere l'autre elfe. Il ne voulait pas lui offfrir une biere pendant qu'il y etait? Il prit la parole:

-Nous faisons une halte d'une duree indeterminee. Je n'en peu plus ou ce trouve l'auberge ?

Jarlaxle jeta un regard noir à l'autre elfe qui venait d'intervenir. Cela n'avait pas duré plus d'une fraction de seconde qu'il reprenait son air affable pour embobiner l'humain.

-Ces gens sont de simples gardes du corps, je suis porteur d'une missive que je dois remettre en mains propres à votre bourgmestre. Où pourrais-je le trouver ?

Les versions des deux elfes ne concordaient pas. C'était louche. Jetant un regard soupçonneux, le garde fini par hocher la tête.

"Le bourgmestre Philippe se trouve actuellement à la mairie. C'est au bout de cette rue. Mais je ne pense pas qu'il accepte de vous recevoir, il est très occupé."

-Merci bien.

Remettant son chapeau d'un geste ample et passant sa cape sur ses épaules, Jarlaxle descendit du bateau et se dirigea vers la mairie de son pas majestueux.

-Patron c'est mon tems libre j'ai le droit de me reposer a l'auberge.

Si ils avaient gadees sa version, il aurait put aller voir son bourgmestre directement. Quel chieur cet elfe, c'est pour se genre de raisons qu'Ylianel avait quitte les siens. L'orgeuil qui les bouffaient tous de l'interieur les meneraient a leurs pertes. L'elfe se dirigea vers la taverne pour appuyer ses dires.

-Je ne t'ai pas demandé de me suivre que je sache.

Jarlaxle accorda un signe de main distrait à l'elfe. Pas si manche que ça, pas plus mal.

Arya se leva et s’étira doucement les muscles avant de se diriger vers les deux elfes et le garde. Elle détestait déjà l'elfe. Sa tentative n'avait rien de discrète, et elle n'était guère surprenante, enfin, pour un humain. Cet elfe dveait avoir reçu une éducation douteuse.

Les deux elfes n'étaient pas très malins, l'un disait que l'autre était garde du corps, ce dernier disait qu'il était fatigué et désirait juste une auberge.

Imbéciles

Il faisait vraiment trop chaud. Arya n'aimait pas qu'on la regarde, mais ça lui coûtait de porter une cape par une telle chaleur. Elle détacha la broche de sa cape et la roula en boule avant de la coincer avec la bretelle de sa besace. Elle se permit une gorgée d'eau, sachant bien qu'à présent il y'avait plus d'un marin qui la regardait, elle et son étrange teint, elle et ses étranges cheveux.

Le garde les autorisa finalement à passer. Un des elfes se dirigea vers la taverne, l'autre vers le bout de la rue.

Stupides

Arya suivit le deuxième.

Jarlaxle marcha fierement au milieu de la rue, attirant l'attention de tous les badaux avec son accoutrement qui en d'autres contrées serait passé pour ridicule. Il arriva finalement devant un vaste batiment de trois étages en marbre blanc et aux tuiles roses. Une colonnade supportait une frise richement décorée représentant des feuilles de vignes. Sur un péron et gardée par deux hallerbardiers, une porte en bois précieux s'ouvrait vers l'intérieur.


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L'auberge de la ville, elle, n'avait rien d'aussi somptueux. Une simple batisse en pierre blanche de deux étages avec une façade simple. En soirée, l'auberge est pleine à craquer mais à cette heure, la majorité des Tirossiens travaillent à la mine ou font la sieste...

Jarlaxle jeta un coup d'oeil derrière lui avant d'entrer dans la mairie. Son regard fut aussitôt attirer par la jeune femme qui le suivait, celle qu'il avait abordé tout à l'heure. Abordé était un bien grand mot.
Il se retourna, pivotant sur ses talons et effectua une large révérence lorsqu'elle arriva à sa hauteur, effleurant le sol de son chapeau.

-Enchanté très chère, Jarlaxle, ravis de voir que vous vous êtes décidés à poser cette cape, vous ne vous intégrerez que mieux au paysage.
Toutefois, je préfère vous prévenir, je ne peux refuser que vous m'accompagnez, mais je vais exigez de voir le bourgmestre en tête à tête, et non pas dans le but de vous écarter, je vous rassure.

Aray sourcilla, elle était étonnée. Étonnée par cet elfe et ses étranges manières. Ce qu'elle appréciait chez les elfes, c'est que la plupart gardaient leur distance avec les humains, se contentant du contact minimum. C'était une attitude qui allait très bien à la magicienne.

La plupart

- Gardez vos manières pour les putains elfes, ce genre de choses ne marchent pas avec moi. Vous n'avez qu'à voir le bourgmestre seul, je n'aurais pas à vous supportez.

Aussi loin que Jarlaxe pouvait se souvenir, il n'avait pas entendu parler une personne aussi froidement, ni avec un accent si particulier.

Jarlaxle eut un air étonné et eut du mal à contenir un ricanement, mais y parvint finalement.

Les putains elfes ? Et bien, quel caractère.

Il se repris bien vite et remit son chapeau en place.

-Dans ce cas, je suppose que nous nous reverrons.

Il entra dans la mairie de son habituelle allure de conquérant, sa cape voletant derrière lui et ses bottes claquant sur le plancher.
Il chercha ce qui ressemblait le plus à quelqu'un pouvant le renseigner.

-Excusez-moi, pourrais-je obtenir audience privée avec le bourgmestre ? Jarlaxle, directement venus de Remas.

Ylianel remarqua que le garde le suiviait du regard, il entra dans l'auberge saluant le patron puis demanda simplement:

-Puis-je voir l'etat de l'une de vos chambre?

Un fonctionnaire agé leva les yeux et réajustement ses lunettes avant de dévisager Jarlaxle de la tête aux pieds.

"Monsieur Raficceti ne reçoit pas n'importe qui, que désirez-vous?"


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Le gérant, un gros Tiléen dans la force de l'âge eu un sourire amical.

"Evidemment, c'est pour louer une chambre?"

-Je vous l'ai dis, je suis envoyé par Remas, et si j'ai demandé à voir monsieur Raficceti en personne, ce n'est pas pour vous expliquer à vous ce que je lui veux.
S'il n'est pas disponible tout de suite, je suis tout à fait disposé à revenir plus tard.

-Oui avec une fenetre s'il vous plaits.

Le fonctionnaire convint que ce que disait l'elfe était vrai et cinq minute plus tard, on introduisait Jarlaxle dans un bureau richement décoré. Les meubles en acajou étaient posés sur un tapis arabien de grande valeur tandis que des peintures représentant des scènes de la mythologie étaient accrochés aux murs. Plusieurs portes fermées donnaient sur des pièces réservées au bourgmestre.

Le bourgmestre quand à lui, Philippe Raficceti était un homme d'une quarantaine d'année à la carrure imposante. Il portait une tenue de soie fine richement ornée et un sabre au pommeau doré au coté. Une fine moustache tiléenne venait orner son visage délicat bien qu'un éclat dur brillat dans ses yeux. A l'entrée de Jarlaxle, il se leva, affable.


"Bonjour monsieur Jarlaxle. On me dit que vous venez de Remas, quelles sont les nouvelles de la ville?"


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"Ca fera cinq couronnes pour une chambre simple, huit couronnes pour une chambre double."