Tirossi

-Tennez, bonne journee.

L'elfe monta a l'etage ouvrit la porte de sa chambre avec la clef qu'on lui avait remis, puis traversa la piece en direction de la fenetre. Il l'ouvrit et regarda en bas. Ce n'etait pas tres haut, mais il preferait sauter et retomber sur le petit muret en bas a droite. Il verifia que personne ne le regardait, puis ne vit rien dans la rue. Il sauta avec adresse, et atterit sur la fine tranche du murret, pour finalement retomber en roulant sur le sol. Si le soldat le surveillait encore il ne pourrait le suivre. Il continua sa route plus loin, cherhcant le chef de la garde, puis trouva finalement une caserne. Il s'approcha des deux gardes qui gardaient l'entree leur adressa la parole:

-Bonjour gardes, pardonez mon audace mais est-ce que le capitaine Piotr Vorschlag est ici? J'ai des informations confidentielles, et importantes a lui confier.

Les deux soldats se regardèrent, se demandant qui pouvait être cet individu encapuchonné qui prétendait apporter des informations confidentielles en plein jour.


"Et vous êtes?"

Jarlaxle détailla rapidement la pièce, décoré avec soin et goût. Une visite non accompagnée par-delà les portes qui l'entouraient pourrait d'ailleurs se révéler intéressante, mais n'était guère à sa portée. Le bourgmestre se le va et le salua, l'air agréable et le regard froid de ceux qui savent s'y prendre. Ce qui ne valait pas l'air affable et le regard faussement jovial de ceux qui savaient très bien s'y prendre. Comme ce que fit Jarlaxle, tout en répétant son simulacre de révérence, révélant sons crâne parfaitement lisse tandis que son chapeau effleurait le tapis.

-Enchanté, messire Raficceti, et ravis de pouvoir m'entretenir aussi rapidement avec vous.

Après ces présentations, Jarlaxle le badina des quelques nouvelles qu'il avait pris lors de son bref séjour à Remas, expliquant qu'il n'y passait malheureusement pas autant de temps qu'il l'aurait voulus.
Après ceci, il prit un ton légèrement plus sérieux tandis qu'il posait son chapeau sur une chaise, l'habitude lorsqu'il parlait d'affaires sérieuses. Sa particularité capillaire avait toujours produit un effet déconcertant sur ceux qui n'y étaient pas habitués.

-Plus sérieusement messire, je dois m'entretenir avec vous au sujet de votre sympathique village. J'ai prétexté à votre secrétaire avoir une lettre à vous remettre, mais il n'en est en fait rien. Simplement je devais vous rencontrer en personne et éviter de faire trop parler de cette réunion. Remas envisage de procéder à quelques renforcements de sa sécurité frontalière. En tant que village frontalier, ces mesures risquent de vous concerner beaucoup, aussi les dirigeants ont-ils jugés opportuns d'envoyer des messagers prévenir les responsables tels que vous, savoir si vous aviez quelques raisons de ne pas pouvoir accueillir ceci, et ce pour diverses causes ?

Si Raficceti fut surpris, il n'en laissa rien paraitre. En habile politicien tiléen, on ne le perçait pas à jour aussi facilement. Prenant lui aussi un air un peu plus sérieux, il invita son interlocuteur à s'assoir et pris place derrière son bureau.


"Les locaux où nous logeons les mercenaires déjà en charge du village sont presques pleins à craquer et nous n'aurions pas d'endroit où loger les renforts dont vous parlez. Si le Triumvirat veut augmenter la garnison, faites-lui savoir que nous aurons besoin d'or pour construire un nouveau batiment, et de d'avantage de subvention pour pouvoir entretenir le batiment.

Nous pourrons bien entendu loger ces troupes fraiches une fois que nous aurons reçu ces fonds, mais pas avant plusieurs mois."


Alors qu'il faisait sa demande de crédit avec un aplomb formidable, il jouait distraitement avec une pierre précieuse verdâtre.

-Ne vous en faites pas, le Triumvirat prendra tout cela en main. Qui plus est ce ne sont encore que des projets, et, si vous le permettez, j'aimerais résider pendant un temps dans votre village pour observer plus avant les nécessités d'un tel renforcement, si tant qu'il y en a.

Jarlaxle avait remarqué que le bourgmestre tripotait entre ses mains une pierre précieuse, à l'aspect verdâtre. Jarlaxle aimait les joyaux, et ne put s'empêcher de remarquer celui-ci. Étrange manie que de jouer avec un joyau, et très rarement sans sous-entendus lors d'une discussion.

Bonefang se réveilla en sursaut a bord du bateau qui l'avait amené ici, il c'était endormi... On... On est arrivé? Songea l'ogre et lorsque il réalisa que oui il sauta, saisit ses affaires et se dirigea vers la sorti du port. Il fit quelque pas dans la ville et se dit que si il y avait des histoire avec la mine, autant allé voir a la mine... Il demanda a un passant vers ou se situé les forage, se dernier lui répondit sans se faire attendre avec un aire un peu panique devant le monstre qui lui faisait face...

Un peu en périphérie de la cité le mangeur d'homme trouva se qu'il cherchait... Il s'approcha du premier mineur qu'il vu et lui demanda joyeusement

_ Alors? Les affaires marchent bien?

Plutôt que d'attendre l'autre imbécile, Arya se décida à chercher un quelconque magasin de vêtements, pour remplacer ses habits un peu trop épais dans ce pays.

Ylianel, rabaissa sa capuche avec dedins revelant ses blessures et son visage d'elfe au gardes:

-Comme vous le devinez je ne suis qu'un simple mercenaire venant de Rena, je suis porteur d'un message important . Mon nom bien qu'il ne soit as tres utile est Ylianel.

Le notable secoua la tête avec un air contrit.

"Allons, je pensait que vous me feriez confiance mais aprés tout vous pouvez toujours aller demander directement à l'intéressé. Le capitaine Vorschlag vous en dira plus sur l'état de ses casernements que tous les rapports que je vous fournirait."



****************************************************************************************


Lorsqu'une masse de chair de trois mètre de haut vous apostrophe, celà fait toujours un choc. Lorsque cette masse de chair est fardé comme une catain et qu'elle a une odeur à mi-chemin entre le taureau en rut et de la fourrure d'ours mouillée, c'est encore plus effrayant.

Pour seule réponse, Bonefang vit l'un des mineurs s'évanouir tandis que d'autre s'enfuyaient en hurlant. Un seul resta, tenant ses distances et brandissant une pioche en direction de l'ogre.

"Qu'est-ce que vous faites là? Si vous ne partez pas j'appelle les gardes!"


****************************************************************************************


Ce n'était pas Remas aussi Arya chercha un petit moment avant de finalement trouver une boutique de vêtements ouverte au red de chaussez d'un batiment de deux étages. L'intérieur était frais et une vendeuse vint rapidement s'occuper d'elle, lui proposant des vêtements fait dans une étoffe légère et des parrures qui ne trouverait leur place que dans le salon d'un riche prince-marchand.


****************************************************************************************


On introduisit Ylianel en toute discrétion auprés du capitaine Vorschlag. Ils se rencontrèrent dans une pièce en sous-sol, éclairée uniquement par une lucarne. La pièce en pierre était fraiche et dénuée de tout meuble inutile. En face de la porte par laquelle était entré l'elfe se trouvait une autre porte, encadrée par deux hallebardiers. Au centre de la pièce se dressait une simple table en bois recouverte d'un matériel d'écriture. Assis sur l'une des deux chaises de la pièce se tenait Piotr Vorschlag. Celui-ci était un homme typé nordique. Une large balafre lui barrait le visage et descendait jusqu'à son menton carré et volontaire. Un regard d'acier et un rictus sévère laissait comprendre qu'il avait vu assez d'horreur pour traumatiser n'importe quel autre homme. Il portait une armure d'hallebardier fonctionnelle mais visiblement d'une très grande qualité. Poussant un grognement, il invita l'elfe à s'assoir.


"On me dit que vous avez un message confidentiel pour moi. Remettez-le moi ou parlez sur le champ. Et ne vous inquiétez pas, ces hommes derrières moi ne dirons rien de ce qui se dira ici."

-Nous sommes dans une impasse capitaine, Remas a envoyee une delegation constituee de plusieurs hallebardiers et d'un un diplomate. Pour parler, mais cette delegation a disparue sans laisser de traces dans votre ville. Mes superieurs veulent savoir si vous etes au courant de quelque chose? Avez vous decouvert des corps?

Piotr Vorschlag dévisagea l'elfe, comme s'il cherchait à voir s'il s'agissait d'un espion. Finalement il s'approcha et parla à voix basse, comme s'il craignait d'être écouté.

"Je voit parfaitement de qui vous parler, et je suis soulagé que Remas envoi d'autres hommes. Ma mission est de protéger la frontière, pas de m'occuper de la politique interne mais... ce Philippe Rafficceti est un requin. Il a détourné la majorité des financements destinés à notre régiment. Je ne vous apprend rien en vous disant que nous ne sommes pas en excellent termes. Depuis quelques temps, il a trouver un moyen de s'enrichir énormement. Ne me demandez pas comment.

Tout ce que je sait c'est qu'il a fini par embaucher une milice privée. Un corps de gens d'arme comme il les appelle. Officiellement ils sont chargés de la sécurité du village mais en réalité je les soupçonne de faire les basses oeuvres du scélérat...


Lorsque la délégaton c'est présentée, il les a acceuilli comme des princes, leur rendant les plus grands honneurs. La délégation a tourné dans la ville pendant deux jours puis, alors que l'enquête allait aboutir, il sont mystérieusement disparu et on a plus jamais entendu parler d'eux."

Jarlaxle afficha un sourire ravageur à la remarque du politicien. Soit ce type essayait de le faire parler par les sentiments, se prétendant vexer, soit il n'avait réellement pas compris. Et en politique, mieux valait présumer que l'autre en savait trop que pas assez.

-Vous ne m'avez pas compris, je suis très disposé à croire que vous ne disposez pas des fonds nécessaires, mais comprenez que ces projets ne sont que des hypothèses, et que votre village ne sera sans doute pas le seul à demander des fonds. Il convient donc pour le Triumvirat de choisir un ordre de priorité à ces renforcements, mon rôle sera de juger les raisons d'un tel investissement dans votre village.
Si les raisons suffisent, le Triumvirat enverra sans aucun doute de quoi financer ces nouvelles défenses.

L'elfe se releva alors de sa chaise, remettant son chapeau et tendit une main amicale au bourgmestre, tandis qu'il eut un bref regard pour la pierre précieuse.

-Je pense avoir assez abusé de votre temps, mais nous serons sans doute amenés à nous revoir.

Ylianel hocha la tete en souriant, pas un mauvais sourire, le genre de sourire qu'on lance avant d'aider quelqu'un;

-Je voulais juste etre sur de cela, nous savons deja un responsable , je vais en informer notre equipe de ce pas a plus tard capitaine.

Il le salua respectueusement, puis sortit de la caserne discretement avant de partir en direction de l'autre elfe. Ylianel n'avait pas entierment confiance au capitaine, mais il semblait etre sincerre.

Jarlaxle afficha un sourire ravageur à la remarque du politicien. Soit ce type essayait de le faire parler par les sentiments, se prétendant vexer, soit il n'avait réellement pas compris. Et en politique, mieux valait présumer que l'autre en savait trop que pas assez.

-Vous ne m'avez pas compris, je suis très disposé à croire que vous ne disposez pas des fonds nécessaires, mais comprenez que ces projets ne sont que des hypothèses, et que votre village ne sera sans doute pas le seul à demander des fonds. Il convient donc pour le Triumvirat de choisir un ordre de priorité à ces renforcements, mon rôle sera de juger les raisons d'un tel investissement dans votre village.
Si les raisons suffisent, le Triumvirat enverra sans aucun doute de quoi financer ces nouvelles défenses.

L'elfe se releva alors de sa chaise, remettant son chapeau et tendit une main amicale au bourgmestre, tandis qu'il eut un bref regard pour la pierre précieuse.

-Je pense avoir assez abusé de votre temps, mais nous serons sans doute amenés à nous revoir.

Le bourgmestre regarda la main tendue quelques instants avant de se lever à son tour et d'ouvrir l'une des portes. Celle-ci donnait sur un salon encore plus cossu si cela était possible que le bureau.


"Si vous voulez bien vous donner la peine d'entrer monsieur Jarlaxle. Il me semble que nous ne nous sommes pas encore tout dit."

Jarlaxle s'appuya négligemment sur le dossier de sa chaise.

-Il n'y a rien que vous pourriez dire qu'il m'est impossible d'entendre ici.

Rafficceti eu un sourire carnassier en entendant cette réponse et montra discrètement du doigt un mur.

"Il n'y a rien de ce que je vais vous dire qui vous permettra de sortir d'ici en sécurité si vous rester sur cette chaise."

Jarlaxle se releva.

-Puisque c'est si gentiment proposé.

Il suivit le bourgmestre dans le salon, se tenant prêt à réagir aussi vite que possible à toute menaces.

Reprenant un air aimable, le notable proposa un fauteuil confortable à Jarlaxle puis se dirigea vers un meuble noir aux ports en verre et en sortit deux verres ainsi qu'une bouteille d'un célèbre vin de Miragliano.

"Laissez-moi vous offrir un verre mon cher. Vous me disiez donc que vous deviez... juger de la nécessité de ces financements?"

Jarlaxle refusa poliment le verre.

-Je ne bois pas d'alcool.
En effet, je dois vérifier si un tel investissement serait nécessaire. Savoir si vous possédez assez de gardes par exemple, si vos frontières sont trop exposés, si un nouvel avant-poste pourrait être utile, si vos précieuses mines sont trop exposées à une attaque... En quelques mots, savoir si votre système de défense est viable ou s'il nécessite de sérieux renforcements.

Le guerrier était assis dans la cale du navire, son oiseau sur l'épaule et sa monture a ses cotés, l'air humide empestais, il entendis de l'un des marins que le bateau était accosté au port, il continua de regarder l'un de ses bijoux, une sorte de scarabée en pierre bleu, un peu comme le saphir, puis remit la pierre dans sa poche, et remonta sur le pont avec son cheval, on lui fit comprendre que le reste du groupe était déjà partis. Il monta donc sur Sphinx puis descendis de la galère, se dirigeant vers le garde a la sortis du quais.

-Bien le bonjours... Pouvez-vous me dire par ou sont partis mes camarades je vous prit?

Le garde secoua la tête en signe de dénégation. Il savait juste qu'ils avaient demander la localisation de la caserne et de la mairie.


****************************************************************************************


Rafficceti secoua la tête.

"En réalité ce n'est pas d'avantage d'hommes qu'il nous faudrait. Ce serait des hommes de confiance. Le capitaine Piotr Vorschlag est une ordure qui voudrait que toutes les richesses que nos concitoyens produisent aillent à Remas et à l'armée. Je ne suis pas contre et nous remplissons les quotas, mais il en veut toujours plus et je le soupçonne de détourner les richesses que nous produisons pour s'enrichir. A vrai dire, il est tellement occupé à ça que j'ai été forcé d'utiliser ma fortune personnelle pour assurer la sécurité des citoyens grâce à une milice privée. Vous vous rendez compte?


Si vous pouviez en toucher deux mots à son sujet à l'Assemblée, vous rendriez un grand service à la ville. Mais comme il a de bons contacts au Triumvirat, il sera sans doute plus simple de demander d'avantage de fonds."

Arya regarda les vêtements que lui proposait la vendeuse. De beaux habits, avec des tissus doux et précieux, et des couleurs variées. Mais ce n'était pas vraiment ce qu'elle recherchait.

- En réalité, je cherche des vêtements plus.... fonctionnelles. Je viens d'un lointain pays et mes affaires ne sont pas adaptées au climat. Une tunique courte, qui laisse les bras dégagés et de couleur bleu ou blanc me conviendrait parfaitement. Je voyage beaucoup et je tiens à découvrir la Tilée dans les meilleurs conditions.

Suivant les instructions du gardes, Ardeth fit galoper sa monture vers la mairie, allant rejoindre un elfe a se que lui avait dit le garde. Arriver a destination, il descendis puis entra dans le bâtiment en question, a l’accueil il trouva une personne auquel il demanda:

- Avez-vous vu un compagnon a moi? Il s'agit d'un elfe.

Bonefang leva un sourcil intrigué.
_ Vous énervez pas je vais pas vous manger!

Néanmoins soucieux de ne pas attiré l'attention, en tout cas pas tout de suite... Il s'en alla s'en en demander plus... Il découvrirai se qu'il souhaitait savoir par ses propres moyens...

Il retourna vers la ville ou il chercha un endroit ou logé... Il fit plusieurs auberges mais aucune n'accepte de lui fournir une chambre... L'ogre dut se résoudre a dormir a la belle étoile, il trouvait que se pays manquait cruellement d'hospitalité... Il continua a se balader en ville,cherchant vaguement ses camarades.