La croisade impériale

Donovan avait entendu les derniers mots de l'harakonéen et tout à coup un déluge de balle avait deferlé sur leur position. Il décida de pendre des mesures extrêmes qui empêcheraient les combats, bien qu'ils puissent au passage mener à la mort tous les hommes se trouvant dans le couloir. Profitant d'une accalmie dans les tirs, Donovan repéra les tuyaux au plafond. Les trois sur la droite devaient permettre à transporter le gaz de refroidissement du vaisseau. Un gaz asphyxiant mais surtout hautement explosif...

Alors qu'une rafale percutait le mur juste à coté de lui, le commandant rentra vivement la tête. Prenant son souffle, il visualisa l'endroit où se trouvaient les tuyaux. Cible facile, ils couraient sur toute la longueur du couloir... Donovan passa son arme par l'embrasure et lacha plusieurs rafales de balles explosives vers les tuyaux. Un bruit caractéristique de gaz sous pression qui s'échappe se fit entendre. Donovan sourit, avec ça, la dame serait protégée et on ne perdrait plus de vies humaines inutilement. Il changea de chargeur et prit les munitions incendiaires. Bientôt, le compartiment voisin allait se transformer en enfer...


Donovan passa rapidement la tête et d'instinct cibla la fuite de gaz avant de lâcher trois balles. Un laser percuta le coté de son casque, y creusant une entaille. Dix centimètre plus à gauche et il était mort. Sans même attendre le résultat de sa tentative, Donovan donna un coup violent au module de contrôle de la porte pour la ferme avant que le gaz n'explose.

La dame du warp avait recouvré suffisamment d'énergie dans le corps de l'Harakonéen pour être en mesure d'esquiver aisément son coup d'épée bien que le coup de tête l'ait passablement surprise. Alors que son agresseur tombait dans le coma, elle se jeta sur lui, arrachant son gorgerin avant de boire directement dans son cou, le vidant de son sang et de son énergie, régénérant ses propres pouvoirs et asséchant ce corps de sa vie, de son âme, ne laissant qu'une coquille vide mais ne remarquant pas que l'une de ses marionnettes avait retrouvée ses esprits...


Dans le couloir, une détonation se fit entendre, soufflant tous ceux s'y trouvant mais épargnant ceux dans les escaliers. En effet, une bonne part du liquide de refroidissement avait été dirigé vers les moteurs warp et le générateur de champs de geller qui menaçaient de surchauffer.

Une violente déflagration secoua le couloir et la vague de chaleur surpris les vostroyens, peu habitués par ailleurs. Natasha passa la tête dans le couloir, il ne restait que des corps carbonisé et la porte de la salle est fermée.

-La voie est libre, on peut se mettre en place.
-Allez-y, une escouade de chaque côté et un bolter lourd à chaque bout, le troisième se met à celui qu'il veut. Dégagez bien le couloir, je veux pas d'assaut, je veux les empêcher de sortir. Prévenez le commandement qu'on a un épineux problème sur les bras et qu'on aurais besoin de renforts aussi vite que possible.

Les vostroyens s'exécutèrent rapidement, Les deux escouades se plaçant dans les renfoncements, surveillant le couloir, alors que les équipes de bolter lourd s'installaient rapidement à chaque bout. Tout ennemi qui sortirait un bout de son anatomie serait annihilé, qui plu est les soldats avaient fait attention à ne pas offrir trop de lignes de vue entre eux et la porte.
Natasha, elle, était situé avec le bolter lourd installé en solitaire, histoire d'apporter un peu de puissance de feu de ce côté.
Pendant ce temps, Krukov, bien camouflé dans un des renfoncements, contactait ses supérieurs pour leur expliquer la situation.

Dessius, malgré son état comateux, se sentait partir, sachant que cette chose était entrain de le tuer. Il vit soudain un vaste escalier pavé qui iradiait de puissance et de pureté. Il se décida à monter ces titanesques escaliers. Tout en haut, il aperçu un homme qui l'attendait, comme une silouhette paternelle d'or, patiente. Mais une voix dans la lointain l'aspira vers là où il était venu.

"Lieutenant! disait elle. Lieutenant!"

Kiman comprit le harkonéen mourant, il n'était pas encore mort cet escalier était surement ce qu'il l'y amenerait.
Dans le monde réel, tandis que le vampyre était entrain de tuer le lieutenant, elle entendait les conversations des autres harkonéens grâce à l'espace qu'elle avait dégagée du gorgerin et les communications d'un Kiman lui fit une grande joie:

"Lieutenant, je n'ai pas compris votre dernière transmission, à vous, que dois je faire du psyker? Je suis au bout du couloir où êtes vous?"

Sous estimant la force mentale de l'Harkonéen et sa combatitivitée, la vampyre le laissa pour mort dans le coin de la chambre. Un peu plus loin, l'autre harkonéen, qui était entrain de se remettre de sa rencontre mordante avec le vampyre, rampa lentement vers son officier avant de passer au dessus de lui et d'essayer de le réchauffer en essayant de rester discret.

Dans le couloir, Kiman, l'astropathe et l'escouade harkonéenne de renfort arrivèrent enfin, ils découvrirent le massacre de leurs frères et ils retrouvèrent les vostroyens et le manipulateur du fuseur de l'autre coté du couloir. Lorsque le psyker passa devant la porte, il eut un cri de peur et voulu détaler mais Kiman le tenait fermement.

Donovan se retourna vers ses hommes et recula un peu vers la créature.

"Ok tout le monde. Toth, occupe-toi de la blessure de Creed, stabilise-la. Aneka, repose-toi tes blessures sont encore fraiches. Kador je te laisse organiser la défense, formation 4 comme à l'entrainement. Rappelez-vous, on éviter les tirs léthaux."


Alors que ses hommes se mettaient en branle et déplaçaient du mobilier pour se fournir des couverts, Donovan se dirigea vers le cadavre de l'Harakonéen et un autre harakonéen blessé plus tôt. Arrivé à leur hauteur, il fit mine de scanner le corps de l'officier mais ce n'était qu'une ruse pour se retrouver derrière la créature. Le commandant se leva et retourna vers la porte où ses hommes avaient enfin dressé leur périmètre de sécurité. Arrivé à un mètre du Vampyre, Donovan l'attrapa à la gorge avec son bras bionique et serra aussi fort que le permettaient la mécanique, soulevant la créature du sol.

La Vampyre ne s'était pas attendu à ce que l'un de ses pions ne se lève soudain contre elle et, ne disposant que d'une faible force physique, se retrouvait effectivement immobilisée par le ténébran. Elle en appela aux autres gardes mais ils semblaient rechigner à l'attaquer... dommage.
Au moins ne risquait elle guère d'étouffer, ne respirant pas d'air mais elle usait une bonne part de son énergie pour préserver sa nuque et, à terme, elle se dématérialiserait. Elle fit donc courir ses mains sur l'armure du ténébran jusqu'à trouver une zone non blindée et elle y planta à nouveau ses doigts, ses griffes, ses serres, commençant à puiser son énergie pour compenser celle qu'elle perdait...

Alors que les griffes de la créature pénétraient son armure, Donovan sentit la froidure l'envahir. Serrant les dents, il prit son pistolet avec se main libre et interposa la créature entre lui et ses hommes.

"N'y pense même pas."


Puis le commandant vida son chargeur dans ce qui devait être le ventre de la créature. Huit balles...

La démone rugit de douleur. Jusqu'alors les coups s'étaient contenté de trancher dans sa "chair", ne causant nul dommage qu'elle n'aurait sut régénérer mais les balles explosives désintégrèrent une part de son vaisseau, demandant immédiatement bien plus d'énergie si elle voulait survivre...
Pourtant, le ténébran lui avait laissé une chance en la plaçant face à ses confrères. Les regardant dans les yeux, elle put raffermir sa volonté et trois d'entre eux sortirent leurs arme de proximité et s'approchèrent de Donovan, menaçants.
-Laisses moi, dit la démone, et je t'offrirait savoir, pouvoir, plaisir, vie ou mort... Laisses moi, moi qui ne t'ai rien fait et je persisterais à te laisser... combat moi et, si tu survis, ceux au dehors te tueront de toute façon...

Alors même qu'elle disait ces mots, une voix se fit entendre dans tout les couloirs du vaisseau:
-Attention, champs de Geller endommagé suite à une dépressurisation. Veuillez rejoindre les capsules d'évacuation.

Natasha releva soudain la tête lorsque la voix dans les haut-parleurs se fit entendre. Rapidement, Kurkov fit signe à ses hommes de se replier en bon ordre, laissant toujours quelques personnes en arrière-garde pour prévenir de toute attaque hostile.
Les vostroyens se replièrent vers les capsules de sauvetage, Natasha légèrement honteuse de n'avoir pus faire face à l'épreuve que l'Empereur lui avait imposé.

Les rafales à l'intérieur firent baisser instinctivement la tête aux harkonéens à l'extérieur.

"On entre, firent les faucons dans un même signe de tête."

Les harkonéens se placèrent devant la porte, Kiman installa son bolter lourd devant l'entrée tandis que les autres soldats se plaçaient de part et d'autre de la porte. Le fuseur se prépara à perforer la porte au signal de son sergent. Le bolter lourd fit le clicti typique quand on l'arme et les fusils à pompe de combat l'imitèrent, prêt à faire feu.

Les hauts parleurs hurlèrent. Mais les harkonéens s'en fichaient, leur lieutenant était à l'intérieur et ils allaient le récupérer. Le fuseur découpa la porte avec aisance et les faucons entrèrent alors dans la chambre. Les soldats les plus proches des ténébranes sautèrent sur ces derniers pour les désarmer tandis que les autres soldats mettaient en joue le démon et le ténébran.

Trois ténébrans furent fauchés par le rayon du fuseur à travers la porte et les survivants qui n'attaquaient pas déjà Donovan se retournèrent contre les Harakonéens, faisant feu à leurs tour de leurs fusils à pompe, tuant un nouveau soldat et repoussant les autres au dehors de la pièce.

Donovan vit du coin de l'oeil la porte céder et une dizaine de garde entrer dans la salle. Un combat au corps à corps s'engagea. Un combat duquel un seul camp pourrait sortir vainqueur, à moi qu'on y mette un terme. Le commandant repota son attention sur la créature puisle jeta au sol.

"C'est d'accord. Aide-nous à sortir d'ici."


Alors que la créature se mettait à se relever, Donovan marcha vers elle alors que ses hommes se retournaient vers les harakonéens, prêts à défendre la créature au prix de leur vie.


"Seul compte l'Empereur, notre bouclier et notre gardien. Disparait, rejeton du warp!"


Puis Donovan abattit un pied bionique sur le démon, le piétinant à plusieurs reprises.

Voyant l'officier ténébran entrain de terasser la créature de cauchemar, les harkonéens hurlèrent à leur tour et se jettèrent à corps perdu dans la bataille. La silouhette de Kiman transperça la foule en plein combat acompagné de garde avec le fuseur. Tandis que deux harkonéens se joignèrent au petit groupe ils prirent à parti les seuls ténébrans non engagés. Kiman courut vers son lieutenant tandis que le fuseur s'approchait résolument du Vampyre.

Le garde épaula et visa la tête de la créature. Le ténébran arrêta un instant de piétinner la créature et le fuseur rugit.

La créature fut désintégrée tout en criant: -Mes soeurs vous feront payer, m’offriront vos âmes en trophées...

Se retournant pour voir les hommes en armure carapace affronter les hommes d'harakons, Donovan fut attéré. C'était allé beaucoup trop loin, il fallait arrêter ça maintenant et tout de suite. Il attrapa l'un de ses soldats et un harakonien et les séparèrent de force avant de crier bien haut, sa voix amplifiée par les haut-parleur de son casque.


"Cessez le feu! Tous! Le champ de gellar est rompu et si on veut s'en sortir vivant il faut coopérer. Kador, lache cet harakonéen. Tout de suite. Hep toi, -il se tourna vers Kiman- ton chef est toujours en vie, occupe-t'en vite. Nefertarans, récupérez les blessés. Laissez... laissez les morts."


Disons ces derniers mots, Donovan détourna la tête.

Les Harakonéens comme les ténébrans cessèrent le combat, blessés pour la plupart. Un des faucons prit son capitaine sur l'épaule alors que les autres jetaient de regards assassins aux autres impériaux. Au moment de passer à côté de Donovan, l'un d'entre eux lui décocha un merveilleux uppercut qui lui démit la mâchoire:
-Une fois sortis de ce merdier, on va en parler au commissariat et tu peux être sûr que tu vas brûler connard de traitre!

L'un des ténébran décocha alors aussi un coup de poing, les harkonéens continuèrent le combat en pensant à tous les morts qu'ils attribuaient aux ténébrans.

Kiman injecta alors du stimm à Dessius qui se redressa sous la puissance de la drogue. Kiman soutint son lieutenant tanis qu'il reprenait conscience, prenant une longue inspiration le lieutenant dit:

"Ca ... Suffit!!!

La voix de l'harkonéen ampli la pièce qui tomba dans un lourd silence.

-On... sort d'ici.

Le message d'alerte se relança.

-Tous.... aux.... navettes."

Les harkonéens laissèrent les ténébrans, avec un dédain plus que visible. Deux hommes vinrent soutenir leur lieutenant qu'ils sortirent de la pièce vers la navette la plus proche. Kiman accompagna son supérieur en lui injectant des doses de neuro stimulant et autres, il récupéra au passage la lame mono moléculaire que le Vampyre avait arraché. Les harkonéens prirent leur blessés et s'en furent, seul resta le manipulateur du fuseur, témoin de toute les atrocités qu'avait perpétré le démon et du combat desepéré des humains contre cet être "supérieur". Il tendit la main à un ténébran à terre, qui avait la jambe perforé par un coup de baïonnette.

Le ténébran hésita avant de prendre la main de l'harakonéen. Sur les dix hommes de l'escouade, sept étaient encore en vie et globalement en état de combattre. Donovan leur ordonna de prendre une injection de morphine localisée aux blessures ainsi que de préparer les boost d'adrénaline pour les rencontres avec des démons.

Il retourna ensuite vers les débris du navigator et y trouva ce qu'il cherchait: une symbole doré de l'Aquila au bout d'une chaine. Il l'enfila autour de son cou. L'Empereur veillerait sur eux à présent.


"Très bien, en formation, lance-flamme. Je ferme la marche, préparez vous au pire. On va jusqu'aux hangars et vous me nettoyez la zone de tout ce qui a plus de deux jambes, c'est compris?"


Les Ténébrans répondirent en coeur. A présent que la plupart des Harakonéens étaient partit et que le dernier ne semblait pas se montrer agressif, ils étaient bien plus discplinés et diposés à suivre les consignes. Le petit groupe partit en vitesse à la suite des Harakonéens...

Kiman continuait à envoyer régulièrement des doses de morphines à son supérieur et délégua bientot ce rôle à un des survivants. Les harkonéens n'étant plus que onze, ils avaient deux blessés graves en comptant leur lieutenant. Les paroles de la Vampyre résonnèrent dans la tête de Kiman qui ordonna aux survivants de se déployer en formation de combat. Les blessés furent mit à l'arrière de la troupe tandis que deux harkonéens soutenaient le bolter lourd pour que Kiman puisse viser aproximativement avec, les trois autres hommes ouvraient la marche tandis que le porteur du fuseur les rejoignaient au pas de course, il avait profité du fait que les faucons étaient ralentit par leurs blessés pour récupérer des grenades et des cellules énergétiques sur les morts. Tous les hommes reçurent des chargeurs suplémentaire et en profitèrent pour recharger.

Progressant alors en trois groupe, le premier avec deux faucons qui longaient le mur gauche, un autre harkonéen et le porteur du fuseur longaient la droite, tandis que Kiman et le reste du groupe progressaient rapidement au pas de gymnastique, bien que ralentit par les blessés et l'astropathe psalmodiant.

Aïsark était toujours en train de chercher un relais de communication lorsque les haut parleur hurlèrent. Ne se faisant pas prier le ratling suivie les instruction persuadé que son aide de camp ferai de même.

[MJ?]

Le voyage jusqu'au navette ne fut pas de tout repos, bien au contraire. Toutes sortes de créatures se matérialisaient un peu partout dans le vaisseau et plusieurs attaquèrent les ténébrans et harakonéens, causant de nombreuses blessures et une pertes de plus parmi les spécialistes du combat en vaisseau. Heureusement, tous finirent par rejoindre les quais d'embarquement, encore fermement tenus par les impériaux et ils purent voir que les vostroyens qu'ils avaient croisé plus tôt et qui étaient partis sans attendre étaient en train d'embarquer dans un transporteur lourd.
En regardant par la baie uniquement protégée par des champs d'intégrité, ils purent voir que le vaisseau était en pleine sortie du warp quoi que ne ralentissant aucunement, ils devaient se dépêcher.
Plusieurs milliers de gardes étaient pressés les uns contre les autres autour des navettes, mélangés entre régiments bien que tous tentaient de rejoindre la navette de son régiment dans la cohue. Les deux escouades ne purent se frayer un chemin jusqu'à leurs propres transporteurs et furent contrainte d'embarquer de concert dans le vaisseau préposé aux vostroyens de même qu'un groupe de ratling. Quelques secondes à peine après avoir embarqué, la même voix qui avait annoncé la chute des champs de Geller annonça un merveilleux: "départ imminent des navettes, ouverture des baies de lancement".
Plusieurs centaines de gardes impériaux, principalement Gurunites, étaient encore hors des transports et tous soupçonnèrent une nouvelle trahison de ces gardes adorateurs du vide. Par les hublots, on put voir les corps aspirés au dehors et se perdre ainsi entre l'espace warp et le monde matériel, condamnés à une mort certaine et probablement des plus horrible.
Le vaisseau finit par entrer pleinement dans le monde matériel et les navettes furent éjectées, restant ensuite stationaire dans le vide quelques heures avant que ne sorte à son tour du warp le reste de la flotte de croisade, recueillant les rescapés tandis que le vaisseau infesté fonçait vers les mondes du système où ils venaient de déboucher...

Les vostroyens étaient assis en bon ordre, discutant entre eux ou avec leurs voisins de ce qui avait bien pus se passer sur le vaisseau. L'un d'eux demanda à Kurkov ce qu'il se passait, ce à quoi seul un regard lourd lui répondit. Regard lourd qui passa aussitôt sur Natasha.
Celle-ci sentit qu'elle aurait des explications détaillées à fournir dans un proche avenir, elle-même n'avait pas tout compris à la situation, alors elle n'imaginait pas le peu que Krukov avait pus en comprendre.

Les derniers à monter à bord furent les harakonéens et ténébrans. La commando ne put s'empêcher de les observer. Ils ne se battaient plus et semblaient tout à fait normal, du moins pour la situation. Elle se rassit normalement, essayant de comprendre précisément ce qui s'était passé.

Dessius avait à peu près retrouvé consistence, même si il était extremement faible, les drogues l'aidaient à supporter la douleur. Il fit assoir ses hommes dans les places libres et se fit sangler par son second. Ce dernier se plaça imméditament à la gauche de son officier pour être entre lui et l'autre "blessé". Tandis qu'ils surveillaient leurs états les autres harkonéens se sanglèrent également, le doit crisper sur leurs armes à cause de l'énorme moment de tension qu'ils avaient subit avant d'arriver.

Donovan vit ses hommes se sangler dans leurs sièges alors que la navette se préparait à décoller. Malgrés le casque qui leur cachait le visage, le commandant savait que ses hommes réalisaient ce qui s'était passé dans la chambre. Certains avaient la tête baissée comme pour éviter le regard des membres d'autres unités tandis que d'autre gardaient nerveusement la main sur leurs armes, ayant encore en tête la mort de leurs camarades. Donovan vit l'officier harakonéen et décida de faire baisser la tension à bord. Il se dirigea droit vers lui, ne se souciant guère des regardes des harakonéens, et tendit une main à l'officier.


"Beau boulot là-dedans."

L'officier regarda la main qui lui était tendu puis l'officier, il la repoussa.

"Mon supérieur est encore faible, fit Kiman à coté de lui. Je ne crois pas qu'il...

-Je sais très bien qui c'est, fit Dessius en se décrochant et en se levant. J'ai faillis mourir à cause de vous et vos hommes, mais bravo d'avoir réussit à la tuer."

Les deux officiers étaient presque aussi grand l'un que l'autre, leurs armures auraient pu les faire passer pour des jumeaux mais le gogerin de l'un pendait lamentablement tandis que l'autre portait un aquila. Il tendit sa main d'un coup sec vers le ténébran.

"Bien joué."