La cité de Garuchia

Durant la dizaine de minutes qui suivirent, les mercenaires parvinrent tant bien que mal à repousser leurs agresseurs, couvrant ainsi le repli du bac. Lorsque le dernier camion monta à bord, il fut suivit dans l'instant des quelques survivants, beaucoup parmi les gardes du marchand ayant trouvés la mort.
Le convoi se réunit donc de l'autre coté du fleuve épuisé mais heureux d'être toujours en vie. Le marchand épuisé accorda le repos à la caravane jusqu'à midi dans une nouvelle auberge tout en s'assurant cette fois auprès des locaux que personne en ce lie ne ressemblait de près ou de loin aux encapuchonnés. Une nuit réparatrice attendait le groupe et c'est avec cette idée en tête que tous entrèrent dans la salle commune de la nouvelle auberge. Un grand nombre d'autres mercenaires étaient présent dont un que tous reconnurent. Pensant ne pas pouvoir trouver de meilleur aubaine, le marchand s'adressa au chef de la troupe et lui proposa de la recruter pour aider à l'escorte. Le chef mercenaire accepta avec un grand sourire, garantissant ainsi que le reste du voyage ne se ferait pas sans renforts.

Ainsi donc les revoilà...

Dwight fumait sa troisième cigarette lorsqu'il vit ses anciens compagnons s'installer dans l'auberge. Le tueur à gages fut d'autant plus surpris quand son employeur actuel accepta d'escorter le convoi mené par l'autre groupe.

Après avoir réjouit une veuve en vengeant son mari et en comblant le trou fait par la mort de celui-ci... Me revoilà avec cette bande de bras cassés.... Bordel fallait que çà me tombe dessus comme çà, sans prévenir... Alors que j'étais en plein boulot... Y a intérêt à ce que ce foutu convoi paye cher... Si ils sont arrivés jusque là c'est qu...

"- Hey Dwight !
- Hein ?
- Tu les connais ?
- Qui çà ?
- Bordel, t'es réveillé ou quoi, les mecs là, qui viennent d'entrer, tu les connais ou pas putain ?! Répéta Bjornn, l'un des mercenaires auquel Dwight s'était joint.
- Non... 'Fin oui, si, j'ai déjà bosser avec eux... Répondit l'homme en allumant sa quatrième cigarette... Une vraie bande de ch'tarbés... Jamais vu çà... J'ai failli me faire descendre sur ce coup à cause de ces enfoirés... Y en a quelques-uns qui sont louches... Fais gaffe à toi... Ce serait con que ta part revienne à un autre, finit-il avec un sourire.
- A un... Putain t'es vraiment qu'un sale enfoiré de merde ! Dit-il en quittant la table."

Dwight se contenta de rire à l'insulte de Bjornn puis continua à observer le groupe devant lui, avec ses nouvelles têtes...

Alors que le petit groupe de mercenaires se dispersaient dans la taverne , la porte de cette dernière s'ouvrit , et une femme y entra , attirant plusieurs regards. La peau pale , les yeux bleu clair , une natte de cheveux rouges longeant son dos et un jolie sourire était la première chose qu'on voyait chez elle. Elle portait un long manteau de couleur noir allant avec sa paire de bottes montant jusqu'à ses genoux. Le manteau entrouvert laissé entrapercevoir une tunique légère de couleur rouge et qui se séparée au niveau de la taille pour descendre sur les jambes de la jeune femme , qui étaient nues. Un simple short noir moulant se trouvé en dessous. Tout les yeux baladeurs de la salle n'en perdaient pas une miette , mais ils s'arrêtèrent bien vite sur le couteau attaché sur la botte droite , la drosse du pistolet qui pendait le long de la cuisse de la jeune femme , le manche d'une arme qui dépassait d'entre ses épaules et le fusil antique en bandoulière , par dessus le manteau. Ana Halvson se dirigea d'un pas langoureux vers le bar , et une fois la-bas s'assit sur un des sièges en posant son fusil contre le meuble. Elle héla le patron :

" Eh toi la ! Ton alcool le plus fort, et tout de suite ! J'ai eu une longue marche et j'ai de quoi payé.... "

Arleth était assez fatigué de tout ces combats et décida de monter se coucher directement, malgré le fait qu'il ne savait pas du tout où se situait les chambres.
Il progressa au hasard des couloirs, seul.

Lyra était arrivée avec le reste du groupe au point où s'était réunit le convoi. Elle avait par la suite rejoint l'auberge où tous pourraient se reposer après cette harassante journée. Elle demanda au patron quel était l'état des chambres et où elles se trouvait et découvrit qu'une fois encore elle serait contrainte de dormir dans la même chambre que d'autres. C'est en ruminant ces sombres pensées qu'elle trouva Arleth qui semblait actuellement un peu perdu dans les couloirs de l'auberge. L'étrange sensation qu'elle avait ressentie plus tôt lui revint en mémoire et elle décida de parler avec l'épéiste afin de voir si son sombre pressentiment était avéré.
-Beau combat aujourd'hui Arleth, et belle partie de carte. Nous pourrions parler quelques instants?
Le guerrier acquiesça et suivit la jeune femme dans la chambre commune avant de s'assoir avec elle à une table dans un coin de la salle.
-Dites moi Arleth, je m'excuse si cette question vous dérange mais, avez vous idée de ce qu'es le chaos?

Arleth leva un sourcil interrogateur, si il y avait bien une chose dont la plupart des gens évitaient de parler c'était du chaos.
-Je sais juste ce qu'en dis le culte de l'Empereur, c'est le mal, à part ça... rien de plus.
Il sentit toutefois comme une légère douleur s'agiter dans sa poitrine et un faible feu se répandre dans son corps. la sensation était désagréable et il n'avait aucune idée d'où cela pouvait venir.

Lyra regardait intensément son vis à vis et vit dans ses yeux qu'il disait la vérité, du moins ce qu'il croyait être la vérité. Son esprit était libre de la souillure mais elle avait senti quelque chose en lui, quelque chose de mauvais et de destructeur, une sensation qu'elle aurait reconnu entre mille.
-Je n'aime pas m'étendre sur ma vie privée mais j'ai eut quelques démêles avec le chaos dans ma jeunesse. J'ai trouvé un moyen de le combattre et de le vaincre -à ces mots elle ne put s'empêcher de prendre dans une main son talisman- et depuis lors je me suis engagée à le détruire partout où j'en trouverais trace. Cette mission, je l'accomplirais avec zèle et pour ce faire il m'a été donné un présent m'aidant dans ma tache. Et ce présent à détecté en vous les germes du chaos. Or je ne veux pas vous tuer, je vous apprécie et je n'ai pas encore de raison aussi il faut que j'empêche ce chaos de se manifester et pour ce faire j'ai besoin de votre aide. Seriez vous près à le combattre si il est en vous?

Arleth n'y comprenait rien, voilà que Lyra commençait à voir le chaos en lui. D'accord il était loin d'être pur mais de là à le penser corrompu, il y avait un monde.
C'est pourquoi il dit sans réfléchir.
-Mais bien sur, si vous pensez que c'est nécessaire.
La douleur dans sa poitrine commença à s'intensifier et il suait.

Le talisman de Lyra se mit à chauffer dans sa main et elle sentit que ce qu'elle avait détecté était en train de se réveiller. Pousser plus avant risquait de réveiller la chose, quoi qu'elle fut mais si elle le laissait ainsi, elle n'aurait d'autre choix que de le tuer durant son sommeil. Telle était la volonté divine mais pour une fois elle n'avait pas envie, tout ce qu'elle avait tué ou fait tuer n'était pas dans le cercle de ses connaissances, ici assassiner un allié lui paraissait presque une trahison.
-Ecoutez moi Arleth, calmez vous, je suis votre amie non? Dites moi, avez vous vu quelque chose de spécial, un signe étrange? Vos rêves sont ils troublés? Avez vous parfois des sentiments qui ne sont pas les vôtres? Une pulsion charnelle ou une envie de meurtre par exemple?

Arleth commença à s'inquiéter. Si ces choses étaient des signes du chaos, alors oui il était corrompu et pas qu'un peu.
-Oui, souvent même, des rêves étranges, de massacre et de puissance. Des envies de meurtres aussi, régulièrement.
Sa poitrine était maintenant compressé comme un étau, il avait du mal à respirer et il était brûlant. Mais, pire encore, il sentait qu'il perdait presque le contrôle de son propre corps, comme si un autre tirait les ficelles.

Joruk pu enfin fumer sa cigarette après avoir appris que l'autre enflure était étranger au son de sa voix. ...

Il a un sale accent d'étranger ... ouep ... je l'aime pas ... y se pourrait bien qui tate de ma hache celui-là ... ouep ...

Dans l'auberge, il se commanda deux plats d'une fois, pour gagner du temps, alors que tous les autres mercenaires se remettaient, à leur manière, des péripéties passées. Le gars aves le lance-flammes pareil, juste une bosse à la tête en plus.

Ca se pourrait qui crame encore... Faudra surveiller l'infâme ... Ouep

Son repas terminé,

- Merci Empereur de m'avoir permis d'assomer légitimement un gros type moche qui cramait tout ... Ouep ... Et de m'avoir fait vaincre les sales bestioles griffues à longues langues ... Ouep ... En plus, elle sentent pas bon ... Ouep ... Ave Imperator...


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Shad' apris que celui qui lui avait passé de l'eau se nommait Jack. A retenir! Il n'avait finalement pas pu participer à la partie de cartes avant l'arrivée. Le temps de se remettre d son état, il était trop tard. Quand il entra dans la taverne en boitant, il fut confronté au même brouhaha habituel de ces lieux. Il se dépécha de se ravitailler et profita de l'occasion pour boire encore. Il allait de mieux en mieux, mais craignait la maladie, ayant bu l'eau du fleuve. Il apprit qu'il était prévu un nombre de huit par chambre et se pressa d'y aller, il avait grandement besoin de repos. L amontée des escaliers ne fut pas facile, sa cheville lui était encore plus douloureuse qu'avant suite à cette nuit. Parvenu à l'étage, il entra dans la pièce et surpris Lyra avec Arleth.

"des envies de meutres aussi, régulièrement"

C'est quoi ce bordel?

-Salut! Je ne déranbge pas j'éspère, je viens juste me reposer un peu. Mais je peux aller dans une autre chambre si vous préférez...

Dans quelle merde me suis-je encore fourré?

Skorok fut légèrement déstabilisé par les "créatures", et quand il apprit qu'il allait devoir partager sa chambre il crut qu'il allait enfoncer le crâne du patron sur un pique .Il souffla longuement, son esprit était las et sont corps commençait à faiblir.
tant pis je vais devoir m'en contenter....

Le Talumien ne commanda même pas à manger et traça jusqu'à c qu'il trouve une chambre .Sur le chemin il vit un homme inconnue pour lui, il avait l'air gênée et mal en point ....
Le lézard ne s'en préoccupa pas et continua.

Kurjak avait laché le bourrins qui était allé fumer sa clope, le soldat le regardait d'un mauvais oeil tandis qu'il fumait, décidément, Kurjak n'aimait pas cette homme, pourquoi avait-il assomé le lance-flammes en criant "pas touche aux arbres" ?

Kurjak alla acheté une bière à l'auberge, sortit et s'assit sur un banc pour boire son alcool et faire ce qu'il faisait lorsqu'il n'avait rien à faire: aiguiser son couteau.

Ana attendit que le barman amène le verre de liqueur qu'elle avait commandée. Une fois entre ses mains le liquide disparut d'une traite dans sa gorge. Elle paya les dix crédits au barman sous les yeux ébahis de certains puis elle lui demanda une chambre :

" Combien pour une chambre ? " . Sa voix avait un léger accent , probablement du nord , ce qui attira encore plus l'attention sur elle.

"J'en ai plus de disponible , mais un groupe de mercenaires en possède deux à l'étage , avec un peu de chance ils accepteront de vous laissez une place. Vous êtes mercenaires de toute façon ? "

" Da , mais pas de ceux-la. " répondit Ana d'un ton à brisé la glace.

La jeune femme ramassa son fusil et le repassa à son épaule , puis se dirigea vers l'escalier. Arrivé la haut elle vit un homme reculé d'un porte , comme si il voyait quelque chose qu'il n'aurait pas du voir. Ana soupira et s'avança vers lui , le bruit de ses bottes sur le plancher attirant l'attention du dit mercenaire.

Quand Harkan arriva dans l'auberge, son front saignait toujours, mais moins qu'avant. Comme toutes les autres étaient déjà occupées, il s'assit à une table déjà occupé par un mercenaire qui aiguisait un couteau, et commanda de l'eau et un plat de pâtes sans se soucier du type qui partageait sa table.

Ah, les pâtes... La seule chose qui vaut la peine de vivre.
Pensât il.

Ma tête...

Que s'était il passé?
Il ouvrit les yeux. Il se trouvait allonger sur un lit.

Ma tête...

Que s'était il passer? Il réfléchit.

Ha oui! L'auberge (que j'ai cramer)... Des choses qui nous ont attaqués... Le convois aussi! Je défendait le convois avec d'autres gars, on s'en sortait bien... Et puis?

Rien. Le trou noir.
Des voix! Il y avaient d'autres personnes dans la pièces.

"...suis votre amie non? Dites moi, avez vous vu quelque chose de spécial, un signe étrange? Vos rêves sont ils troublés? Avez vous parfois des sentiments qui ne sont pas les vôtres? Une pulsion charnelle ou une envie de meurtre par exemple?
-Oui, souvent même, des rêves étranges, de massacre et de puissance. Des envies de meurtres aussi, régulièrement."

Il tourna légèrement la tête et pu voir les personnes qui parlaient: un homme et une femme, tout deux ne s'étaient pas rendus compte qu'il était réveillé.
Par curiosité il décida de feindre le sommeil pour épier la conversation. Il referma les yeux.
Il entendit la porte s'ouvrir.

"Salut! Je ne dérange pas j'espère, je viens juste me reposer un peu. Mais je peux aller dans une autre chambre si vous préférez..."

Voyant que les divers individus présents semblaient être en conversation privée et non apte à lui donner un quelconque renseignement , Ana redescendit les escaliers. Arrivé en bas elle découvrit que la taverne était à présent pleine à craquée. Son regard parcouru rapidement la pièce avant de trouver une place libre à une table , là où deux mercenaires semblaient prendre du repos. Elle se dirigea vers la table , toujours son fusil à la main et demanda à l'individu qui saignait au front :

" Je peux m'assoir à vos côtés ? Le barman ma conseillé de m'adresser aux mercenaires pour une place dans une de vos chambres , et ceux à l'étage ont l'air occupés. "

Ana accompagna sa phrase d'un charmant sourire et attendit la réaction du mercenaire , ou même celle du grand renfrogné à côté.

Jack n'avait plus du tout mal au crane. La douleur était partie, presque comme par enchantement quand ils avaient quitté ce maudit village.

Qu'est ce qui m'arrive? Pourquoi est ce je voulais tous les voir mort? I

l doutait fortement d'avoir un jour les réponses exactes à ces questions. La seule cause plausible qui lui venait à l'esprit était le stress. Après tout, il ne combattait pas depuis longtemps, il avait passé presque toute sa vie derrière un bureau.

Oui, ça doit être ça, le stress.

Néanmoins, il ne trouva rien de mieux à faire pour se détendre un peu que de se souler à mort. Il avait toujours détesté perdre le contrôle de lui même et donc il n'appréciait vraiment pas l'alcool, mais là, il en avait vraiment besoin. Il commanda une simple bière et s'affala à une table inoccupée, l'air mélancolique.

Skorok entra dans une chambre qui était "miraculeusement" vide ! Ci on ne contait pas les deux ivrognes morts égorgé par terre bien sur …
Le Talumien s'en rapprocha et ne vis rien d'autre que du sang et du sang part terre .L'odeur était immonde mais le Talumien s'en soucia il stoppa sa respiration puis les fouilla, sans résultat ils avaient dus être piller après leur morts, il attrapa les deux carcasses puantes et les balança par la fenêtre.

Ensuite il déposa son sac remplis d'os humain à côté de lui, il se coucha sur le lit et attendit paisiblement, l'heure du départ ....

Le convoi était passé, et enfin les mercenaires, comme la ville tout entière, pouvait maintenant savourer le calme nouveau, et peut être profiter des dernières heures de la nuit.
Chantelombre s'était battu comme jamais auparavant. Elle ne savait pas encore ce qui l'avait poussé à cela, tout était flou pour elle, quelques signes durant cette nuit, d'abord ce nom, puis l'araignée, et enfin la couleur pourpre du sang impure des créature à la lumière de lune. Elle eut un frisson, la fraicheur nocturne lui faisait trembloter, et encore le fait d'avoir perdu du sang renforçait cette impression. Ce froid lui semblait familier, comme si elle l'avait côtoyer depuis des années durant, depuis ce jour sans doute, ce jour qui changea à jamais sa paisible vie qui se devait de rester ainsi longtemps, mais le destin en avait voulu autrement.
Elle n'avait nullement fin, ni soif, mais elle était avide de sommeille. Aussi, après un bref passage chez le médecin de la caravane pour penser ses blessures, elle entra dans l'auberge, puis fila sans jamais regarder ailleurs, ni même s'arrêter une moindre seconde, aux chambres de l'étage. Un rapide coup d'œil à la première, Lyra dans celle-ci, elle qui n'appréciait gère celle-là, fila à la seconde, dans laquelle se trouvait déjà l'homme lézard. Elle n'était nullement gênée par la présence du xénos qui l'avait secouru lors de l'attaque, aussi n'aura-t-elle aucun soucis de cohabitation.

-Je vous prie de m'excuser, ne prêtez aucune attention à moi.

Après avoir prit une serviette, elle se dirigea vers la douche. Sa première s'étend révéler inutile suite à cette attaque surprise, hors de question de se coucher sale dans des draps propres. La chaleur de l'eau caressant sa peau lui dit alors quelque chose, quelque chose en rapport avec cette impression lorsque la fraicheur l'avait d'abord touchée. Cela lui rappelait alors avant ce jour, un temps où était parfait pour elle, trop parfait. Une réminiscence ! La vague souvenir d'un ancienne idylle qu'elle avait tant regretter, comme avoir put l'oublier ? Lorsque sa tête sa posait sur son épaule en lui murmurant des mots doux, alors que l'autre lui répondait par un si tendre "je t'aime" suivant d'un long baiser, comment oublier ? Cette chaleur qui nous emplie, nous subjugue alors que l'on découvre l'être aimé, sa raison de vivre, comment oublier ? Et puis, cette chanson... lui qui qui passait ses main autour de son cou, tandis qu'elle frottait les cordes de ses fin doigts, le son s'en propageant hypnotisant tous, la si belle harpe dorée.

Chantelombre sortit de la douche, enfin avait elle compris, elle aurait aimé se confié, mais en personne ici n'a-t-elle de confiance aveugle, comment vivre avec cela sur le cœur ? Mais, elle avait encore besoin de repos. Elle se rhabilla, nettoya ses gants et épaulières du sang impure, astiqua son épée, en posant ceux-là sous son lit et celle-ci sous son oreiller. Puis, après avoir déposer ses bottes au pieds du lits, elle s'allongea dans celui-ci, et enfin, se laissa bercer par le fleuve des rêves, le visage calme, paisible et doux.

Joruk ne comptait pas se reposer après avoir dormi le voyage entier. Seulement, il fallait qu'il surveille l'"crame-tout". Après un temps de réflexion il décida donc d'atteindre les chambres afin de trouver l'infâme. Quand il arriva en haut des marches, il vit un jeune à l'air complètement ahuri. Il n'y preta pas attention et passa derrière lui quand il apperçut le gars au lance-flammmes sur un lit dans la pièce dont l'autre bouchait l'entrée. Il stoppa, se tourna vers le jeune qui le regarda étonné.

-... Je dois passer ...

Le mercenaire en face eu juste le temps de s'écarter et éviter que la masse de muscles ne l'écrase. Joruk vit alors les deux autres.

- ... Salut ...

Il arriva à côté du lit et secoua le gros.

- ... On se réveille mon gars ... Je dois te surveiller ... ouep ... Je te laisse ton joujou uniquement si tu ne l'utilises pas contre des arbres ... ouep ... Pour m'en assurer je préfère pas m'éloigner de toi ... C'est mieux, je t'assure ... ouep ... Au fait ... T'as pas le choix, hein ... ouep ... Essaie pas de discuter ... ouep ....

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Shad' sentait la transpiration s'agglutiner sur con front alors qu'il venait d'entendre une information qu'il n'était pas censé apprendre ... Un grand type vraiment costaud s'arrêta derrière lui, Shad' le regarda surpris et s'écarta pour le laisser passer, juste à temps pour ne pas rencontrer la porte d'un peu trop près. La seule chose que Shad' fit alors, c'est observer le colosse en se demandant ce qu'il foutait là.

Arleth vit Lyra lui tendre l'amulette qu'elle tenait. Puis il vit sa propre main, indépendamment de sa volonté, se diriger vers l'amulette, mais il sentait que ce qu'elle allait faire n'était pas pour l'aider. Il avait accès à de nouvelles informations. Il savait par exemple que le type au lance-flamme, qu'il reconnu à l'odeur était en train de les épier.
Un de plus à tuer, déjà trois.
La voix résonna sinistrement dans sa tête, ce n'était pas la sienne, pas du tout la sienne, ça ne serait jamais la sienne mais alors c'était quoi ?
Détends toi, ne vit pas tes derniers instants de manière stressé.
Il frissonna. Quel que soit la chose qui habitait son corps elle ne comptait pas le laisser l'éliminer aussi facilement.
Sa main se saisit précautionneusement du fil qui tenait l'amulette, avant de glisser le long et de saisir le poignet de Lyra d'une main ferme.
C'est à ce moment que le colosse débarqua dans la chambre.
Et de quatre.
Arleth comprit alors qu'il n'était plus maître de son corps, et que cette soirée serait probablement la dernière dont il serait conscient.
Plutôt que de se laisser aller à la panique, il puisa dans ces dernières réserves de volonté pour surpasser le parasite qui l'infestait.



[Jet de dé :
1 : Arleth reprend le contrôle de son corps.
2-5 : Arleth réussit à reprendre le contrôle partiel de son corps et à saisir l'amulette.
6-9 : Arleth est repoussé mais peu encore être libéré de l'emprise du chaos.
10 : L'esprit d'Arleth est annihilé et tout espoir de le sauver est perdu.

Lyra sentit que les choses avaient définitivement mal tournées et reprit en main son amulette tout en sautant en arrière. La chose qu'il avait dans l'épéiste en avait prit le contrôle, elle avait perçu qu'une menace pesait sur elle et elle était donc décidée à la combattre. Lyra enroula le collier de son amulette autour de son bras et saisit son arme en un instant, se tenant hors de portée de la gigantesque épée de celui qu'elle considérait comme un ami, prète à bondir à l'abri à tout instant.

-Vous n'êtes plus Arleth, je le sens alors qui êtes vous? Qu'êtes vous? Je suis une servante du Dieu Perdu et je ne vous craint pas. Repartez dans le Warp de votre propre gré ou je vous y renverrait moi même.

-Je repartirais dans le Warp bien assez tôt, et je ne le ferai qu'après avoir répandu autant de sang qu'il en sera permis avant que cette carcasse humaine ne soit devenue trop faible pour me supporter.
Arleth s'élança à l'assaut avec une vitesse supérieur à tout ce qu'il avait fait et frappa en direction de Lyra.

Joruk entendit des propos bizarres dans son dos. Quand il tourna la tête, le mec sautait sur la nana.

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Shad' tressaillit.

-Oh, Merde!

Qu'est-ce qu'il fout! Nan! Pas touche à Lyra!