Tirossi

Aucune protection, pourquoi cela ne l'étonnait pas?... Et des lances... Lances... Lances... Sa se lance une lance non? Il avait déjà vue des chasseurs le faire du temps ou il vivait encore avec sa tribu... Il gardait! Puis il pourrait toujours faire des brochettes si il s'en servait pas...

Et quattre piece d'or aussi, toujours agreable...

Après quoi il prit toutes les pièces d'armures en bonne état qu'il put transporter et se rendit chez un armuriers. Il nu guère de mal a en trouver un de bonne qualité, il pénétra dans la boutique les bras chargés.

_ Bonjour! Vous faites du troc?

Un sourire éclaira le visage de Jarlaxle lorsqu'il saisit la pierre entre ces doigts, la portant à hauteur de ses yeux, à la lueur d'une bougie, pour l'observer de plus près.

Jarlaxle tourna la pierre dans tous les sens. Il s'agissait d'une superbe pierre taillée comme il n'en avait jamais vu auparavent. Sous la lumière du jour, elle avait quelques reflets d'un vert profond mais restait sinon d'un noir d'encre qu'il n'avait jamais vu dans aucune autre pierre. Imperceptiblement, il se rendit compte que si on devait le séparer de cette pierre ne serait-ce qu'un instant, il se sentirait mal.

Voyant que son equipier ne dit mot, il oublia le contra prit quelque pieces d'armures pour proteger ses avant bras, son buste et ses genoux. Puis changea de cape, enroulant son acienne autour de son bras. Il prit un tapis qu'il posa sur son epaule puis partit sans rien dire bien decider a vendre ses biens.

Ylianel chercha un marchand, et en trouva finalement un, il vendait des tissus parfait. L'elfe rentra a l'interieur puis demanda:

-Combien pour la cape blanche, et ce tapis arabien?

La cape etait propre sans taches de sang, sans dechirures.

Alors qu'Ylianel attachait la cape autour de son cou, celle-ci se mit à flotter comme portée par le vent. En s'observant dans une vitre, il se rendit compte que cette cape qui volait au vent alors qu'il n'y avait pas le moindre souffle d'air lui donnait vraiment un air héroïque. Ou totalement débile.


Toujours est-il que lorsque l'elfe pénétra dans la boutique, le marchand sembla très impressioné (ou particulièrement amusé). Se frottant les mains, il proposa à l'elfe de racheter le tout pour 70 piece d'or tout en lui promettant avec un clin d'oeil amusé de ne peut demander où il avait eu le tapis.

-Marche conclut!

Il s'etait amuse de cette cape, mais les meilleurs choses avaient une fin, il vendit la blanche repartant pour la mairie decide a trouver son equipier. Il entra repassa devant son equipier qui admirait une pierre, il se posa contre un mur laissant sa cape voler elle etait amusante malgre tout.

Jarlaxle referma ses doigts autour de la pierre. Un bien précieux trésor que voilà. Il glissa la pierre dans sa bourse et retourna dans la chambre forte, cherchant quelques trésors.

Il avisa une cape noire de facture élégante, brodé de symboles en fil d'argent. Pas aussi discret que la sienne, mais ça serait suffisant. Il avisa également des gantelets de cuir somptueux, teinté en rouge et rehaussé d'or. De minuscules pierres précieuse les ornementaient, dessinant un dragon stylisé sur chacun.
Il manquait quand même un joyau au goût de Jarlaxle. Il glissa les deux choses dans sa besace et s'empara d'un coffret en bois précieux, puis le remplit de quelques objets qui traînaient à portée de main.

Il remarqua l'elfe qui venait de revenir, et la cape volante.

-Bien curieux objet que vous avez déniché là.

Le forgeron observa les lances de facture étrange que tenait l'ogre(sse) et demanda machinalement.

"Ouep, qu'est-ce qui vous ferait plaisir?"

-Je sais mais je dois admettre qu'elle m'amuse je pourrais faire des entrees theatrale, ou passer pour un parfait abrutis. Je ne la mettrais pas pour les missions, je vais en prendre une autre.

Il s'empara d'une cape d'un gris sombre, avec des poches pour ranger ses couteaux.

Il me faudrait si possible une arbalète a ma taille, de poing se serait parfait

Jarlaxle acquiesça.

-Bonne initiative. L'autre cape, pas de passer pour un abrutis...

Avant de quitter la chambre-forte, Jarlaxle avisa une épaulière gauche, dorée et orné d'un ensemble de plume représentant une aile. L'objet était ridicule, exagéré et délicieusement tape à l’œil, aussi l'elfe s'en empara-t-il aussitôt, puis quitta les appartements de Raficceti.

En sortant, il attrapa un chapeau semblable au sien, bien que plus grand encore et de couleur violette, avec un galon fuchsia autour de la calotte, maintenant une longue plume verte et une plus petite plume à l'étrange couleur or.
Puis, définitivement satisfait, il se dirigea vers la galère, se demandant vaguement ce qu'il allait y trouver. Il espérait que les rats n'y étaient plus.

Ylianel suvit en souriant l'autre elfe cape sur l'epaule, trouvant la galere attendant de pouvoir monter ainsi que sa paye.

"Hmm... Pour vous ce n'est même plus une arbalète qu'il vous faut. Je croit que j'ai un Gastrophète quelque part."


Quelques minutes plus tard, le forgeron revint avec une très grande arbalète et quelques carreaux aux proportions similaires.


"Voilà. C'est un gastrophète, une arme de siège utilisée dans les Principautés Frontalières. Vu votre taille ça doit pouvoir faire office d'arbalète."

Les yeux de l'ogre(sse) se mirent a briller...

_ C'est parfait... Les lances et les armures contre ce petit bijoux?

Le forgeron jeta un coup d'oeil à ce que lui proposait l'ogre. Il y avait là des pièces d'armure de bonne qualité et du bon métal. Il eu un grand sourire.


"Marché conclu, déposez-les dans le coin là-bas, vous pouvez prendre votre gastrophète immédiatement."

L'ogre fit se que le marchand lui demanda, saisit son nouveau bébé et s'en alla de bon cœur

_ Au revoir mon ami!

Il retourna ainsi tout sourire jusqu'à la galère.

Autour du port fluvial reignait le chaos le plus complet. Des dizaines de cadavres d'humains et d'homme-rats jonchaient le sol, des hallebardes s'élevaient ici et là. Les soldats de Vorschlag évacuaient des blessés sur des civière de fortune et la galère était criblée de carreaux d'arbalète. Les badauds ne s'approchait pas, terrifiés par les homme-bêtes qui avaient déferlé sur la ville. De son coté, l'équipage de la galère avait transporté la magicienne à bord du navire et commencé les préparatifs de départ.

Lorsque Arya se réveilla, elle était à l'ombre d'une voile, sur le pont de la galère de la délégation. Une cape pliée lui faisait office d'oreiller et quelqu'un lui avait appliqué un vrai bandage au bras. La magicienne était toujours un peu nauséeuse, mais au moins, elle pouvait marcher.

Elle quitta le bateau, sur les quais, plusieurs dizaines de cadavres étaient amoncelés sur le sol. Les hommes du capitaine étaient alignés dans un coin, un drap sur le visage. Les hommes-rats étaient entassés à l'écart, surement pour être brûlés plus tard.

Plusieurs regards se tournèrent vers Arya quand elle descendit du bateau. Elle voyait du respect dans les yeux du capitaine et de ses hommes. Dans ceux des autres, de la crainte. La magicienne s'approcha du capitaine :

- Où est passé le bourgmestre ?

Le capitaine eu une moue dédaigneuse.


"Le scélérat c'est enfui au milieu des combats, je ne sait pas où il a disparu. Mais si vous le permettez, j'aimerait vous remercier au nom de tous mes hommes et de moi-même. Votre magie a certainement sauvé bien des vies aujourd'hui."

Jarlaxle déboucha sur la place où régnait une épouvantable odeur de mort. Il n'accorda qu'un œil distrait aux cadavres. Après tout c'était ça le métier de mercenaire aussi.

Il aperçut Vorschlag et Arya qui discutaient, et comprit la question de la magicienne alors qu'il arrivait à portée de voix.

-Raficceti a pris la fuite, nous n'avons malheureusement pas réussis à l'arrêter pour le juger. Mais j'ai comme l'intuition qu'on le reverra, il avait l'air un peu énervé.
Capitaine, je tiens à saluer votre courage et celui de vos hommes. Même si je ne suis qu'un simple mercenaire, soyez assuré que j'en toucherais quelques mots aux autorités de Remas. Merci de votre soutien, je suis sur que vous arriverez à rétablir l'ordre après tous ces événements.

Après ces salutations pompeuses et une dernière révérence, plus sincère que toute les autres, Jarlaxle monta à bord de la galère, assez impatient de s'éloigner de cet endroit et de ses potentiels problèmes.
En montant sur le pont, il aperçut la carcasse d'un homme-rat qui, même mort, semblait plus imposant que les autres. L'elfe s'en approcha avec une certaine prudence et entreprit de la fouiller après avoir déposé ses nouvelles possessions non loin.

Hormis l'armure qui n'était de toute façon pas à sa taille, l'elfe ne trouva rien de bien interesant. La plupart avait déjà été pris par ceux qui avaient placé le corps ici.

Bonefang arriva quelque minutes plus tard sur la place ou la bataille c'était déroulée, il était soucieux de voir comment aller la magicienne, après tout ils avaient combattu presque dos-a-dos au cœur de la mêlée... En arrivant il l'aperçût assise sur une caisse en train de se reposer. Il s'approcha d'elle et l'aborda calmement.

_ T'es blessures vont mieux?

Jarlaxle haussa les épaules et s'éloigna du cadavre pour aller s'appuyer sur le bastingage an attendant le départ.

On attendit le dernier mercenaire qui revint quelques minutes plus tard. Enfin, la galère leva l'encre et prit la route de Remas laissant derrière elle un village exsangue mais de nouveau assujeti à la République.